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Mentions d'honneur

Cérémonie de remise des mentions d’honneur de l’Ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes de 2006

Transcription officielle de la Cérémonie de remise de Mentions d’honneurs qui eut lieu le 7 juin 2006 sur la Colline parlementaire

Gaston Boisvert : Bonjour à tous nos invités. Je tiens à vous souhaiter la bienvenue à la Cérémonie de remise des mentions d’honneur de l’Ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes. Je m’appelle Gaston Boisvert. Je travaille comme enquêteur auprès du Bureau de l’Ombudsman et je serai votre maître de cérémonie cet après-midi. Nous sommes vraiment très heureux que vous ayez tous et toutes pu être des nôtres aujourd’hui pour rendre hommage à six personnes qui ont énormément contribué à la communauté de la défense.

Bonjour, je vous souhaite la bienvenue à la Cérémonie de remise des mentions d’honneur de l’Ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes de 2006. Je m’appelle Gaston Boisvert. Je suis enquêteur au Bureau de l’Ombudsman et j’ai le privilège, le très grand privilège, d’animer la cérémonie d’aujourd’hui.

Nous sommes très heureux d’accueillir aujourd’hui tous ces gens venus souligner l’énorme contribution de six personnes au bien-être de la communauté de la défense. Avant de vous présenter les récipiendaires, je tiens à souhaiter la bienvenue à quelques invités de marque. Nous aimerions vous présenter M. Hiebert, secrétaire parlementaire auprès du ministre de la Défense nationale et le remercier de sa présence parmi nous aujourd’hui. Nous aimerions également remercier les sénateurs et les députés qui ont pris le temps d’assister à notre cérémonie.

En tant que parlementaires, vous avez tous des emplois du temps très chargés, nous le savons. Votre présence ici aujourd’hui témoigne donc de l’importance de ces prix et des contributions des récipiendaires à l’égard du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes. Nous aimerions rendre hommage et remercier de tout cœur le Lieutenant-général Leslie qui représente ici aujourd’hui le chef de l’état-major de la Défense ainsi que les nombreux autres dirigeants militaires et civils qui se trouvent parmi nous, y compris M. Keith Hillier d’Anciens combattants Canada, qui est venu nous aider à rendre hommage aux efforts extraordinaires d’un fonctionnaire de ce Ministère.

Nous tenons également à mentionner les membres du comité consultatif de l’Ombudsman qui est représenté ici aujourd’hui par le président du comité, le Lieutenant-général (retraité) Michael Caines. À l’instar des autres membres du comité consultatif, M. Caines a dû s’acquitter de la tâche difficile d’aider à sélectionner les récipiendaires de la mention d’honneur pour l’éthique cette année. Enfin, nous aimerions également souhaiter la bienvenue aux proches, aux amis et aux collègues des récipiendaires. Nous sommes vraiment heureux que vous ayez pu être des nôtres lors de cette importante cérémonie.

Après la cérémonie, le Lieutenant-général Leslie et monsieur Hiebert ont gracieusement accepté de prononcer quelques mots. Avant de céder la parole à l’Ombudsman, monsieur Côté, j’aimerais vous présenter une invitée très spéciale. Avant de vous présenter M. Côté et de l’inviter à prendre le relais, j’aimerais saisir l’occasion pour présenter une invitée très spéciale, la sculptrice attitrée du Parlement du Canada de 1960 à 1993, Mme Eleanor Milne, dont on reconnaît la main dans plusieurs des décorations, des sculptures et des vitraux dans cette salle et dans d’autres, et qui a eu la gentillesse de se joindre à nous. Nous sommes honorés et touchés par sa présence. Bienvenue, madame.

Alors sans plus tarder, je cède la parole à l’Ombudsman, monsieur Yves Côté qui va donner le coup d’envoi à cette cérémonie.

