|
| |||||||||||||||||||||
| ||||||||||||||||||||||
Cccs Halifax | ||||||||||||||||||||||
|
Information générale
Zone de responsabilitéLa région de recherche et sauvetage (SRR) de Halifax est délimitée par les coordonnées suivantes: à l'est, à 30 degrés de longitude ouest; à l'ouest, à 70º de longitude ouest; au sud, à environ 42 degrés de latitude nord; au nord, à 70º de latitude nord. La région comprend les provinces de l'Atlantique, la partie est de la province de Québec, la partie sud de l'île de Baffin et une partie de l'Atlantique Nord qui s'étend jusqu'à longitude 30º ouest, une zone d'environ 4,7 millions de kilomètres carrés. Cette zone, qui compte plus de 29 000 kilomètres de côtes, est couverte d'eau à quatre-vingts pour cent. Cliquez sur l'image pour Cccs Halifax SRR. Le système de recherche et sauvetage du CanadaLe ministre de la Défense nationale (MDN) est responsable en matière de recherche et sauvetage. En 1947, une directive du Cabinet conférait la responsabilité des opérations de recherche et sauvetage à l'Aviation canadienne, mais c'est la Garde côtière canadienne qui assure les services de recherche et sauvetage maritimes en fournissant équipement, infrastructure et personnel.
Le Centre conjoint de coordination de
sauvetage (JRCC) de Halifax est le centre de liaison pour toutes les
opérations de sauvetage aéronautiques et maritimes dans la région. Le
personnel rassemble et distribue les renseignements essentiels sur les
situations d'urgence, s'occupe du déploiement des ressources et du
personnel de sauvetage qui portent assistance aux navires et aux aéronefs
en détresse, et coordonne les efforts de toutes les ressources
d'intervention.
Pour répondre à ces exigences, le JRCC est
géré 24 heures sur 24, sept jours sur sept, par un officier de l'Aviation
(pilote ou navigateur SAR), deux officiers de pont de la Garde côtière
canadienne et un officier de soutien de la Garde côtière canadienne. Un
coordonnateur aérien adjoint des Forces canadiennes complète l'équipe de
jour et est disponible, au besoin, à d'autres moments de la journée.
D'autres employés peuvent être appelés en renfort pendant les périodes de
pointe. Il y a aussi deux Centres secondaires de sauvetage maritime (MRSC) qui sont situés dans la zone de responsabilité de Halifax. Le MRSC Laurentien se trouve à Québec, et le MRSC Terre-Neuve, à St. John's. Ces deux centres secondaires sont chargés de la coordination des activités de recherche et sauvetage maritimes dans leur secteur respectif et collaborent avec le coordonnateur aéronautique au JRCC Halifax afin de soutenir les activités de recherche et sauvetage aériennes. Historique
Le Centre conjoint de coordination de
sauvetage (JRCC) a été créé en janvier 1947 sous l'égide du commandement
maritime de l'Aviation royale du Canada (ARC), par suite de l'engagement
du Canada envers l'Organisation de l'aviation civile internationale. Le
programme a été établi pour coordonner la recherche des avions abattus,
surtout militaires, et, en cas de besoin, pour faciliter la recherche et
sauvetage de navires en mer, et de personnes perdues ou en détresse.
Cette même année, le Canada fut divisé en
quatre régions: l'Atlantique, l'Est, l'Ouest et le Pacifique. La région
de recherche et sauvetage de l'Atlantique avait des centres de
coordination à Halifax et à Torbay (près de St. John's, à Terre-Neuve). À
cette époque, les ressources principales affectées comprenaient la 103e Unité
de sauvetage à Greenwood (Nouvelle-Écosse), avec un détachement à Torbay.
Jusqu'au début des années 1950, l'ARC possédait également une unité de
sauvetage à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. Au cours de la première année
de fonctionnement, les JRCC sont intervenus dans un total de 50 cas, dont
31 dans la région de l'Atlantique.
En 1951, il a été décidé que les
opérations de SAR maritimes seraient étendues et joueraient un rôle plus
actif, et l'on a donc modifié la portée du mandat des JRCC de l'Atlantique,
de l'Est et du Pacifique pour refléter cette politique. Ce changement
correspondait davantage à ce qui existait déjà dans les faits qu'à
l'attribution de nouvelles tâches aux JRCC. À ce moment-là, les urgences
maritimes étaient plus nombreuses que les urgences aériennes, de sorte
qu'ils s'agissait d'une évolution naturelle.
En 1954, il a été décidé que le
détachement de la 103e Unité de sauvetage basé à Torbay serait
séparé de l'unité de Greenwood et renommé 107e Unité de
sauvetage.
