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Communiqué de presse

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

N'abandonnez pas à leur sort les patients atteints du SSPT : L'Ombudsman

OTTAWA (le 12 septembre 2003) — L'Ombudsman André Marin a aujourd'hui rendu public un rapport dans lequel il recommande aux Forces canadiennes de faire davantage pour éviter que les services aux patients ne souffrent en cas de changement de fournisseurs de soins.

Selon ce qu'a constaté l'Ombudsman, on a omis de prendre des mesures précises pour assurer la continuité des soins de quelque 60 patients du Centre de soins pour trauma et stress opérationnels de Halifax (CSTSO). Leur médecin, une psychiatre civile, traitait des membres atteints de traumatismes liés au stress opérationnel, comme le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), quand son contrat a été soudainement résilié. En vertu de la position adoptée au départ par l'armée, elle n'allait plus pouvoir traiter ses patients. De la même façon, on a mis un temps considérable à informer ses patients de la situation, ce qui a suscité beaucoup de confusion et d'inquiétude parmi ces derniers, dont beaucoup sont dans une situation très fragile.

Des enquêteurs de l'Ombudsman sont intervenus sans délai pour faire en sorte que les patients concernés continuent de recevoir des traitements, y compris de la part de la psychiatre dont le contrat avait été résilié, s'ils le souhaitaient.

La continuité des soins revêt une importance particulière pour les patients atteints de traumatismes liés au stress opérationnel. Des membres ont déclaré à des enquêteurs qu'ils avaient perdu confiance en la capacité de l'armée de s'occuper d'eux en raison de l'ignorance dans laquelle on les avait laissés relativement à la situation de leurs soins.

« Les patients qui souffrent du SSPT ont mis beaucoup de temps à nouer des liens de confiance avec leurs fournisseurs de soins, écrit Me Marin dans son rapport. Ils ont droit à des explications et doivent comprendre pourquoi les modalités de leur traitement doivent être modifiées. Ils ont le droit de s'attendre à être mis au courant de ces décisions le plus tôt possible de façon à avoir le temps de s'adapter à la nouvelle situation. Quand on ne planifie pas bien les changements qui visent le traitement des patients qui souffrent du SSPT, on provoque un stress et une confusion inutiles. »

« De nombreuses personnes atteintes de traumatismes liés au stress opérationnel hésitent beaucoup avant ne serait-ce que de demander l'aide d'un médecin, ainsi que je l'ai mentionné dans des rapports antérieurs, déclare Me Marin. En fait, des données récentes de Statistique Canada révèlent que de 35 à 50 % des militaires éprouvant des symptômes de maladie mentale ne sont pas traités. »

« Nous voulions éviter que les membres qui ont eu le courage de demander de l'aide subissent les contrecoups de conflits dans le cabinet de leur médecin. » Il invite l'armée à se donner pour politique de tenir compte de l'impact des changements de personnel sur les patients afin d'éviter que de telles situations ne se reproduisent. Me Marin est heureux de constater que l'armée ait rétrospectivement admis qu'on « aurait pu ainsi élaborer un plan de transition mieux structuré et consulter un peu plus les patients touchés ». Le lgén Couture, sous-ministre adjoint responsable des ressources humaines de l'armée, a ordonné l'élaboration d'une politique officielle concernant la transition des fournisseurs de soins.

Dans son rapport, l'Ombudsman formule également quelques recommandations pour améliorer le règlement des conflits en milieu de travail entre les entrepreneurs civils et les membres du personnel militaire qui travaillent côte à côte au CSTSO de Halifax, notamment l'établissement d'un cadre définissant clairement les rôles respectifs des entrepreneurs et des membres du personnel militaire, une meilleure compréhension des mécanismes de règlement de conflit offerts aux fournisseurs de soins de santé à contrat et une modification du mandat de l'Ombudsman en vertu de laquelle des entrepreneurs qui travaillent en étroite collaboration avec des militaires pourraient porter plainte auprès de l'Ombudsman relativement à des questions ayant une incidence directe sur le bien-être des militaires.

Le rapport de l'Ombudsman, intitulé Conflit de travail au Centre de soins pour trauma et stress opérationnels de Halifax, est accessible en ligne .

Personne-ressource :

Barbara Theobalds
Directrice des communications
Bureau de l'Ombudsman
Tel.: (613) 992-6962

 
 
Mise à jour : 2004-06-07 Haut de la page Avis importants