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Mentions d'honneur

Cérémonie de remise des prix en l’honneur des récipiendaires de la mention d’honneur de l’Ombudsman

Le 24 mars 2005

Pascale Boulay : Bienvenue à tous. Bienvenue à la cérémonie de remise des prix de l’Ombudsman des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale 2005. Mon nom est Pascale Boulay. Je suis enquêteuse au Bureau de l’Ombudsman et je serai votre hôtesse cet après-midi. Je suis honorée de participer à la cérémonie qui reconnaît un si grand nombre de membres de la communauté de la défense pour leur excellence, leur sens de l’éthique et la résolution de plaintes. Premièrement, j’aimerais vous présenter les membres du comité consultatif de l’Ombudsman, qui ont eu la tâche difficile de l’aider à choisir les récipiendaires de cette année : Ed Ratushny, président du comité, le Lieutenant-général Michael Caines, M. Thomas Hoppe, M. Mike Spellen, l’Adjudant chef Camille Tkacz et le Brigadier général Pat Brennan qui, pour raison majeure, ne peuvent être présents aujourd’hui. J’aimerais aussi saluer M. Bill Tanner, l’un de nos vétérans de la Seconde Guerre mondiale.

Vous remarquerez que vos trousses contiennent des renseignements au sujet de l’artiste autochtone qui a conçu les prix. Le prix est désigné sous le nom de « Vérité ». Il représente les valeurs qui tiennent à cœur aux Canadiens, y compris l’honnêteté et l’intégrité. Nous avons choisi ce prix, car l’un des rôles clés du Bureau de l’Ombudsman est de rechercher, de trouver et de dire l’absolue vérité, même si nous savons que la vérité peut parfois faire mal. Elle peut être insaisissable. Les faits peuvent être compliqués, mais tous nos récipiendaires aujourd’hui sont des marchands de vérité et ils ont suivi le chemin de l’éthique vers la réussite.

Aussi, sans plus attendre, car je sais que vous êtes impatients, j’invite le premier Ombudsman de la Défense nationale et des Forces canadiennes à s’avancer et à présenter les mentions d’honneur. Ladies and gentlemen, Mr. André Marin. Mesdames et messieurs, Maître André Marin.

André Marin : Merci bien. Nous sommes ici cet après-midi pour rendre hommage à huit personnes spéciales, qui représentent les membres civils et militaires de la communauté de la défense de tout le pays. Grâce à leurs réalisations hors du commun, ces personnes ont donné un renom à l’ensemble de l’organisation. Il n’est pas facile de travailler selon une éthique. En fait, dans le cadre de mon travail, je rencontre de nombreux problèmes, mais pour chaque problème qui survient, il existe une solution équitable. Il y a toujours quelqu’un qui est là et qui désire faire ce qui convient, ce qui se doit. Peu importe que quelqu’un prône la justice pour beaucoup, qu’il s’occupe de ceux qui sont dans le besoin ou qu’il envisage une façon novatrice d’être utile à d’autres. Ce qui compte c’est la compassion, la conscience et la conviction selon laquelle cette personne agit. Je suis ici pour vous dire que ces huit personnes exceptionnelles ont agi. Elles ont joué des rôles importants en servant la communauté civile et militaire. Vous pouvez voir d’emblée de quelle façon elles contribuent à solidariser la communauté.

J’ai créé ces mentions d’honneur en l’an 2002, afin de donner à l’Ombudsman la chance de reconnaître l’excellence dans la grande communauté de la défense. Cette année, nous avons eu plus de nominations que jamais auparavant. On trouve donc un nombre sans précédent de récipiendaires. Je crois qu’il s’agit là du reflet de la plus grande sensibilité à l’égard de l’intégrité et de l’honneur associés à notre organisation. J’espère que c’est un signe que la croissance se poursuivra. J’aimerais remercier tout particulièrement les membres de mon comité consultatif qui m’ont aidé dans la sélection des gagnants cette année.