Jusque-là, le JRCC de Halifax était géré
uniquement par l'ARC, mais en 1960, des coordonnateurs maritimes furent
affectés au JRCC par la Direction des opérations de la marine du ministère
des Transports. Leurs principales fonctions étaient de donner des
conseils en matière de SAR maritimes aux officiers de l'ARC responsables
des opérations de SAR. Seulement trois de ces conseillers maritimes
furent nommés, un par région (Pacifique, Est et Atlantique), et ils
devaient travailler surtout le jour et être disponibles en cas d'urgence.
C'était, bien sûr, avant l'invention des téléavertisseurs, et il est donc
arrivé à de nombreuses occasions qu'on n'arrive pas à joindre les
conseillers, ce qui a retardé les opérations.
En 1960, tous les navires gouvernementaux
se sont vu attribuer des responsabilités en matière de recherche et
sauvetage, ce qui était nécessaire car le nombre de cas maritimes
commençait à augmenter.
À l'automne de 1964, un bateau de pêche a
subi une avarie au large de la Nouvelle-Écosse. Un patrouilleur de la
Garde côtière canadienne se trouvait dans le secteur, mais n'est pas
intervenu, car la politique en vigueur était de ne pas remorquer les
bateaux. Le bateau en panne fut ramené au port par un remorqueur russe.
On jugea honteux que le Canada ne puisse pas s'occuper de sa propre
flottille de pêche, et la politique fut donc changée. Ce changement
exigeait que trois officiers de la Garde côtière soient affectés à temps
plein au JRCC de Halifax pour mieux répondre aux besoins en personnel.
Une fois que la politique de remorquage de la Garde côtière fut changée,
les cas de sauvetages maritimes devinrent l'essentiel du travail accompli
par le JRCC.
En 1964, le JRCC de Halifax fut déménagé
du quartier général du commandement maritime aérien de la rue South à
Halifax, au quartier général du commandement maritime à l'arsenal.
En 1966, un grand nombre de bateaux
étaient maintenant équipés de machines télex. Deux propositions furent
faites: la première voulait qu'une machine télex spécialisée soit placée
dans la salle des opérations de SAR, tandis que la seconde voulait qu'on
affecte deux autres officiers de la Garde côtière canadienne (OGC) au JRCC,
pour lui permettre d'assurer une surveillance permanente, 24 heures sur
24. Cela porta le nombre d'OGC à cinq, et permettait à la Garde côtière
de s'occuper des cas maritimes, sous la direction d'un OGC.
L'Aviation canadienne et les OGC étaient
maintenant considérés être sur le même pied, chacun gérant ses propres
ressources. À la fin de 1966, les cas maritimes représentaient plus de la
moitié de tous les incidents survenant dans la région de recherche et
sauvetage de l'Atlantique.
L'année 1970 apporta des changements qui
se traduisirent par un meilleur soutien des personnes en détresse. Les
ressources aériennes étaient alors basées à Gander (Terre-Neuve) et à
Summerside (Île-du-Prince-Édouard). Après la fermeture de Torbay, Halifax
devint le seul JRCC, mais la Garde côtière établit alors deux centres
secondaires de sauvetage maritime, l'un à St. John's (Terre-Neuve) et
l'autre à Québec. En 1970, des aéronefs commencèrent à larguer des pompes
pour aider les navires qui prenaient l'eau et, en janvier de cette même
année, le Motor Vessel USEN 1 fut le premier navire à recevoir une pompe.
En 1970, le nombre de cas atteignit 963. En 1973, on procéda au premier sauvetage d'une montgolfière transatlantique, ce qui fit dire au chef des opérations de recherche: « Si l'on n'adopte pas de règlements pour interdire ce genre de vol, il y aura d'autres incidents comme celui-ci. Cela se traduira par des dangers pour la sécurité aérienne et occasionnera d'importantes dépenses pour les opérations de SAR, dépenses qui serviront surtout à faire la publicité de l'aérostier. »
Au cours de l'été 1982, des satellites ont
été mis en orbite pour surveiller et retransmettre l'information fournie
par les émetteurs de localisation d'urgence (ELT). Depuis 1983, le JRCC de Halifax est installé dans le nouveau bâtiment du commandement maritime des Forces de l'Atlantique à l'arsenal de Halifax. En 2001, le terme « conjoint » a été ajouté au nom de l'unité pour indiquer à la communauté internationale que le centre est responsable des opérations de recherche et sauvetage aéronautiques et maritimes. | |||||||||||||||||||||
|