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5e Escadre Goose Bay : Nouvelles |
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En manchettesApprendre à survivre afin que d’autres puissent vivre Le 14 décembre 2006
Par Holly Bridges C'est le cauchemar de tout membre d'équipage aérien : s'écraser ou se poser (dans le cas d'un hélicoptère) en pleine nature avec des blessés à bord, et devoir survivre en attendant les secours. Si certains membres de la Force aérienne ont déjà vécu ce cauchemar, beaucoup d'autres espèrent que cela ne leur arrivera jamais. Néanmoins, les Forces canadiennes exigent que tous les membres d'équipage aérien soient entraînés aux techniques de survie dans la nature, afin qu'ils puissent se sauver eux-mêmes et sauver leurs coéquipiers en cas d'écrasement ou de catastrophe au milieu de nulle part. C'est cet entraînement qu'ont subit des membres du 444e Escadron de soutien au combat de la 5e Escadre Goose Bay en début de décembre lors d'un exercice de survie en pleine nature où deux pilotes et un mécanicien de vol ont passé 48 heures dehors à des températures de -20o C, uniquement avec les provisions qu'ils avaient apportées à bord de leur hélicoptère Griffon CH-146. « L'ordre d'opération a été diffusé il y a environ un mois, mais nous n'en avons rien dit aux membres de l'équipage pour garder l'élément de surprise », souligne l'organisateur de l'exercice et technicien en recherche et sauvetage (Tech SAR), le Caporal-chef Duane Bryson, un spécialiste des techniques de survie très bien entraîné. « Ce matin, le bureau des opérations a simplement dit à l'équipage qui revenait d'un vol de bifurquer vers un autre lieu. Je suis allé à leur rencontre pour leur annoncer que c'était leur entraînement de survie. Ils étaient surpris, pas de doute. » Les équipages aériens savent ce qu'il faut faire en cas d'urgence semblable - un exercice comme celui-là leur donne simplement l'occasion de mettre en pratique leurs connaissances - par exemple, vérifier s'il y a des survivants, donner les premiers soins, allumer des signaux de feu, établir un camp, puis trouver de la nourriture et de l'eau, précisément dans cet ordre. « Il y a beaucoup de neige ici à Goose Bay, alors les membres d'équipage n'ont eu qu'à faire bouillir de l'eau et ils ont commencé à manger les bonbons de survie qu'ils avaient à bord », précise le Cplc Bryson. « Les gars disposaient de ce que nous appelons un sac "B-25" à bord de l'hélicoptère; il contient tout ce dont on a besoin en cas d'écrasement ou lorsqu'il s'arrêter pour la nuit. On y trouve des vêtements secs, de la nourriture et de l'équipement. » Le Cplc Bryson affirme que l'équipage s'en est très bien tiré et qu'il a travaillé en équipe. Il souligne que des exercices de ce genre sont cruciaux lorsqu'il s'agit d'aider les membres d'équipage à s'entraîner à sauver des vies - la leur, celle de leurs coéquipiers et celle des passagers qui pourraient se trouver à bord. » « Les exercices de ce genre sont importants pour nos capacités opérationnelles, affirme le Cplc Bryson. Si jamais je me trouve dans une telle situation, je veux savoir que mon équipage peut m'aider ou qu'il peut aider quelqu'un d'autre qui se trouve à bord. » Le 18 juillet 2002, le Caporal-chef Dave Pawulski, qui était alors mécanicien de bord au sein du 444e Escadron de soutien au combat, a sauvé la vie d'un de ses coéquipiers à la suite de l'écrasement de leur hélicoptère dans une région très boisée du nord-est du Labrador. Après la violente chute de l'appareil au sol, le Cplc Pawulski a réussi à s'extirper lui-même de la carcasse en dépit de graves fractures au dos et au cou. À l'aide d'un téléphone satellite, il a lancé un appel de détresse après avoir évalué l'état dans lequel se trouvaient les trois autres membres de l'équipage. Pendant que les moteurs tournaient encore, ce qui représentait un danger terrible, le Cplc Pawulski a sorti l'autre survivant (un Tech SAR) des débris tordus et l'a éloigné de l'appareil pour lui prodiguer les premiers soins. Sans se soucier de la tombée du jour, de la pluie torrentielle et de ses propres blessures, le Cplc Pawulski a passé les deux heures et demie qui ont suivi à préparer des signaux afin qu'une équipe de sauveteurs puisse repérer le lieu de l'accident et les transporter par avion en lieu sûr. Malheureusement, cette tragédie a entraîné la mort des deux pilotes, les Capitaines Colin Sonosky et Juli‑Ann MacKenzie. Le Cplc Pawulski s'est vu décerner l'Étoile du courage pour les efforts qu'il a déployés en 2004. Le Sergent Mario Michaud, technicien en recherche et sauvetage, a survécu à l'écrasement, mais il n'a pas repris le service actif en qualité de Tech SAR. |
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Mise à jour: 2005-04-22 | ![]() |
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