Yves Côté : Merci beaucoup, Gaston, pour ces paroles d’introduction. M. Hiebert, messieurs les sénateurs et députés, Général Leslie, Général Caines, M. Hillier, personnel militaire des Forces canadiennes, employés de la Défense nationale et des Anciens combattants, invités spéciaux et récipiendaires des prix, c’est pour moi un grand privilège d’être ici aujourd’hui pour saluer l’excellence, l’excellence au sein des Forces canadiennes du ministère de la Défense nationale et aussi l’excellence dans un ministère qui travaille très près de la famille militaire, soit le ministère des Anciens combattants du Canada.

En ma qualité d’ombudsman, je peux vous dire que je me sens très privilégié d’avoir l’occasion de contribuer avec l’équipe que je dirige à l’établissement de changements valables, positifs et durables pour les hommes et les femmes de la communauté de la défense qui investissent une si grande part d’eux-mêmes au service du Canada et des Canadiens.

Depuis que je suis devenu ombudsman, il y a quelque 10 mois, j’ai eu le privilège d’effectuer beaucoup de voyages, et j’ai en fait visité plus de 15 bases et escadres ainsi que d’autres installations de la Défense partout dans le pays, ce qui m’a donné l’occasion de rencontrer des hommes et des femmes des Forces canadiennes, des employés civils du Ministère ainsi que leurs familles.

Je ne saurais vous dire à quel point je suis impressionné. Je suis vraiment impressionné par la communauté de la défense du Canada, par la compétence et la détermination de nos militaires, par l’engagement et le professionnalisme hors pair de nos fonctionnaires et par la fierté, le courage et la force morale des familles de nos militaires. Ce qu’ils contribuent à notre pays et à tous leurs concitoyens est tout simplement remarquable et je tiens à reconnaître les efforts extraordinaires qu’ils déploient et à les en remercier.

J’aimerais également – et c’est très important pour moi, j’aimerais également prendre un moment pour remercier les dirigeants principaux, militaires aussi bien que civils du Ministère et des FC pour le soutien qu’ils ont fourni à notre bureau et à moi personnellement. Ils se sont montrés réceptifs aux changements et ce qui est d’autant plus important, bien entendu, c’est qu’ils tiennent manifestement à cœur le mieux-être de leurs gens et qu’ils soutiennent activement le travail qu’accomplit ce bureau.

C’est la cinquième année que les mentions d’honneur de l’Ombudsman sont octroyées à des personnes qui ont eu un impact significatif sur la communauté de la défense, mais c’est ma toute première occasion en tant qu’ombudsman de présenter ces prix et je dois dire que c’est un honneur que d’être en mesure de rendre hommage à ces six personnes qui sont assises devant vous aujourd’hui pour tout le travail exceptionnel qu’elles ont accompli.

Mais avant de passer à la distribution des prix, permettez-moi de rendre hommage à une ancienne collègue et chère amie qui nous manque à tous beaucoup aujourd’hui. J’ai nommé Liz Hoffman, qui travaillait comme enquêteuse dans notre bureau. Imbue d’un sens profondément enraciné de l’égalité et de la justice sociale, Liz s’est lancée dans le domaine de la protection des droits, travaillant auprès de plusieurs établissements universitaires au fil des ans. Elle a également été un membre fondateur du Forum canadien des ombudsmans. Liz exhalait une force sans pareil, inspirant des changements positifs chez les femmes, les jeunes des FC et les employés civils du Ministère. Pendant tout le temps qu’elle a passé dans notre bureau, et je n’ai pu en témoigner que lors des derniers mois de son mandat, mais pendant tout son temps au bureau, Liz a travaillé sans relâche pour aider à garantir le traitement juste et équitable de centaines et de centaines de membres de la communauté de la défense. Elle a été un modèle et une inspiration pour tous.

Malheureusement, en janvier de cette année, Liz a perdu sa bataille contre le cancer. En l’honneur de Liz qui a dévoué sa vie aux idéaux de notre bureau, nous avons estimé qu’il était approprié de rebaptiser notre mention d’honneur pour la résolution des plaintes en son honneur. À compter d’aujourd’hui, la mention portera le nom de Mention d’honneur Liz Hoffman pour la résolution des plaintes.