Bon nombre d’entre vous savez qu’il s’agit de la dernière cérémonie que je préside et, c’est donc un réel plaisir pour moi de présenter les prix à ces personnes spéciales, avant d’occuper mon nouveau poste. Je voudrais dire qu’en tant qu’Ombudsman je suis profondément conscient que les gens qui s’adressent à mon bureau ne le font pas en général pour faire l’éloge de l’organisation. Il y a des gens qui ont besoin d’aide; ils ont besoin d’assistance et je considère cette partie du travail comme très sérieuse en tant que défenseur de la justice dans l’organisation. Par contre, je n’oublie pas la vue d’ensemble. Il s’agit d’une organisation fière, qui travaille très fort à faire ce qui convient et, une fois par année, cette cérémonie me donne une occasion où il n’est question que de bonnes nouvelles et de faits positifs. Je veux que tous dans cette salle sachent, je m’en rends compte chaque jour, que des choses merveilleuses se produisent dans l’organisation et mon travail en tant qu’Ombudsman a été de sensibiliser et d’encourager davantage les bonnes choses, d’essayer de pousser l’organisation à améliorer ce qui doit l’être.

Alors, sans plus tarder, j’aimerais poursuivre aujourd’hui avec ces prix, qui nous parlent de huit personnes qui ont surpassé de loin les exigences du travail accompli et nous leur en sommes reconnaissants. Je vais commencer avec la mention d’honneur pour la résolution de plaintes. Cette nomination a été créée pour reconnaître les individus et les groupes de la communauté du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes, qui ont fait preuve d’aptitudes exceptionnelles à régler des problèmes et des plaintes. Il me fait plaisir de vous présenter notre premier récipiendaire, Monsieur Clément Laforce dont la carrière en recherche l’a mené sur plusieurs routes et maintenant, sur celle-ci.

Clément Laforce : Merci bien, Monsieur Marin. Au nom de tous ceux qui ont participé à l’élaboration de ce dossier et aux recherches qui s’y rapportent, je vous remercie. J’aimerais aussi vous remercier d’accepter cette partie de notre histoire et d’affecter votre personnel. Ce fut un plaisir de travailler avec Suzanne. Merci beaucoup, de même qu’à Bill.

André Marin : Avant de passer à la prochaine nomination, j’aimerais seulement préciser la contribution de Monsieur Laforce. C’est un lauréat de la mention d’honneur pour la résolution des plaintes. Clément Laforce est l’exemple parfait de l’esprit de cette mention. Ses recherches sur les essais d’agents de guerre chimiques à Suffield, pendant la Seconde Guerre mondiale, ont non seulement contribué à faire avancer l’enquête de l’Ombudsman, mais ont également aidé plusieurs anciens combattants et leur famille à composer avec les effets de cette triste période de notre histoire. Son esprit de collaboration et sa volonté de fournir des renseignements ont été exceptionnels, en contraste avec les refus, l’indifférence et l’attitude défensive, qui ont vivement caractérisé les efforts de nombreuses personnes qui ont tenté d’enquêter sur ce dossier.

Monsieur Laforce est obligeant, dévoué, sensible, efficace et possède un merveilleux sens de l’humour. C’est un plaisir de travailler avec lui. De plus, sa prévenance, ses recherches minutieuses et le niveau de service que lui et son personnel fournissent aux personnes qui communiquent avec lui, en recherche et en développement pour la Défense canadienne, témoignent de son dévouement envers tous les membres de la grande famille de la Défense. Sans sa contribution, nous n’aurions jamais pu enquêter sur les essais d’agents chimiques et nous aurions été incapables de mettre sur pied le programme d’indemnisation, qui a été créé par la suite.

Donc, nous vous saluons et nous passons au prochain récipiendaire. C’est le Major Louis St-Laurent, qui a toujours fait preuve de bienveillance et de compassion dans le cadre de son travail. Le Major Louis St-Laurent est le lauréat de la mention d’honneur pour la résolution de plaintes. Lorsqu’il travaille au centre pour le soutien des militaires blessés ou retraités et leur famille, le Major Louis St-Laurent fait preuve d’une volonté exceptionnelle d’aider les clients. Il leur prête une oreille attentive et constitue pour eux un point de contact amical.

