Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

Problèmes de santé humaine liés à l'influenza aviaire au Canada

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Notes en bas de page

[1] Bien que l'on croie que tous les oiseaux sont sensibles, les espèces ne sont pas toutes sensibles ni touchées au même degré par les virus d'influenza aviaire (ex. les pigeons résistent à l'infection à l'influenza aviaire)

[2] Il est attendu que ces recommandations puissent aussi s'appliquer aux éclosions d'influenza chez le porc qui entraînent une maladie humaine, en tenant compte des aspects uniques d'une telle éclosion à ce moment-là.

[3] Si une transmission interhumaine se produit de façon efficiente et que l'éclosion n'est pas contenue par l'emploi des mesures de contrôle recommandées, alors, les instances doivent toutes se servir des mesures précisées dans le Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza pour faire face à la menace potentielle de pandémie.

[4] Ce résultat fait ressortir l'importance de baser l'évaluation du risque sur le sous-type/souche spécifique du virus, tel que recommandé à la 7.2.1.

[5] Récemment, un cas unique d'infection par le H7N2 a été identifié en rétrospective chez un individu qui s'était rétabli d'une maladie respiratoire (incluant des modifications des radiographies pulmonaires) qui s'est produite aux États-Unis en novembre 2003. Ce cas a été signalé à l'OMS le 19 avril 2004 après sa confirmation en laboratoire par le CDC d'Atlanta.

[6] Voir le Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza pour obtenir davantage de détails sur les phases de pandémie de l'OMS et du Canada.

[7] Chaque employeur est responsable de la santé et de la sécurité au travail de ses propres employés. Cependant, l'ACIA pourrait fournir de l'ÉPI à des personnes qui ne sont pas des employés de l'ACIA et qui visitent des sites de travail désignés par l'ACIA. Le personnel de la santé au travail peut être impliqué dans la détection de cas et des activités de surveillance, cependant le suivi et la gestion des cas et des contacts serait la responsabilité de l'autorité de santé publique locale.

[8] Note : le service vétérinaire provincial de la plupart des P/T comporte un laboratoire de diagnostic vétérinaire qui est utilisé par les vétérinaires praticiens et il pourrait jouer un rôle important lors d'une éclosion (comme cela a été la cas lors de l'éclosion de H7N3 en Colombie-Britannique de 2004), tant pour faire les épreuves sur les prélèvements que pour assurer la liaison avec les éleveurs locaux.

[9] À l'exception de cette source (c.-à-d. un humain infecté), toutes les autres sources sont considérées comme des « sources aviaires/animales ».

[10] Le « site » serait déterminé à ce moment par l'autorité impliquée dans l'aspect animal de l'intervention. Cela dépendera de la situation spécifique mais le site affecté n'impliquerait pas les trajectoires des oiseaux sauvages.

[11] Un H3 et un H6 ont aussi été signalés sans aucune information disponible sur le N.

[12] Cette déclaration devrait se faire directement entre les P/T afin d'éviter les délais et elle devrait comprendre les renseignements pertinents (dans le respect des Lois et Règlements des P/T) le nom de la personne et ses coordonnées, ainsi que le statut de la personne quant à sa maladie clinique et tout traitement en cours et la surveillance qui sont requis.

[13] De la même manière, si les contacts sont pris en charge de façon active (ex. surveillance quotidienne active) dans le cadre de l'intervention face à l'éclosion, ces personnes devraient aussi être signalées à leur instance respective si la période de surveillance n'a pas été complétée au moment où ils quittent l'instance où a eu lieu l'éclosion.

[14] Durant l'éclosion de H7N7 aux Pays-Bas en 2003, seulement 6 % des éleveurs ont déclaré avoir utilisé de façon constante des masques faciaux et 1% ont déclaré avoir utilisé de façon constante des de protection à coques pendant qu'ils travaillaient avec des volailles infectées. Chez les préposés à l'abattage, le respect de ces directives n'était que légèrement supérieur; 25 % utilisaient de façon constante des masques faciaux et 13 % portaient des lunettes de protection à coque. (17)

[15] Les personnes exposées à une source aviaire de virus peuvent être contactées de façon indirecte par le biais des superviseurs du personnel ou les autorités de la santé au travail. La nécessité d'un contact individuel devrait être déterminée par l'autorité locale de la santé publique selon l'épidémiologie de l'éclosion et l'attribution efficiente des ressources humaines.

[16] La liste des sources possibles se trouve sous la rubrique « Terminologie » du présent document (section 4.2)

[17] À l'exception d'une consultation auprès d'un fournisseur de soins de santé, les personnes à qui l'on recommande de s'auto-isoler doivent rester chez elles pendant 24 heures suivant la disparition des symptômes et éviter le contact étroit avec des membres de la maisonnée qui n'ont pas été exposés, à moins qu'un autre diagnostic ne soit posé.

[18] La fréquence de la surveillance active doit être déterminée par l'autorité de la santé publique en tenant compte d'une affectation raisonnable des ressources et de la sévérité de la maladie (spécialement si l'éclosion est étendue).

[19] L'hygiène des mains est la mesure la plus importante pour prévenir la propagation de l'infection après un contact avec des volailles infectées ou potentiellement infectées, avec des surfaces contaminées ou après avoir retiré des gants. Les travailleurs ou d'autres personnes à risque d'exposition devraient recevoir un enseignement sur l'importance du respect strict de l'hygiène des mains.

[20] Il est nécessaire de faire un test d'ajustement et de la formation avant de se servir d'un respirateur N-95 ou d'un modèle de plus haut niveau de protection. Ce type de respirateur est recommandé pour ces individus puisque le processus d'abattage ou de décontamination environnementale (ex. dans des étables touchées) pourrait entraîner la suspension de matières contaminées (ex. sciure souillée de fientes) dans l'air, créant un risque potentiellement assimilable à une procédure produisant un aérosol en milieu hospitalier.

[21] Il est attendu que des recommandations similaires devront être faites si la source de l'éclosion se produisait chez des cochons/porcs plutôt que chez des volailles/oiseaux, toutefois il conviendrait de les reconsidérer selon l'épidémiologie de l'éclosion.

[22] Étant donné que l'oseltamivir n'est approuvé que pour la prophylaxie post-exposition, l'utilisation « saisonnière » ou « pré-exposition » serait considérée comme une utilisation en dehors des conditions d'homologation.

[23] Conformément au Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza, l'usage recommandé peut être plus large lors des Phases 4 et 5 de la pandémie lorsque la prophylaxie des contacts de la maisonnée peut être mis en œuvre dans le cadre des activités de confinement.

[24] Cette recommandation est destinée à s'appliquer spécifiquement à la situation de l'influenza aviaire dans laquelle des nombres relativement petits de cas humains sont attendus et qu'il y a des signes de réplication virale prolongée suggérant que l'utilisation des antiviraux est par conséquent potentiellement bénéfique.

[25] Un ajustement de la dose pourrait s'avérer nécessaire en cas d'insuffisance rénale.

[26] Pendant une durée maximale de 6 semaines.

[27] Le CSIR comprend des épidémiologistes f-p-t et des représentants du Laboratoire national de microbiologie et du Réseau de laboratoires de santé publique canadien.

[28] Durant l'éclosion de H7 aux Pays-Bas en 2003, il a été constaté que les écouvillonnages conjonctivaux, même prélevés chez des personnes ne manifestant pas de symptôme au niveau des yeux, présentaient des rendements supérieurs en virus H7 et étaient par conséquent un échantillon important à prélever pour l'isolement du virus.

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Mise à jour : 2006-10-25 haut de la page