Cela dit, je suis ravi de vous présenter une invitée très spéciale, Mme Audrey Nutter, qui est la mère de Liz Hoffman et qui s’est déplacée de Winnipeg pour venir nous aider à rendre hommage à cette personne exceptionnelle que fut sa fille, Liz. Madame Nutter, je ne saurais vous dire à quel point Liz était importante pour nous au bureau. Ce fut un véritable privilège que de travailler avec elle tous les jours. Je vous suis extrêmement reconnaissant de votre présence ici aujourd’hui. Cela représente beaucoup pour notre bureau et pour moi personnellement. Permettez-moi maintenant madame Nutter de vous demander de venir m’aider à distribuer les mentions portant le nom de votre fille. S’il vous plaît.

Notre premier récipiendaire cet après-midi est le Colonel Denis Guérin qui reçoit aujourd’hui la Mention d’honneur pour la résolution de plaintes. Dans le cadre de ses fonctions de conseiller spécial en matière de ressources humaines militaires auprès du sous-ministre adjoint, le colonel Guérin a fait montre d’un engagement remarquable à l’égard de l’équité et a manifesté un profond respect pour le bien-être des membres actuels et des membres anciens des Forces canadiennes.

Déterminé à réagir à des injustices bien réelles, le Colonel Guérin a donné tout son sens à la notion de leadership en misant sur des solutions novatrices pour résoudre, à l’égard du personnel, un certain nombre de problèmes spécifiques que d’autres avaient, pour une raison ou pour une autre, passé sous silence. Grâce à la compassion et au dévouement du colonel Guérin, plusieurs membres actuels et anciens membres des Forces canadiennes ont reçu le respect et le traitement équitable qu’ils méritaient.

Colonel Guérin, si vous voulez bien vous avancer s’il vous plaît. Et colonel Guérin, si vous voulez prendre la parole?

Denys Guérin : Merci, monsieur Côté, pour cet honneur que je ne m’attendais vraiment pas à recevoir. C’est vraiment un honneur pour moi. Parmi mes responsabilités en tant qu’adjoint spécial au sous-ministre adjoint chargé du personnel militaire, lorsque j’y étais il y a six mois, je devais aider à résoudre des questions touchant les personnes, ce qui n’est pas une chose facile à faire dans les meilleures conditions, mais qui devient d’autant plus difficile lorsque des années se sont écoulées, des décisions ont été prises ou des événements se sont produits par le passé. Ce n’est pas toujours facile. Nous hésitons parfois à remettre en question une décision qui aura, selon toute probabilité, été prise de bonne foi il y a quelques années, et nous hésitons également parfois à tenter d’appliquer les normes actuelles à quelque chose qui s’est produit par le passé, et cela devient un obstacle lorsqu’on cherche à résoudre certains problèmes.

Or, j’ai pu constater, dans pas mal de cas, que les gens ne cherchaient pas nécessairement à faire fortune. Ils étaient là, en chair et en os, et ce qu’ils voulaient c’était de se faire entendre par quelqu’un pour pouvoir tourner la page et poursuivre leur vie, pour prendre enfin leur retraite avec dignité au terme de leur emploi dans les Forces canadiennes. Avec l’aide des meilleurs des meilleurs en résolution des différends, des personnes chargées de la rémunération et des avantages sociaux, et de bien d’autres personnes encore, nous avons en fait pu procéder ainsi dans deux ou trois cas. Malheureusement, je n’ai pas pu résoudre autant de problèmes que je l’aurais voulu et il en est sur lesquels je me penche encore. Je songe à un problème en particulier que nous cherchons à résoudre depuis un certain temps, mais j’ai bon espoir que mon successeur sera tout aussi résolument engagé à travailler avec le Bureau de l’Ombudsman, qui est une équipe extrêmement professionnelle et, à ce que je sache, un groupe d’enquêteurs extrêmement déterminés, et je suis persuadé que nous allons résoudre bien d’autres questions encore. Je vous en remercie. Merci beaucoup. C’est un grand honneur pour moi.

Yves Côté : Merci beaucoup, colonel Guérin. À ce moment-ci, je pourrais peut-être faire une pause pour – vous annoncer que le Contre-amiral Pile, chef du personnel militaire, vient de se joindre à nous. Je vous souhaite la bienvenue, monsieur le contre-amiral.

