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![]() Communiqué de pressePour diffusion immédiateOn doit immédiatement sensibiliser les soldats aux traumatismes liés au stress opérationnelWINNIPEG (Le 6 mars 2003) --- L'Ombudsman militaire, André Marin, recommande que les troupes actives sur le terrain reçoivent immédiatement une formation sur les traumatismes liés au stress opérationnel (TSO). « Étant donné l'intensité du déploiement actuel de nos troupes, cette question fait l'objet d'un besoin pressant et doit constituer une priorité absolue. » Aujourd’hui M. Marin a publié un rapport intitulé Déraillement : Un char ridiculise les personnes atteintes de traumatismes liés au stress opérationnel, reposant sur une enquête menée à la suite d'une plainte concernant un char appelé le « train fou ». Sur le char, qui prenait la forme d'un train remorquant une cage, figuraient des écriteaux sur lesquels étaient écrits « CT 01 » et « PROCHAIN ARRÊT, CÔTÉ NORD ». Le char prenait part aux célébrations annuelles d'avant la Coupe Grey du deuxième bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry (2 PPCLI), le 22 novembre 2002. L'Ombudsman en est venu à la conclusion que le char ayant pris part aux célébrations, connues sous le nom de Coupe Grey française, représentait le « train fou », dans lequel bon nombre de spectateurs ont vu une allusion péjorative aux membres atteints de TSO qui se rendent du côté nord de la base pour recevoir des traitements. « Je suis déçu de constater que des soldats aient choisi de tourner des confrères en dérision en concevant un char d'aussi mauvais goût. Les TSO sont une très grave maladie et, à ce titre, devraient être traités en conséquence », a souligné M. Marin. L'Ombudsman a également conclu que l'enquête interne menée par les Forces à la suite de l'incident avait été inadéquate. Il a préparé un protocole d'enquête pour guider de futures interventions de cette nature. « J'utiliserai à l'avenir le protocole pour évaluer la qualité des enquêtes menées par les Forces canadiennes », a prévenu M. Marin. « On doit prendre au sérieux les plaintes de cette nature, a ajouté M. Marin, qu’elles soient portées par les personnes directement touchées ou qu'un tiers le fasse pour elles. » L'année dernière, M. Marin a mené deux enquêtes exhaustives sur le traitement systémique des membres des Forces canadiennes atteints du syndrome de stress post-traumatique et d'autres TSO. Il a formulé un total de 31 recommandations sur un large éventail de questions, y compris la formation, l'éducation, le soutien des unités et la confidentialité des renseignements médicaux. On peut consulter tous les rapports en ligne à l'adresse suivante
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