Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

Populations à risque

Concentrer les efforts sur les populations à risque
Dans le cadre de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer des approches distinctes pour lutter contre l'épidémie au sein des huit populations cibles suivantes :

Pourquoi concentrer les efforts sur les populations à risque?

Une approche axée sur des populations distinctes conduit à des mesures fondées sur des données et adaptées à la culture qui permettent de mieux s’attaquer aux réalités qui entraînent l’infection et de mauvais résultats de santé chez les groupes cibles. Des approches axées sur des populations précises permettent aussi aux personnes qui risquent de contracter l’infection et à celles qui sont atteintes du VIH/sida de façonner directement les politiques et les programmes qui les concernent.

Les personnes vivant avec le VIH/sida feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par le VIH/sida ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations
spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH/sida et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.

Les personnes vivant avec le VIH/sida viennent de tous les horizons et de toutes les strates socio-économiques.

Les progrès réalisés dans les traitements offerts aux personnes vivant avec le VIH/sida ont contribué à faire augmenter considérablement l’espérance de vie parmi les gens atteints de cette maladie mortelle. Toutefois, les personnes vivant avec le VIH/sida ont des besoins de plus en plus complexes. En effet, le VIH/sida entraîne d’énormes répercussions sur leur santé physique et émotionnelle, qualité de vie, situation financière, autonomie et estime de soi.

Quels sont les chiffres?

  • À la fin de 2005, le nombre de personnes vivant avec le VIH (y compris le sida) était estimé à 58 000, une hausse de 16 % par rapport au nombre estimé en 2002.
  • En 2005, environ 27 % des personnes vivant avec le VHI/sida n'étaient pas conscientes de leur infection.
  • En 2005, du total des cas d'infection, environ 51 % se trouvaient chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSH), 17 % chez les utilisateurs de drogues injectables (UDI), 27 % chez les hétérosexuels et 4 % chez les HRSH/UDI. Le reste était attribuable aux autres modes d'exposition.
  • Jusqu'en 2005, approximativement 21 000 personnes sont décédées par suite d'une infection au VIH ou au sida au Canada.
  • Un grand nombre de personnes vivant avec le VIH présentent une co-infection avec le virus de l'hépatite C.

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d'orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d'élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, les recherches, les interventions actuelles incluant les projets financés, les initiatives, les réseaux et les stratégies, et les expériences vécues. Ce travail s'appuie sur les travaux existants et est entrepris en collaboration avec la population visée.

Les personnes vivant avec le VIH/sida jouent un rôle important à titre de conseillers auprès du ministre de la Santé sur les importantes questions qui ont une incidence sur le VIH/sida au Canada. Le conseil consultatif sur le VIH/sida du ministre de la Santé compte cinq sièges désignés pour les personnes vivant avec le VIH/sida, dont celui de coprésident.

Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida contribuera à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus vulnérables au Canada, y compris les personnes vivant avec le VIH/sida.

Au moyen de ses programmes d'action communautaire, dont le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) soutient les organismes communautaires dans la prestation de services locaux de prévention, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida et celles qui sont vulnérables à l'infection au VIH.

En 2005, le Réseau juridique canadien VIH/sida a publié Un plan pour le Canada afin de réduire le stigmate et la discrimination liés au VIH/sida.

Références :

1. Boulos D,Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimates of HIV prevalence and incidence in Canada, 2005. Can Commun Dis Rep 2006; 32(15): 165-174

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Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par le VIH/sida ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH/sida et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.

L’expression « hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HRSH) » définit le comportement par lequel le VIH est transmis sexuellement entre les gais, les bisexuels et les bispirituels.

Au Canada, l’épidémie du VIH/sida a touché gravement les HRSH. À la fin de 2005, on estimait à 58 000 le nombre de personnes vivant avec une infection au VIH (y compris le sida), et de ce nombre, environ 51 % étaient des HRSH. C’est encore parmi cette population qu’on recense le nombre le plus élevé de diagnostics signalés du VIH et du sida.