Le dévouement dont il fait preuve à l’égard des clients va bien au-delà de ses fonctions. Il n’hésite pas à faire un pas de plus pour ses clients. Il passe beaucoup de temps à écouter ceux qui sont dans le besoin et à prodiguer des conseils judicieux. Grâce à sa vaste connaissance de la bureaucratie de la Défense nationale et à son attitude positive, il peut souvent trouver des fonds pour conseiller et soutenir les personnes dans le besoin. Il lui est arrivé d’organiser une campagne de financement, pour un homme en détresse, afin de lui permettre de suivre d’autres séances de counseling, en plus de celles qui sont normalement approuvées. De par ses actions, le Major St-Laurent incarne le principe objectif du ministère de la Défense nationale, c’est-à-dire les gens avant tout. Félicitations.

Major Louis St-Laurent : Dans un premier temps, j’aimerais remercier Maître Marin et son équipe. Je dois avouer que j’ai été un peu surpris d’apprendre que j’avais été sélectionné. J’ai toujours pensé que je faisais mon travail très discrètement. J’ai dû faillir quelque part. J’ai eu le privilège de travailler avec les membres des Forces canadiennes et leurs familles et de les soutenir au cours des 24 dernières années. J’ai eu le privilège particulier de soutenir les militaires blessés et de les assister, de même que leurs familles, au cours des cinq dernières années. Ainsi, je dois dire qu’il s’agit d’un travail qui exige beaucoup. Bien qu’une grande partie de nos activités se déroulent en privé, en toute confidentialité, toujours derrière une porte close. Je dois vous dire que ceci se produit, même au moment où nous parlons. L’une des raisons pour lesquelles mes collègues et moi même sommes en mesure de bien accomplir notre travail, est que nous jouissons d’un grand soutien, du plein soutien de nos supérieurs et de nos dirigeants, à tous les niveaux. Si ce soutien venait à manquer, nous ne pourrions plus faire notre travail. En terminant, j’aimerais mentionner à mes collègues, mes collègues de travail, qu’ils ont tout autant de mérite que moi. J’accepte alors ce prix de mention en leur honneur. Merci.

André Marin : La mention pour le sens de l’éthique reconnaît les personnes ou les groupes dans la communauté du MDN/des FC qui préconisent l’intégrité, l’honnêteté, la justice et l’ouverture d’esprit en faisant preuve d’un sens de l’éthique exemplaire. Notre première récipiendaire, pour cette nomination, est Madame Annie Côté. Madame Côté est la lauréate de la mention d’honneur pour le sens de l’éthique. Annie Côté est connue dans la 3e Escadre Bagotville pour son intégrité, son dévouement et son honnêteté sans bornes. Non seulement elle est une source d’inspiration pour les gens qui l’entourent, mais elle est également un exemple de courage et détermination.

Par exemple, grâce à ses qualités de motivatrice, elle a formé une équipe, son équipe, elle a convaincu son équipe d’adopter une approche novatrice à l’égard du service à la clientèle, ce qui a eu pour effet d’améliorer le bien être de tous les membres civils et militaires de l’Escadre. Visionnaire, Annie Côté saisit toutes les occasions qui s’offrent à elle d’améliorer la qualité de vie des membres de la Défense nationale. Quelle que soit la tâche à accomplir, elle fait preuve d’un sens moral exemplaire. En mettant à profit son expertise et son ouverture d’esprit, elle est un modèle pour son entourage. Annie Côté a sans contredit aidé les membres de la Défense nationale à s’épanouir, grâce à ses actions et ses initiatives. Nous saluons le dévouement exceptionnel d’Annie Côté.

Annie Côté : Tout d’abord, j’aimerais vous dire à quel point je suis heureuse d’être ici cet après-midi. Ça me fait vraiment chaud au cœur. Je voudrais remercier Monsieur Marin, ainsi que toute son équipe de sélection, toutes les
personnes qui ont contribué à cette sélection, le commandant de la 3e Escadre, de même que mes collègues de travail. Je suis certaine que sans vous et sans l’équipe qui travaille à mes côtés dans les programmes de soutien, je ne serais pas ici. En terminant, je voudrais vous dire que c’est un privilège pour moi de faire partie de cette équipe et de travailler avec les gens formidables des Forces canadiennes. Merci.