Passons au deuxième récipiendaire. Grâce à ses efforts déterminés et à son engagement à l’égard de l’équité, notre prochain récipiendaire a transformé de manière palpable et positive la vie de quelque 150 militaires des Forces canadiennes déployés à l’étranger dans le cadre de la campagne internationale contre le terrorisme. Ayant eu vent d’une inégalité flagrante en ce qui a trait aux allocations spéciales pour les vêtements des techniciens des sections électronique, mécanique et d’ingénierie déployés au camp Mirage, le commandant Frank Vandervoort a su faire preuve d’un leadership exemplaire en adoptant une solution aussi opportune que novatrice et équitable à l’intention de tous les militaires des Forces canadiennes touchés. Pour ses services extraordinaires, nous accordons la mention d’honneur pour la résolution des plaintes au commandant Vandervoort. Commandant Vandervoort, veuillez prendre place à nos côtés.

Frank Vandervoort : Le Colonel Guérin n’est pas facile à imiter. Il est sans doute de ceux qui nous encourageaient, chaque fois que nous tentions de résoudre pour de vrai des questions dans le cadre juridique extrêmement archaïque dans lequel nous devons fonctionner. Ces mentions ne sont pas seulement pour la personne que voici. Le service de la rémunération et des avantages sociaux a toute une excellente équipe. Nous sommes tous motivés pour faire ce qu’il faut pour les militaires déployés ainsi que pour ceux qui sont au Canada. Nous ne devons jamais perdre de vue ce qu’ils font ou plutôt ce qu’ils sont en train de faire pendant que nous sommes assis ici, en train de produire des politiques. Je voudrais faire valoir que ce prix revient en fait à toute l’équipe. Je l’accepte au nom du directeur du développement des politiques relatives à la solde, et plus précisément au nom du Premier maître Montpetit, du Major G.M. Naud et du reste de l’équipe, qui s’efforce de bien faire les choses chaque jour. Un mot aussi pour l’Amiral Pile et son prédécesseur, l’Amiral Jarvis, qui nous ont laissé le temps de résoudre ces choses alors que le plus facile c’était de dire non. Il faut beaucoup plus de temps pour dire oui. Merci beaucoup.

Yves Côté : Et maintenant nous passons à une première. Quelque chose de tout à fait inédit. Le quatrième récipiendaire de la mention d’honneur pour la résolution des plaintes appartient au ministère des Anciens combattants et il a fait tout le trajet depuis Charlottetown pour être parmi nous ici aujourd’hui. Grâce à son dévouement vraiment extraordinaire et à sa compassion, M. John Wickett a offert une aide précieuse à d’innombrables anciens combattants canadiens et anciens militaires des Forces Canadiennes qui étaient dans le besoin. En allant toujours au-delà de ce qu’on lui demandait ou de ce qu’on attendait de lui, M. Wickett a aidé à redresser de véritables injustices et inégalités tant sur le plan individuel que sur le plan systémique plus vaste. Plus concrètement, M. Wickett a joué un rôle clé dans la mise en œuvre réussie du programme d’essai des agents de guerre chimiques et pour ce qui est d’aider d’anciens soldats et leurs familles à composer avec une période difficile de l’histoire canadienne. Ceux et celles d’entre vous qui êtes au courant du cas, vous savez à quel point l’enjeu était grave, et combien le problème était grand, et c’est grâce surtout à la contribution de M. Wickett que ce dossier a été résolu d’une manière digne et juste pour tous les intéressés. Monsieur Wickett, veuillez vous joindre à nous, s’il-vous-plaît.