Quels sont les chiffres?

  • À la fin de 2005, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSH) comptaient pour 76,3 % du nombre cumulatif de cas de sida signalés parmi les hommes adultes.1
  • Depuis 1985, les HRSH comptent pour 68,8 % des rapports de tests VIH positifs chez les hommes adultes.1
  • En 2005, les HRSH comptaient pour environ 45 % de toutes les nouvelles infections au Canada.2
  • En 2004, le taux des cas de syphilis infectieuse chez les hommes est plus de 15 fois supérieur à ce qu'il était en 1997, ce qui fait accroître le risque d'exposition au VIH.3

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d'orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d'élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, les recherches, les interventions actuelles incluant les projets financés, les initiatives, les réseaux et les stratégies, et les expériences vécues. Le rapport de situation concernant le VIH/sida chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (hommes gais) sera publié au début de 2007.

Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida servira à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus vulnérables au Canada, dont les HRSH.

Au moyen de ses programmes d'action communautaire, dont le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) soutient les organismes communautaires dans la prestation de services locaux de prévention, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida et celles qui sont vulnérables à l'infection au VIH.

Les principaux chercheurs du pays collaborent avec l'ASPC à la réalisation d'études de comportement fondées sur la surveillance sentinelle (M-Track) afin de mieux comprendre les comportements à risque au fil du temps chez les HRSH. Ce projet sera mené à quatre endroits au Canada.

Références :

1. Agence de santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2005. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, 2006.
2. Boulos D,Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimates of HIV prevalence and incidence in Canada, 2005. Can Commun Dis Rep 2006; 32(15): 165-174
3. Agence de santé publique. Rapport de surveillance canadien 2004 sur les infections transmises sexuellement : pré-publication. Cité le 26 juin 2006. http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/stddata_pre06_04/index_f.html

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Les utilisateurs de drogues injectables feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par cette maladie ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.

Selon l’Enquête sur les toxicomanies au Canada (2003-2004), 269 000 personnes ont déclaré s’être injecté des drogues, dont des stéroïdes, en 2002 (en hausse par rapport au nombre de 132 000 personnes en 1994 et au nombre estimé de 75 000 à125 000 personnes en 1998). Couramment considérée comme un problème des grandes villes, la consommation de drogues prend de l’ampleur dans un nombre accru de petites villes et de collectivité rurales. Bien que le nombre des nouvelles infections chez les les utilisateurs de drogues injectables (UDI) semble quelque peu diminuer, le problème du VIH parmi cette population continue à être un problème sérieux au Canada, auquel il faut porter une attention continue.

Quels sont les chiffres?

  • À la fin de 2005, on estime que 58 000 personnes vivaient avec le VIH/sida au pays : 17 % étaient des UDI; 4 % étaient des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et qui sont également des UDI (HRSH-UDI).1
  • On estime que de 2 300 à 4 500 nouvelles infections sont survenues en 2005, dont 14 % étaient attribuées aux UDI, une baisse par rapport au taux estimé de 19 % en 2002.1
  • De toutes les nouvelles infections au VIH enregistrées chez les Autochtones en 2005, 53 % étaient attribuées, estime-t-on, à l'utilisation de drogues injectables.
  • Environ 67 % des délinquants incarcérés dans des prisons fédérales ont un problème de toxicomanie. Chez environ 20 % d'entre eux, le problème est grave et nécessite un traitement de fond.

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d’orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d’élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, des recherches, des interventions actuelles incluant des projets financés, des initiatives, des réseaux et des stratégies, et des expériences vécues. Ce travail s'appuie sur les travaux existants et est entrepris en collaboration avec la population visée.

Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida servira à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus
vulnérables au Canada, ce qui permet d'accroître la prévention du VIH chez les UDI.