André Marin : David Eisenhaur a remporté la mention élogieuse pour son sens de l’éthique. Il a parcouru toute la distance depuis la côte Est du Canada pour se joindre à nous. Pendant plus de deux décennies, il a clairement démontré son dévouement à la promotion de l’éthique dans la fonction publique. Parmi ses réalisations, Monsieur Eisenhaur est le coauteur d’un plan d’éthique à long terme pour les FMAR(A) (ph.), qui est sain sur le plan opérationnel et facile à mettre en œuvre de façon juste et honnête. Sa promotion dynamique de l’ouverture d’esprit et de l’honnêteté ont convaincu à la fois les cadres et la main d’œuvre. Il a aussi élaboré le plan de mise en œuvre de l’éthique de la Défense, qui souligne l’importance de reconnaître et de féliciter les employés qui démontrent un comportement éthique. Monsieur Eisenhaur mène par l’exemple. Il est un participant clé de la semaine de promotion de l’éthique, dans sa formation. De même, il favorise les séances de sensibilisation à l’éthique de l’unité, où l’on discute des dilemmes et des questions, dans un milieu instructif et ouvert. En conséquence, il est perçu comme un défenseur et un leader dans le domaine de l’éthique. Il convient donc que Monsieur Eisenhaur soit reconnu pour ses efforts visant à faire en sorte que le ministère de la Défense serve d’exemple pour ce qui est du soutien administratif de l’éthique. Nous saluons et nous félicitons Monsieur David Eisenhaur pour son engagement hors du commun.

David Eisenhaur : Je vous remercie Monsieur Marin. De mon côté, je me considère privilégié d’avoir eu le soutien du leadership et de mes collègues de travail, au ministère de la Défense, au cours des 20 dernières années. J’ai eu le privilège d’avoir des mentors qui m’ont aidé, pendant toutes ces années, et je crois que c’est un reflet de leur leadership. Merci beaucoup.

André Marin : La prochaine récipiendaire est Madame Anne Pennington, qui vient d’un milieu civil riche. Anne Pennington remporte une mention élogieuse pour son éthique. Elle est un véritable parangon de l’éthique. Elle fait preuve d’une compassion sans précédent et d’un désir de faire une différence dans le monde, en plus d’être très active dans de nombreuses œuvres humanitaires. Madame Pennington prêche par l’exemple dans tous les aspects de sa vie. À son travail, dans le 426e Escadron, elle est une employée irremplaçable et dévouée. Au cours de ses années avec l’escadron, elle a guidé des centaines de membres du personnel et d’étudiants. Elle est aussi active dans le groupe consultatif sur l’équité en matière d’emploi de la 3e Escadre Trenton. Elle a contribué à la résolution de nombreux problèmes interpersonnels. Néanmoins, sa ferveur en matière d’éthique ne s’arrête pas à son lieu de travail. Madame Pennington est très active dans le cadre de différents programmes sociaux et collèges communautaires, dont les avantages dépassent largement sa sphère d’influence immédiate. En tant que membre progressiste de son unité, elle est généreuse et fait valoir une éthique qui améliore grandement la vie et le moral dans son unité. Madame Pennington est vraiment une inspiration pour tous ceux qui l’entourent. Nous saluons Anne Pennington et nous la félicitons pour son engagement hors du commun.

Anne Pennington : Je remercie Monsieur Marin et son personnel qui a tant travaillé pour rendre possible cette merveilleuse journée et, en m’excusant auprès de tous ceux ici qui pensent différemment, je tiens à préciser que je travaille pour la meilleure unité dans les Forces armées canadiennes, le 426e Escadron. Je remercie le Major Kevin McDonald et l’Adjudant chef Eric Ginglis (ph.) qui ont rendu cette journée possible et tous les gens avec qui j’ai travaillé pendant presque 30 ans. J’aimerais dire un gros merci au Major Dave Cochran et à Steve Veillette, qui sont venus ici pour que cette journée soit vraiment très spéciale, ainsi que ma mère et mon mari, qui m’ont soutenue et contribuent à ma réussite. Merci.