John Wickett : Aucune mention telle que celle-ci n’aurait été possible sans une coopération très intense entre diverses personnes. Dans cette veine, je tiens à remercier James Olifors et Jennifer Faust de Suffield qui, non contents de m’ouvrir les archives, sont allés jusqu’à me montrer, et même faire exploser une bombe à base de vésicant en guise de démonstration. Vous comprenez, c’était une façon de voir ce qui se passait en personne et j’estime que les plus gros mercis devraient s’adresser aux anciens combattants qui en ont souffert dans la peau. Je songe notamment à Bill Tanner, qui n’a pas pu être des nôtres à cause d’un décès dans la famille, et qui s’est remémoré des moments pénibles en racontant ce que les nôtres avaient subi, tout cela pour me sensibiliser afin que je puisse sensibiliser à mon tour les gens de notre Ministère. Une bonne partie du travail à Anciens combattants Canada s’articule autour de la compilation d’innombrables listes et, à cet égard, je me dois de remercier mon adjointe Helena Gauthier pour son excellent travail. Dès que nous avons appris cela au ministère, nous avons répondu très rapidement afin de faire ce que nous pouvions pour ces anciens combattants et leurs conjoints. Mesdames, messieurs, je voudrais tous vous remercier.

Yves Côté : Permettez-moi à présent de remercier Keith Hillier, sous-ministre adjoint aux Anciens combattants pour sa présence ici aujourd’hui, car j’estime qu’il est important pour nous qu’un cadre supérieur comme vous soit avec nous aujourd’hui. Merci beaucoup Keith d’avoir été des nôtres.

Passons maintenant aux mentions d’honneur pour l’éthique. Je demande à M. Michael Caines, président du comité consultatif de venir m’aider à présenter ces mentions. Notre premier récipiendaire pour cette mention est une employée civile du ministère de la Défense nationale. Forte de ses convictions et de son dévouement, Madame Marie Joannisse a contribué à la promotion de l’intégrité, de l’équité et de l’ouverture en matière de gestion des ressources au sein du groupe de ressources humaines civiles du ministère de la Défense nationale.

De sa propre initiative, Madame Joannisse a réussi à établir un ensemble commun de valeurs et de principes reconnus et mis en pratique permettant d’orienter et de faciliter la prise de décisions efficaces et l’habilitation décisionnelle aux ressources humaines civiles. Grâce à son travail acharné, Madame Joannisse — pardon, grâce au travail acharné de Madame Joannisse, les gestionnaires des ressources de tous les niveaux sont plus conscients de leurs responsabilités maintenant en ce qui concerne le prise de décisions liées à la gestion des ressources. Alors Madame Joannisse, si vous voulez bien vous joindre à nous s’il vous plaît.

Marie Joannisse : Bonjour tout le monde. Dans un premier temps, j’aimerais remercier monsieur Côté et ainsi que toute son équipe de sélection qui a fait un excellent travail, en particulier Michelle Laliberté qui a répondu à mes questions. Je dois vous avouer que j’étais très surprise d’apprendre par ma superviseure, la Lieutenant-colonel Cheryl Walton-Simm, que mon nom avait été mis en candidature pour recevoir cet honneur. Et quelle joie et fierté de recevoir cette lettre qui me disait que j’avais été choisie par l’équipe de sélection.

Ce n’est pas évident de faire un travail comme on fait sur le côté des politiques et d’essayer de faire comprendre aux managers de tous les niveaux qu’on travaille pour eux, mais on y est arrivé et je suis fière du travail qu’on a accompli. En conclusion, j’aimerais dire que je suis fière de travailler dans le bureau élargi du contrôleur et que je me réjouis énormément de travailler avec les civils aux ressources humaines. Merci beaucoup.

Yves Côté : Merci beaucoup, Madame Joannisse. En tant qu’instructeur principal des opérateurs d’informations de combat et premier maître à l’École navale des Forces canadiennes à Esquimalt, le premier maître de 2e classe Rick Martin s’est avéré un chef de file capable d’inspirer les autres. Il a su s’occuper de questions personnelles difficiles régulièrement en faisant preuve de sensibilité et d’un professionnalisme tout à fait exemplaire. Grâce à son intervention personnelle dans un nombre de cas complexes, maître Martin a réussi à changer les choses en bien pour d’innombrables militaires des Forces canadiennes. Les principes rigoureux que maître Martin se donne à l’égard de l’intégrité personnelle, du dévouement et de l’altruisme ont établi une norme exceptionnelle partout dans l’organisme. C’est pour ces motifs et pour bien d’autres encore que nous accordons au premier maître Martin la mention d’honneur pour l’éthique.