Au moyen de ses programmes d’action communautaire, dont le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) soutient les organismes communautaires dans la prestation de services locaux de prévention, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida, y compris les utilisateurs de drogues injectables et les personnes vulnérables à l'infection au VIH.

Les chercheurs principaux du pays collaborent avec l'ASPC à la réalisation d'études de comportements fondées sur la surveillance sentinelle (I-Track) afin de mieux comprendre les comportements à risque chez les personnes qui utilisent des drogues injectables.

En 2006, la tenue d'une séance satellite dans le cadre de la 17e rencontre annuelle de l'International Harm Reduction Association a mené à la mise sur pied d'une coalition nationale de personnes qui utilisent des drogues, dont le travail consiste à s'attaquer aux problèmes de santé, sociaux et économiques touchant leur vie.

Référence:

1. Boulos D,Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimates of HIV prevalence and incidence in Canada, 2005. Can Commun Dis Rep 2006; 32(15): 165-174.haut de la page

Les peuples autochtones feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par cette maladie ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH/sida et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.

Le terme peuples autochtones désigne les peuples des Premières nations, les Inuits et les Métis.

Selon le Recensement de 2001, environ 3,3 % de la population de 31,4 millions de personnes du Canada se déclarent Autochtones. En 1994, la population autochtone était, en moyenne, de 10 ans plus jeune que la population canadienne en général. De plus, par rapport au reste des Canadiens, les peuples autochtones sont en moins bonne santé et vivent en général dans des conditions socioéconomiques moins favorables. Les données épidémiologiques révèlent que les Autochtones sont surreprésentés dans l’épidémie du VIH et qu’ils sont infectés au VIH à un âge plus jeune que les non-Autochtones.

Quels sont les chiffres?

  • En 2005, de tous les cas d'infection au VIH déclarés par les provinces et les territoires qui ont soumis des données sur l'origine ethnique des personnes touchées, 22,4 % concernaient les peuples autochtones.1
  • On estime que de 3 600 à 5 100 Autochtones vivaient avec le VIH au Canada à la fin de 2005.2
  • On estime qu'en 2005, environ de 200 à 400 nouvelles infections au VIH ont été détectées chez les peuples Autochtones au Canada.2
  • L'utilisation de drogues injectables est à l'origine d'environ la moitié des cas de sida chez les peuples Autochtones depuis 1998.
  • En 2005, de tous les cas de sida signalés pour lesquels l'origine ethnique a été précisée, 3,5 % concernaient des Autochtones.3
  • En 2005, 38,9 % des cas de sida signalés chez les peuples Autochtones concernaient les femmes autochtones.3

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d'orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d'élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, les recherches, les interventions actuelles incluant les projets financés, les initiatives, les réseaux et les stratégies, et les expériences vécues. Ce travail s'appuie sur les travaux existants et est entrepris en collaboration avec la population visée.

La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada finance des programmes d'éducation et de prévention communautaires liés au VIH/sida ainsi que des services de santé connexes destinés aux peuples des Premières nations vivant dans les réserves ainsi qu'à certaines collectivités inuites.

Dans le cadre de l'initiative fédérale :

  • Le Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis financera les travaux visant à réduire l'incidence du VIH, et facilitera l'accès des Autochtones hors réserve vivant avec le VIH/sida à des diagnostics, des soins, des traitements et du soutien social de qualité.
  • Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida servira à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus vulnérables au Canada.

Le Conseil national autochtone sur le VIH/sida (CNAVS) est un comité consultatif de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) et de Santé Canada qui voit à ce que les besoins des Premières nations, des Inuits et des Métis relativement à la lutte contre le VIH soient satisfaits. Le CNAVS comprend 24 membres des collectivités des Premières nations, des Inuits et des Métis.

En 2003, le Réseau canadien autochtone du sida (RCAS) a publié le document « Renforcement des communautés: Une stratégie autochtone canadienne sur le VIH/sida à l'intention des Premières Nations, des Inuits et des Métis », qui représente une approche multisectorielle pour s'attaquer à l'accroissement de l'incidence du VIH/sida parmi les peuples autochtones.