André Marin : J’aimerais vous présenter le Premier maître de 2e classe, Allan Walker, qui est venu d’aussi loin que la côte Ouest du Canada afin d’être avec nous aujourd’hui. En reconnaissance de ce dévouement exemplaire aux valeurs que sont l’intégrité, l’honnêteté, la justice et l’ouverture d’esprit, le Premier maître de 2e classe Allan Walker mérite la mention élogieuse pour l’éthique. Tout au long de sa carrière de 22 ans dans la Marine, le Premier maître de 2e classe Walker s’est distingué par son dévouement à l’éthique. Prêchant par l’exemple, il a gagné le respect de ses supérieurs et de ses subalternes.

Sa nomination a été proposée par deux de ses subalternes du NCSM Regina. Il a fait grand honneur aux Forces canadiennes. En véritable leader, il a toujours fait passer ses subalternes en premier. Il est devenu un modèle de comportement pour ceux qui servent sous lui. Responsable du perfectionnement de plus de 30 militaires, le Premier maître de 2e classe Walker a montré à ses subalternes comment atteindre une norme plus élevée en se faisant le mentor de l’éthique. Grâce à son encadrement et à son inspiration, il s’assure que chaque personne peut réaliser son plein potentiel. Le Premier maître de 2e classe Walker est dévoué aux Forces canadiennes et, au cours des années, il a adapté son leadership à la nouvelle génération de militaires. Ainsi, les Forces canadiennes continueront de récolter les bénéfices de son leadership pendant les années à venir. Nous saluons le Premier maître de 2e classe Allan Walker et nous le félicitons pour son engagement hors du commun.

Allan Walker : Je remercie Monsieur Marin et son personnel pour la création d’un prix aussi important. Personnellement, je crois qu’il est important de reconnaître ceux qui se fixent des normes élevées, qu’il s’agisse de l’éthique ou du leadership et, face aux deux subalternes qui travaillent pour moi, les Officiers mariniers Chris Carnall et Sharon Slenders, ainsi qu’au commandant du NCSM Regina, le Capitaine de frégate Sipos, qui les a soutenus, j’éprouve un sentiment d’humilité du fait qu’ils ont proposé ma candidature à cet égard. Merci beaucoup.

André Marin : Notre prochain récipiendaire est l’Adjudant-chef Albert Goch, qui devait se joindre à nous de Winnipeg, en Alberta. Malheureusement, il a dû annuler de façon inattendue. Il obtient une mention élogieuse pour l’éthique. Tout au long de sa carrière de 35 ans dans la Force régulière, il s’est préoccupé, sans faiblir, de tous les membres des FC, ce qui lui a valu le respect général des militaires et des employés civils. Il a travaillé inlassablement avec les Anciens Combattants, le personnel médical civil ainsi que le Bureau de l’Ombudsman afin d’obtenir et de maintenir des soins de soutien, avec considération, pour le personnel blessé revenant des opérations. L’Adjudant-chef Goch incarne les valeurs et l’éthos des Forces canadiennes. Nous le saluons et nous le félicitons pour son engagement hors du commun et nous lui ferons parvenir son prix.

Monsieur Pierre Lessard, un autre récipiendaire de la mention élogieuse pour l’éthique, n’a pu se joindre à nous. Il nous a fait parvenir un message disant qu’il était conscient du danger d’affronter la colère de sa femme s’il annulait leur voyage en Nouvelle-Zélande. Fidèle à ses valeurs, Pierre Lessard applique des principes de saine gestion fondés sur l’intégrité, la justice et l’équité. C’est un homme d’une intégrité remarquable. Son honnêteté et sa sincérité ont exercé une influence positive sur son entourage en donnant une orientation et une vision à la recherche et au développement pour la Défense canadienne. Il a marqué l’organisation à jamais. Nous saluons le dévouement exceptionnel de Pierre Lessard. Je cède maintenant ma place sur le podium à Pascale, notre hôtesse.

Pascale Boulay : Merci, Maître Marin. Mes félicitations à tous les gagnants. Je suis heureuse de souligner la présence parmi nous aujourd’hui de notre invité d’honneur, le Chef d’état major de la Force maritime, le Vice-amiral Bruce McLean. Nous avons aussi un invité spécial, un homme de distinction, qui a fait sa marque dans le monde des relations nationales et internationales, un homme dont l’engagement dans les dossiers mondiaux témoigne de ses capacités. Nous savons qu’il partage notre fierté à l’égard des hommes et des femmes, des civils et des militaires, qui servent si bien leur pays. C’est un privilège pour moi de vous le présenter. Je vous invite à vous joindre, pardon, je vous invite à vous joindre à moi pour accueillir l’honorable Bill Graham, ministre de la Défense nationale.

