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![]() Communiqué de pressePour diffusion immédiateL’Ombudsman du MDN et des FC demande qu’on mette sur pied un centre de traitement du stress à l’extérieur des bases militairesOTTAWA, le 17 décembre 2002 – L’Ombudsman de la Défense nationale et des Forces canadiennes, André Marin, exhorte les Forces canadiennes à permettre aux soldats qui souffrent de traumatismes liés au stress opérationnel (TSO) de se faire soigner à l’extérieur des bases militaires. M. Marin a découvert que certains soldats ne vont pas chercher l’aide dont ils ont besoin parce qu’ils craignent d’être vus sur la base. « Dans les Forces canadiennes, les personnes qui sont aux prises avec un traumatisme lié au stress opérationnel ont souvent honte et font l’objet de soupçons, a-t-il affirmé. Bien sûr, il est important d’inciter les soldats blessés à se faire soigner le plus tôt possible. Je suis déconcerté et préoccupé par le fait qu’on ne progresse pas à ce chapitre. » En février dernier, M. Marin a recommandé aux FC de mettre sur pied un centre de traitement des traumatismes liés au stress à l’extérieur d’une base militaire pour une période d’essai. Aujourd’hui, il a publié son rapport de suivi intitulé : Examen des mesures du MDN et des FC relatives aux traumatismes liés au stress opérationnel, qui porte sur la façon dont les Forces armées soignent les soldats qui sont victimes du syndrome du stress post-traumatique et d’autres traumatismes liés au stress opérationnel depuis la publication de son rapport en février dernier. La plupart des recommandations formulées dans le rapport initial ont été acceptées par les Forces armées. « Lorsque je vois à quel point les leaders supérieurs sont déterminés à améliorer la situation, cela m’encourage, a signalé M. Marin. Maintenant, je vais m’intéresser à la façon dont cet engagement se traduit en améliorations concrètes. » M. Marin reconnaît qu’il faut du temps pour apporter des changements dans une organisation de la taille du ministère de la Défense nationale, mais il croit qu’il faut agir plus que jamais. Dans son rapport de suivi, M. Marin indique qu’il était content de voir qu’on avait mis en œuvre des initiatives de réduction du stress à l’intention des soldats qui ont servi en Afghanistan, comme la période de décompression sur l’île de Guam et la réintégration progressive des membres dans leur famille. Il félicite aussi les responsables du projet de Soutien social aux victimes de stress opérationnel, dans lequel les pairs fournissent des conseils et une formation au sujet des traumatismes liés au stress, et il conseille vivement aux chefs de continuer à soutenir le projet. L’an dernier, M. Marin a effectué une enquête exhaustive
sur le traitement systémique des membres des FC atteints du syndrome
de stress post-traumatique. Il a formulé 31 recommandations au
sujet d’un éventail de questions, notamment la formation,
l’éducation, le soutien aux unités, l’épuisement
professionnel des soignants, la confidentialité des renseignements
médicaux, etc. Le rapport, intitulé Traitement systémique
des membres des FC atteints du SSPT, a été publié
le 5 février 2002. |
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