Références :

  1. Agence de santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2005. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, 2006.
  2. Boulos D,Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimates of HIV prevalence and incidence in Canada, 2005. Can Commun Dis Rep 2006; 32(15) : 165-174.
  3. Agence de santé publique du Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida - 2006. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, 2006.haut de la page

Les détenus dans les pénitenciers fédéraux feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par cette maladie ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.

À la fin de 2003, il y a eu plus de 13 000 personnes incarcérées dans les pénitenciers fédéraux du Canada. On a observé, au pays, un taux de maladies infectieuses plus élevé chez les détenus que parmi le grand public. En effet, un grand nombre de détenus appartiennent à des populations vulnérables.

Quels sont les chiffres?

  • De 1999 à 2002, la prévalence du VIH chez les détenus dans les pénitenciers fédéraux du Canada a augmenté de façon soutenue, passant de 1,65 % à 2,04 %. Cette prévalence a ensuite chuté pour atteindre 1,92 % en 2003 et 1,43 % en 2004.1
  • La prévalence du VIH chez les délinquantes est plus élevée que chez les délinquants dans les pénitenciers fédéraux canadiens. En 2004, le taux se chiffrait à 3,44 % chez les délinquantes contre 1,37 % chez les délinquants.2
  • En 2004, 58,7% des détenus dont on savait qu'ils vivaient avec le VIH recevaient un traitement antirétroviral; cela dit, tous les cas sont activement surveillés.2
  • Le nombre de détenus dont on sait qu'ils vivent avec le VIH et qui ont été libérés dans la collectivité est passé de 183 en 2002 à 205 en 2003 et à 214 en 2004.2

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d'orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d'élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, des recherches, des interventions actuelles incluant des projets financés, des initiatives, des réseaux et des stratégies, et des expériences vécues. Ce travail s'appuie sur les travaux existants et est entrepris en collaboration avec la population visée.

En tant que partenaire de l'Initiative fédérale, le Service correctionnel du Canada (SCC) travaille en collaboration avec d'autres ministères et organismes fédéraux et des organismes non gouvernementaux pour répondre au besoin en services de prévention, de soins, de traitement et de soutien.

Le SCC offre aux détenus des tests volontaires et confidentiels de dépistage de maladies infectieuses à leur admission et pendant toute leur période d'incarcération. Un service de counseling avant et après le test de dépistage du VIH est offert à tous ceux qui se soumettent à ce test.

Des programmes d'éducation sur la transmission et la prévention des maladies infectieuses, l'accès discret à des condoms, des digues dentaires, du lubrifiant à base d'eau, de l'eau de Javel pour le matériel d'injection, de tatouage et de perçage et le traitement à la méthadone sont offerts dans tous les pénitenciers du SCC. En 2005, le SCC a mis sur pied un projet pilote de tatouage sécuritaire dans six de ses pénitenciers.

Le SCC a conclu un protocole d'entente permanent avec l'ASPC, en vertu duquel celle-ci lui offre des services de surveillance et de consultation technique. L'ASPC et le SCC se sont associés pour élaborer et financer un sondage sur les maladies infectieuses et les comportements à risque chez les détenus.

Sur demande du SCC, l'ASPC procède également à un examen scientifique et technique des programmes d'échange d'aiguilles dans les prisons à l'échelle internationale pour ensuite formuler des conseils et des recommandations à l'intention du SCC.

Le SCC copréside les réunions semestrielles du Groupe de travail sur la santé des chefs de services correctionnels. Chaque province et territoire est représenté au sein de ce groupe de travail.

Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida servira à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus vulnérables au Canada, dont les détenus.

Au moyen de ses programmes d'action communautaire, dont le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) soutient les organismes communautaires dans la prestation de services locaux de prévention, de soins et de soutien à toutes les personnes vivant avec le VIH/sida et à celles qui sont vulnérables à cette maladie.