Bill Graham : Merci beaucoup. Collègues de la Chambre des communes et du Sénat, Vice amiral McLean, membres de nos Forces canadiennes, récipiendaires de prix remarquables, je tiens d’abord à exprimer mes félicitations à l’Ombudsman qui a eu l’idée de présenter ces prix. Je crois que, c’est vous qui avez dit, chef, qu’il est bon qu’on nous rappelle la nécessité de l’excellence. Je me suis toujours rappelé ce que Colin Powell a écrit dans son livre, quelque chose qui ressemble à ceci : « Si vous voulez parvenir à l’excellence dans les grandes choses, vous devez prendre cette habitude en toutes choses. » L’excellence n’est pas une exception. C’est une attitude courante et je crois, si je peux m’exprimer ainsi, André, que l’idée du Bureau de l’Ombudsman visant inculquer un sens de l’excellence et à reconnaître les gens qui font un travail très difficile est vraiment bonne.

Je sais que les gens ici ont travaillé dur, dans des circonstances souvent complexes et très difficiles, afin de faire de leur mieux pour obtenir justice et tirer le meilleur parti possible de nos Forces. En intégrant la notion de justice dans nos forces, en fait, nous renforçons celles ci car nous nous rassemblons en tant que famille et nous faisons les plus grands efforts possibles pour résoudre les problèmes dans les Forces, de façon à ce qu’elles soient plus efficaces pour le Canada, puisqu’elles agissent pour le pays. C’est une grande fierté pour moi d’avoir eu la possibilité de devenir ministre de la Défense dans ce pays. Je n’occupe ce poste que depuis peu, mais croyez-moi, j’ai appris quelque chose sur l’excellence des Forces et sur la façon dont nous nous efforçons, tous ensemble, d’en faire les meilleures forces militaires du monde, et je crois qu’elles le sont.

Ainsi, j’aimerais me joindre à vous pour féliciter les récipiendaires des prix de l’Ombudsman, les mentions élogieuses pour l’éthique et pour la résolution de plaintes, deux catégories que vous avez établies pour nous permettre de comprendre la nature du rôle de l’Ombudsman, l’éthique et la résolution de plaintes, ainsi que la façon dont nous pouvons les rapprocher. Ainsi, vos réalisations sont un réel reflet des valeurs que les équipes de la Défense canadienne s’efforcent de respecter et, par vos actions, vous nous aidez à promouvoir un lieu de travail positif, respectueux et éthique. Félicitations à vous et merci pour le travail que vous avez accompli dans les Forces et enfin, pour tous les Canadiens.

Je tiens aussi à profiter de cette occasion pour féliciter André Marin, avant qu’il parte pour ma ville natale, Toronto. Il se trouve que je sais, je ne suis pas certain qu’il se retrouve dans un lieu où le Bureau de l’Ombudsman actuel se trouve, mais j’enseignais à l’Université de Toronto, juste de l’autre côté de la rue, alors j’ai quelques connaissances à ce sujet, l’un de mes anciens amis, un condisciple, a déjà occupé ce poste. Alors j’apprécie le fait qu’il occupe un poste aussi important pour la province d’Ontario, pour les gens de cette province et je veux lui souhaiter bonne chance dans l’exercice de ces fonctions.

André, vous avez rendu de précieux services à nos militaires, à nos employés civils et à notre organisation. Votre équipe a traité et résolu des milliers de plaintes et d’enquêtes. Vous étiez le premier Ombudsman de nos forces armées et, avec votre soutien, le personnel a accompli le travail avec habileté, avec une détermination inébranlable. Le bureau que vous avez mis sur pied avec tant de zèle a joué un rôle important dans l’amélioration de la qualité de la vie des hommes et des femmes au sein du Ministère et des Forces canadiennes. Vous n’avez jamais eu peur de parler franchement. Ça, c’est super, c’est certain, même si certaines déclarations ont pu en froisser quelques-uns, peut-être de temps en temps même des ministres. Si on est capable d’être froissés, nous, les ministres, après toutes les attaques dont nous sommes l’objet à la Chambre des communes, par des députés comme M. Bachand, qui est là, mais même avec l’expérience que nous avons, nous sommes tous sensibles au bien-être de nos forces armées et vous, André, avez toujours fait ce que vous faites dans l’intérêt de nos militaires et de nos employés.