Rick Martin : Bonjour mesdames et messieurs. J’aimerais vous dire que c’est un privilège sans pareil d’être ici en compagnie de tant d’invités et de récipiendaires distingués. J’aimerais remercier M. Côté et son personnel de m’avoir trouvé digne de cette mention. L’éthique c’est ma fierté et c’est pour moi un grand honneur que de recevoir la mention d’honneur pour l’éthique.

Je tiens à remercier le Commandant Catsberg, le premier maître Molger, et l’École navale des Forces canadiennes de m’avoir désigné candidat pour cette motion. J’aimerais également saisir l’occasion de remercier mes collègues au service de l’information sur le combat de l’École navale des Forces canadiennes à Esquimalt. Leur travail et leur dévouement exceptionnel à l’égard des FC et des missions qui leur sont confiées se reflètent dans leur travail quotidien. J’aimerais ajouter enfin que c’est un privilège que de servir un pays aussi merveilleux que le nôtre et de faire partie de la profession des armes du Canada qui représente l’intégrité, la justice, l’ouverture et ce qu’il y a de plus important pour moi, le devoir dans l’honneur. Merci beaucoup.

Yves Côté : Merci beaucoup, maître Martin. Notre dernier récipiendaire cet après-midi est le Lieutenant-colonel à la retraite St-Arnaud dont la compassion pour ceux qui travaillent auprès de lui, ceux qui le côtoient, n’a pas de limite. Au cours de ses 35 années de services au sein des Forces canadiennes, le Lieutenant-colonel St-Arnaud s’est distingué par son professionnalisme ainsi que par la compassion et la bienveillance dont il a toujours fait preuve à l’égard des personnes sous son commandement.

À de nombreuses reprises, le Lieutenant-colonel St-Arnaud est allé nettement au-delà de ce qu’on attendait de lui en fournissant soutien et encouragement à des personnes qui autrement auraient été laissées à elles-mêmes. Ce faisant, il a su gagner le respect durable des personnes qui ont servi à ses côtés et bien sûr en même temps, fournir un exemple, un modèle à tous ceux qui travaillaient pour lui et autour de lui. Alors Lieutenant-colonel St-Arnaud, si vous voulez bien s’il vous plaît vous joindre à nous.

Jean St-Arnaud : Distingués invités, mesdames et messieurs, Monsieur Bachand, merci, c’est un honneur pour moi d’être ici présent puis de recevoir ça aujourd’hui après une bonne carrière dans les Forces canadiennes et puis je suis un petit peu surpris. Je m’en attendais pas, mais ce que je voudrais dire, c’est que dans une époque où on vit à 100 milles à l’heure, où on s’écrit par email, où on s’envoie des fichiers électroniques, c’est extrêmement important de prendre le temps de s’asseoir puis d’écouter. Et puis c’est ce que j’ai voulu faire puis ce que j’ai toujours fait, spécialement avec mes soldats parce que quand je leur demande l’ultime sacrifice, ils seront là puis ils sont loyaux, ça fait que je m’arrange pour que la loyauté leur retourne. Merci beaucoup.

Gaston Boisvert : Merci, colonel. Merci monsieur Côté, et félicitations à tous les récipiendaires de ces prix. La feuille de route de notre prochain invité au sein des Forces canadiennes est très impressionnante. On m’a remis une version très réduite de son résumé très intéressant. Alors cet individu a mis sa contribution, ses qualités de leader à l’épreuve en exerçant les fonctions de directeur général, planification stratégique, de commandant de la force opérationnelle à Kaboul et de commandant adjoint de la Force internationale d’assistance à la sécurité dirigée par l’OTAN en Afghanistan. Il a également été nommé commandant du secteur du centre de la force terrestre et commandant du premier groupe brigade mécanisée du Canada dans l’Ouest canadien. Il s’affaire actuellement à prendre les rênes de la Force terrestre du Canada à titre de chef d’état major de l‘armée de terre. Je voudrais maintenant demander au Lieutenant-général Leslie, nouveau chef d’état-major de l’Armée de terre, de prononcer quelques mots.