Le Réseau d'action et de soutien des prisonniers et prisonnières vivant avec le sida (PASAN), en partenariat avec le Réseau juridique canadien VIH/sida, travaille à la documentation et à la promotion des pratiques exemplaires pour les programmes de réduction des méfaits en milieu carcéral au Canada.

Références:

  1. La prévalence de l’infection est fondée sur les résultats des
    tests. Comme les détenus ne se soumettent pas tous aux tests, la prévalence réelle de l’infection peut être plus élevée que ce qui a été signalé.
  2. Service correctionnel du Canada, Infectious Disease Surveillance in Canadian Federal Penitentiaries 2002-2004. 2006. Sous presse.haut de la page

Les jeunes à risque feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par cette maladie ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.
Si les cas signalés de VIH chez les jeunes gens, âgés de 10 à 24 ans, constituent une petite proportion du nombre total des cas de VIH/sida au Canada, les données sur les comportements à risque, notamment le comportement sexuel, l’abus d’alcool ou d’autres drogues et les perceptions, mettent en évidence le potentiel de transmission du VIH dans ce groupe.

Quels sont les chiffres?

  • À la fin de 2005, des 20 347 cas de sida, pour lesquels l'âge est indiqué, 3,5 % étaient des jeunes âgés de 10 à 24 ans.1
  • En 2005, 60,4 % du nombre cumulatif de cas de sida chez les adolescents âgés de 10 à19 ans étaient attribuables au sang et aux produits sanguins, alors que 51,1 % des cas de sida chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans étaient attribuables aux hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et 20,6 % aux relations hétérosexuelles.1
  • En 2005, 35 % de tous les tests VIH positifs recensés chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans touchaient les femmes.1
  • En 2005, 41,2 % de tous les tests VIH positifs recensés chez les Autochtones touchaient les jeunes (de moins de 30 ans).2
  • En 2005, lors d'une enquête en ligne menée à l'échelle nationale auprès des jeunes de 14 à 17 ans, 27 % ont déclaré être sexuellement actifs.3
  • En 2004, c'est chez les personnes âgées de 20 à 24 ans qu'on a recensé le pourcentage le plus élevé de cas de chlamydia et de gonorrhée.4
  • En 2003, 22,3 % des enfants de la rue ont déclaré s'être injecté des drogues, les plus courantes étant la cocaïne, l'héroïne, la morphine et le speedball (combinaison de cocaïne et d'héroïne).5
  • Dans un sondage effectué en 2002, plus de deux tiers des élèves de neuvième année et un peu moins de la moitié des élèves de la onzième année pensaient qu'il existait un vaccin préventif contre le VIH/sida et un grand nombre d'entre eux pensaient que traité tôt, le VIH peut être guéri.6

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d'orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d'élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, les recherches, les interventions actuelles incluant les projets financés, les initiatives, les réseaux et les stratégies, et les expériences vécues. Ce travail s'appuie sur les travaux existants et est entrepris en collaboration avec la population visée.

Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida servira à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus vulnérables au Canada, dont les jeunes.

Au moyen de ses programmes d'action communautaire, dont le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) soutient les organismes communautaires dans la prestation de services locaux de prévention, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida, y compris les jeunes à risque.

Au début de 2006, le Programme de prévention, de soutien et de recherche sur l'hépatite C de l'ASPC, en partenariat avec un comité de planification pour les jeunes, l'Association canadienne de santé publique, Santé Canada et d'autres ministères gouvernementaux, a organisé la « Retraite nationale pour les jeunes de 2006 : pour la santé et le mieux-être ». L'hépatite C, les maladies transmises sexuellement (MTS), le VIH/sida, la toxicomanie et les maladies mentales ont été intégrés dans des messages de sensibilisation portant sur la réduction des préjudices et la sexualité saine. Ces messages ont été diffusés pendant la retraite de trois jours qui a connu un grand succès auprès des 120 représentants des jeunes venant de tous les coins du Canada.