Aussi, je vous remercie sincèrement et vous souhaite la meilleure chance dans l’avenir. Je sais que vous investirez la même énergie que vous avez consacrée à ce travail, au service des gens de l’Ontario. J’aimerais vous faire une courte présentation mais auparavant, je vais prendre un moment pour remercier Barbara Finley, qui est ici avec nous. Votre directrice des opérations. Elle a accepté de prendre le rôle d’Ombudsman intérimaire pendant que nous vous cherchons un successeur approprié. C’est un rôle important dans nos Forces et je veux vous assurer que nous comblerons ce poste (inaudible) de façon tout à fait professionnelle. Nous trouverons la meilleure personne possible pour prendre la relève et faire le travail que vous avez accompli avec une aussi grande compétence. Alors si je le peux, j’aimerais vous faire une présentation. Oui, pour vous.

André Marin : Eh bien! Merci beaucoup Monsieur le Ministre. Je suis très touché de vos bons mots. Je sais que vous êtes chargé du portefeuille depuis peu, mais certainement, vous vous êtes déjà démarqué en tant qu’ami des soldats en première ligne. Nous avons porté à votre attention plusieurs cas où les gens se sont heurtés à la bureaucratie pendant un certain nombre d’années, et vous avez été en mesure de traiter ces dossiers. Je suis conscient que le ministre de la Défense nationale se trouve dans une position très délicate, au sens où le Ministre doit apporter son soutien à la chaîne de commandement, aux militaires et en même temps, ajouter vos réponses aux rapports, aux recommandations et aux conclusions de l’Ombudsman. Cela demande une grande habileté, afin d’être en mesure de concilier les deux, mais c’est faisable et vous avez montré que vous en êtes capable.

Je crois que le Bureau a la conviction que vous continuerez à le faire et que, lorsque le Bureau présente les conclusions, les recommandations ou le rapport, rédigé par l’Ombudsman, parce qu’il s’agit du Bureau de l’Ombudsman, il y a 50 personnes derrière qui croient à la cause, qui travaillent très dur et dont la seule motivation est de faire ce qui convient, parce que le soldat a une seule voix, sans égard au niveau de compétence de la chaîne de commandement, qui est une hiérarchie disciplinée. C’est ce qui est nécessaire pour diriger les militaires, mais cela signifie aussi qu’il y a une notion de loyauté à l’égard de la chaîne de commandement. Ainsi, lorsque quelqu’un le fait, qu’il se rend au Bureau de l’Ombudsman et qu’on tire des conclusions, vous devez savoir que ces conclusions visent à améliorer le sort des soldats. Comme je l’ai dit, vous vous êtes déjà démarqué par votre esprit de décision dans ces dossiers. Je peux seulement vous encourager à poursuivre et à travailler avec les militaires, en n’oubliant pas que le bureau des militaires, (inaudible) peut être 50 personnes seulement, est là pour les soldats en première ligne. Alors je vous remercie beaucoup, Monsieur le Ministre.

Pascale Boulay : Merci, Maître Marin et merci à vous, Monsieur le Ministre Graham. Je crois que votre discours à cette occasion peut tous nous inspirer. Sur ce, j’aimerais inviter tous les récipiendaires à profiter de l’occasion pour prendre des photos avec le Ministre, avec l’Ombudsman et le Chef d’état major de la Force maritime, Monsieur DeVries. Le photographe sera là pour vous aider. À chacun, merci d’avoir participé à ces célébrations spéciales et n’hésitez pas à vous détendre, à prendre des rafraîchissements, pendant que vous offrez vos meilleurs vœux à nos personnes honorées. Une fois encore merci à tous.

 
 
Mise à jour : 2005-04-04 Haut de la page Avis importants