Lgen Andrew Leslie : Bonjour, mesdames et messieurs. Chers invités, je suis ici au nom du Chef de la Défense nationale. Je vous offre ses excuses. Il est parti d’Ottawa maintenant et normalement, le vice-chef d’état-major de la Défense devrait être ici pour représenter les Forces canadiennes. Il est malheureusement occupé à enterrer un camarade d’armes tué en action il y a 10 jours. En effet, les funérailles du Capitaine Nicola Goddard se déroulent au moment même où je vous parle. Il faisait partie comme nous tous de notre famille régimentaire.

Aux distingués — récipiendaires des prix, les Forces canadiennes et le ministère de la Défense nationale sont très fiers de vous. À l’instar de vos collègues qui soutiennent ceux et celles qui sont déployés à l’étranger ou qui en sont revenus, vous faites partie d’une grande équipe et l’honneur, la compassion, le dévouement, la capacité de dire la vérité aux puissants sont des qualités que nous reconnaissons en vous et respectons de tout cœur.

Le Bureau de l’Ombudsman est une composante vitale de notre institution militaire et à présent, je crois que nous pouvons être beaucoup plus fiers du système militaire de l’équité et de la justice – et la justice s’est développée au fil des ans, mais bien entendu notre système militaire n’est pas parfait et pardi! il y a eu quelques erreurs. Ainsi l’Ombudsman et son équipe, tel que représenté par les récipiendaires des motions sont ici pour nous aider et aider les jeunes femmes et hommes en uniforme, terre, mer et air, à résoudre des problèmes qui nous affectent tous et je crois qu’ils ont fait un excellent travail. Son succès et celle de son équipe reflètent en partie la personnalité et les qualités du personnel qui reçoivent ces prix. Il s’agit d’une entreprise partagée entre les ministres, la chaîne de commandement, le CEMD et, bien entendu, tous les supérieurs et contributeurs.

Mais il y a mieux encore. Heureusement. À cet égard, au nom du CEMD, je suis ravi d’être en mesure de féliciter ceux qui se sont distingués au cours de l’an dernier. Vous avez déjà entendu la lecture de leurs noms, mais je vous demande de patienter un peu, surtout parce que le vice-chef me l’a demandé et parce qu’on a beau être du même grade aujourd’hui, c’est lui qui contrôle tout l’argent, alors j’ai dit « Oui, m’sieu ». Je tiens à féliciter le Colonel Denys Guérin, le Commandant Frank Vandervoort et M. John Wickett d’avoir reçu la mention d’honneur commémorative de Liz Hoffman. C’est absolument merveilleux que vous soyez là à représenter votre fille, absolument merveilleux.

Et bien entendu, Mme Marie Joannisse, le maître 2e classe Rick Martin et le Lieutenant colonel Jean St-Arnaud, nous étions ensemble pendant le verglas aussi, ravi de faire votre connaissance encore – pour la mention pour l’éthique. Sans une base éthique solide au sein de nos forces, nous serions voués à l’échec. Enfin, je tiens à remercier le personnel de l’Ombudsman une fois de plus ainsi que le personnel qui a organisé cette extraordinaire réception pour rendre hommage à ces personnes. Ces personnes représentent les meilleures parmi celles qui travaillent dans les Forces. Ce n’est que par une enquête rigoureuse, un comportement impartial et le désir de venir en aide que l’Ombudsman est en mesure d’aider les militaires des Forces canadiennes et les civils du Ministère. Ainsi, au nom du CEMD et de toutes les personnes intéressées, tous nos remerciements. Merci beaucoup.

Gaston Boisvert : Merci, Général Leslie, de vos aimables propos. Enfin, cet après-midi, j’ai le plaisir de vous présenter M. Russ Hiebert, député de la circonscription de South Surrey-White Rock-Cloverdale, secrétaire parlementaire auprès du ministre de la Défense nationale et membre du Comité permanent de la Défense nationale. Monsieur Hiebert, vous avez la parole.