  • En 2004, les ministres de la Santé et du Développement social et un membre du Sénat ont publié le rapport « Un Canada digne des enfants », qui reconnaissait que les garçons, les filles et les adolescents doivent avoir la capacité de gérer tout un éventail de questions complexes liées à la santé sexuelle, dont les infections transmises sexuellement et le VIH.

Références :

  1. Agence de santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2005. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, 2006.
  2. Agence de santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida - 2006. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, 2006.
  3. ACSA. Le comportement sexuel et le manque d’information menacent la santé des adolescents du Canada. Le 21 février 2006. Cité le 3 mai 2006. http://www.acsa-caah.ca/fran/pdf/misc/recherche.pdf
  4. Agence de santé publique du Canada. Rapport de surveillance canadien 2004 sur les infections transmises sexuellement : pré-publication. Cité le 26 juin 2006. http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/stddata_pre06_04/index_f.html
  5. Agence de santé publique du Canada. Les jeunes de la rue au Canada : constatations découlant de la surveillance accrue des jeunes de la rue au Canada. Ottawa, 2006.
  6. Conseil des ministres de l’éducation (Canada), Canada. Étude sur les jeunes, la santé sexuelle, le VIH et le sida au Canada. Facteurs influant sur la santé sexuelle des jeunes au Canada. Conseil des ministres de l’éducation, 2003.

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Les femmes à risque feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par cette maladie ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.

Les femmes représentent, chez les adultes, une proportion croissante des rapports de test VIH positifs pour lesquels l’âge et le sexe des personnes sont connus. La proportion des femmes infectées varie considérablement selon l’âge, la plus élevée étant enregistrée chez les adolescentes et les jeunes adultes. Chez les femmes (âgées de 15 ans et plus), les relations hétérosexuelles et l’utilisation de drogues injectables (UDI) constituent constamment les principales catégories d’exposition dans les cas d’infection au VIH nouvellement diagnostiques.

Quels sont les chiffres?

  • Jusqu'en 2005, en tout 1 786 cas de sida et 8 849 cas d'infections au VIH ont été signalés chez les femmes adultes.1
  • En 2005, les femmes comptaient pour 25 % des rapports de tests VIH positifs.1
  • On estime qu'à la fin de 2005, les femmes comptaient pour environ 20 % des personnes vivant avec le VIH (y compris le sida).2
  • On estime que les femmes comptaient pour 27 % de toutes les nouvelles infections au VIH en 2005 contre 24 % en 2002.2
  • En 2005, de tous les tests VIH positifs signalés chez les femmes adultes, 64,6 % concernaient des femmes âgées entre 15 et 39 ans.1
  • En 2005, la proportion des bébés chez qui l'infection au VIH par transmission périnatale a été confirmée s'est établie à 4 %, une forte baisse comparativement à 39 % en 1994.1

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d'orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d'élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, les recherches, les interventions actuelles incluant les projets financés, les initiatives, les réseaux et les stratégies, et les expériences vécues. Ce travail s'appuie sur les travaux existants et est entrepris en collaboration avec la population visée.

Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida servira à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus vulnérables au Canada, y compris les femmes à risque.

Au moyen de ses programmes d'action communautaire, dont le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) soutient les organismes communautaires dans la prestation de services locaux de prévention, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida, y compris les femmes, et les personnes vulnérables à l'infection au VIH.

Références :

  1. Agence de santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2005. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, 2006.
  2. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis R, et Archibald C. Estimates of HIV prevalence and incidence in Canada, 2005. Can Commun Dis Rep 2006; 32(15): 165-174.
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Les personnes originaires de pays où le VIH/sida est endémique feuillets d'information

L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l’intervention entreprise par le gouvernement fédéral au pays pour contrer l’épidémie de VIH/sida. Le gouvernement fédéral est déterminé à lutter contre cette épidémie en élaborant, de concert avec les personnes touchées par VIH/sida ou qui y sont vulnérables, des approches axées sur les populations spécifiques. Ces approches seront fondées sur les concepts de justice sociale et les déterminants de la santé. Elles engageront la participation de personnes vivant avec le VIH et de celles qui y sont vulnérables, à titre de partenaires dans l’élaboration des politiques et des pratiques touchant leur vie.

Les pays où le VIH est endémique sont définis comme étant ceux présentant un taux d’incidence du VIH chez les adultes (âgés de 15 à 49 ans) de 1 % ou plus de la population et l’un des facteurs suivants :

  • au moins 50 % des cas de VIH sont attribués à des transmissions hétérosexuelles;
  • le ratio hommes/femmes est de 2 : 1 ou moins;
  • l’incidence du VIH est supérieur à 2 % chez les femmes recevant des soins prénataux.

En 2001, environ 1,5 % des Canadiens étaient nés dans un pays où le VIH est endémique. Ces personnes sont disproportionnellement touchées par des facteurs sociaux, économiques et comportementaux qui augmentent leur vulnérabilité au VIH/sida et constituent autant d’obstacles à leur accès à des programmes de prévention, de dépistage et de traitement.

Quels sont les chiffres?

  • En 2005, 7,7 % des nouveaux tests VIH positifs ont été attribués aux personnes venant d'un pays où le VIH est endémique.1
  • Environ 80 % des rapports de tests VIH positifs provenant des pays où le VIH est endémique concernaient les personnes de moins de 40 ans.2
  • De 1998 à 2005, les femmes comptaient pour 52 % des rapports de tests VIH positifs dans la catégorie de l'exposition au VIH endémique et pour 42 % des cas de sida pendant la même période.2
  • On estime que parmi les personnes vivant avec le VIH au Canada à la fin de 2005, environ 12 % étaient des personnes hétérosexuelles qui ne consommaient pas de drogue injectable et qui sont nées dans un pays où le VIH est endémique.3
  • On estime également qu'en 2005, environ 16 % des nouvelles infections au VIH au Canada étaient attribuées à des personnes hétérosexuelles qui ne consommaient pas de drogues injectables et qui sont nées dans un pays où le VIH est endémique.3

En quoi consiste l’intervention de l’initiative fédérale? par example :

En 2005, l'Initiative fédérale a procédé à un changement stratégique pour se concentrer sur les populations vulnérables. S'inscrivant dans un processus d'orientation de base, un cadre de travail visant les populations spécifiques a été élaboré pour orienter les actions futures. Un rapport de situation sur chacune des populations vulnérables est en cours d'élaboration, regroupant des données probantes, notamment des données épidémiologiques, les recherches, les interventions actuelles incluant les projets financés, les initiatives, les réseaux et les stratégies, et les expériences vécues. Ce travail s'appuie sur les travaux existants et est entrepris en collaboration avec la population visée. On a commencé la rédaction du rapport de situation pour cette population dont la publication est prévue pour l'été 2007.

Le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida servira à répondre aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes relatifs aux personnes vivant avec le VIH/sida et les populations qui y sont les plus vulnérables au Canada.

Au moyen de ses programmes d’action communautaire, dont le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'Agence de santé pulique du Canada (ASPC) soutient les organismes communautaires dans la prestation de services locaux de prévention, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida.

Références :

  1. Agence de santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2005. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, 2006.
  2. Agence de santé publique du Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida. Le VIH au Canada chez les personnes originaires de pays où le VIH est endémique. Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de santé publique du Canada, décembre 2005.
  3. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis R, et Archibald C. Estimates of HIV prevalence and incidence in Canada, 2005. Can Commun Dis Rep 2006; 32(15) : 165-174.

 

Mise à jour : 2006-08-02 haut de la page