Russ Hiebert : Messieurs les députés et sénateurs, Général Leslie, monsieur Côté, récipiendaires des prix, invités spéciaux, mesdames et messieurs, je suis ravi de représenter ici cet après-midi le ministre de la Défense, Gordon O’Connor, qui est en voyage à Bruxelles, afin de rendre hommage aux efforts extraordinaires de six membres de notre communauté de la défense du Canada.

Les hommes et les femmes des Forces canadiennes et les employés du ministère de la Défense nationale et d’Anciens combattants Canada ont offert au Canada et aux Canadiens et Canadiennes un service incomparable. Ils aident à apporter de la sécurité et de la stabilité aux habitants de l’Afghanistan. Ils aident à protéger les cieux de l’Amérique du Nord. Ils fournissent des services essentiels de recherche et sauvetage partout dans le pays. Ils offrent un soutien précieux à nos militaires et à nos fiers anciens combattants et, qui plus est, ils sont là pour nos Canadiens et Canadiennes dans leur moment de besoin.

Je suis donc ravi d’être parmi vous, de vous transmettre l’appréciation sincère du gouvernement aux membres de la communauté de la défense et d’aider à rendre hommage aux récipiendaires des mentions de l’Ombudsman pour l’éthique et la résolution de plaintes. Après avoir suivi la présentation des prix il y a quelques instants, je ne puis vous dire à quel point je suis impressionné par le niveau d’engagement et d’effort des récipiendaires d’aujourd’hui.

Colonel Guérin, Commandant Vandervoort, monsieur Wickett, la mention d’honneur de l’Ombudsman pour la résolution des plaintes est un hommage clair aux services exceptionnels que vous avez rendus à la communauté de la Défense et au Canada. Vous comprenez à quel point il est important pour les gens en difficulté de faire en sorte que leurs inquiétudes soient entendues avec compassion et respect, et vous pouvez être fiers de la différence très réelle que vous avez fait dans la vie d’innombrables membres de la communauté de la défense.

Madame Joannisse, premier maître Martin, Lieutenant-colonel St-Arnaud, la mention d’honneur de l’Ombudsman pour l’éthique reflète vos excellentes compétences en leadership, vos principes éthiques rigoureux et votre intégrité. Vous avez clairement mérité le respect et la confiance de vos collègues et de votre personnel. À tous les récipiendaires, vos réalisations sont un écho fidèle des principes élevés que se donne la communauté de la défense du Canada et je vous félicite du leadership et de la vision dont vous avez fait preuve dans les Forces canadiennes, le ministère de la Défense nationale et auprès d’Anciens combattants Canada.

J’aimerais prendre un moment pour remercier l’Ombudsman pour ce programme de mentions d’honneur et pour la reconnaissance de personnes qui viennent renchérir la fierté de la communauté de la défense. Il importe que nous prenions toujours le temps de récompenser l’excellence. J’aimerais également me saisir de l’occasion pour rendre hommage à l’excellent travail réalisé par l’Ombudsman et son personnel. Qu’il s’agisse d’aider à résoudre des centaines de plaintes chaque année ou de formuler d’importantes recommandations sur des enjeux tels le syndrome du stress post-traumatique et les blessures attribuables au stress opérationnel, le bureau a fait une différence vraiment positive et durable pour les femmes et les hommes des Forces canadiennes, les employés civils de la Défense nationale et leurs familles. Monsieur Côté, votre travail revêt une importance critique. Vos efforts sont vivement appréciés et je puis vous assurer que vous comptez sur le soutien inconditionnel du gouvernement du Canada. Nous partageons tous une même détermination pour ce qui est de protéger et de favoriser le mieux-être des membres de notre communauté de la défense et je ne demande qu’à travailler avec vous personnellement pour y arriver.

Une fois de plus, nos félicitations à tous les récipients des mentions d’honneur cet après-midi et à toutes les personnes du Bureau de l’Ombudsman. Poursuivez le beau travail!

Gaston Boisvert : Merci monsieur Hiebert. Mesdames et messieurs, merci d’avoir assisté à la cérémonie d’aujourd’hui.

 
 
Mise à jour : 2006-10-03 Haut de la page Avis importants