Autres secteurs d'activités

• Inforoutes
• Promotion des arts
• Audiovisuel
• Patrimoine culturel

Inforoutes

Trois principaux instruments existent au sein de la Francophonie afin de promouvoir les inforoutes :

• L'Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation) (INTIF) est un orgame subsidiaire de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) qui agit comme catalyseur des convergences francophones lors des concertations internationales en matière d'inforoutes.
• Le Fonds francophone des inforoutes) (FFI), coordonné par l'Agence intergouvernementale de la Francophonie, a été mis en place en 1998. Les actions menées grâce au Fonds répondent à différents impératifs, notamment la démocratisation de l'accès aux inforoutes, le développement de l'aire de l'éducation, de la formation et de la recherche, le renforcement de l'aire de création et de circulation des contenus, etc.
• L'AIF a mis sur pied des Points d'accès aux inforoutes pour la jeunesse (PAJE), visant à favoriser l'accès aux inforoutes par la création de points d'accès permettant aux jeunes des pays du Sud d'accéder à l'Internet pour y trouver des informations, communiquer avec d'autres jeunes, participer à des projets communs, etc.

La Direction de la Francophonie internationale (DFI) du ministère du Patrimoine canadien coordonne l'action de celui-ci dans le domaine du contenu des inforoutes francophones. Les Affaires étrangères Canada (AEC), l'Agence canadienne de développement international (ACDI) et Industrie Canada participent également au développement des inforoutes francophones.

À l'issue du Sommet de la Francophonie de Moncton (1999) (Déclaration), le Canada a mis sur pied une initiative majeure en matière d'inforoutes, soit Franconet Canada. Le projet vise à contribuer au développement durable en permettant à des organismes de quinze pays de la Francophonie oeuvrant dans le domaine économique, d'utiliser le réseau Internet pour accroître leur rayonnement, tant national qu'international.

Promotion des arts

Les arts de la scène (théâtre, musique et danse) et les arts visuels (peinture, sculpture, installations, photographie) comptent parmi les expressions les plus visibles de la culture des peuples. L'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) a choisi d'en faire un domaine privilégié de ses interventions. Dans le but de promouvoir le développement des artistes et des marchés des arts, l'AIF appuie les disciplines suivantes : le théâtre, la danse, la musique et les arts visuels dans leur expression contemporaine. L'action de l'AIF s'oriente autour de deux principaux programmes : le Programme de soutien à la circulation des artistes et des oeuvres et le Programme de soutien aux marchés et aux grandes manifestations. Le premier vise surtout à élargir la diffusion des spectacles et des oeuvres créés dans les pays de la Francophonie en appuyant l'organisation de tournées et en assurant leur programmation dans les festivals et les manifestations du Nord comme du Sud. Le second a pour but d'appuyer les grandes manifestations et les marchés qui accordent une place aux pays du Sud et à favoriser la présence d'artistes ou d'entreprises phonographiques du Sud dans le cadre des grandes rencontres professionnelles dans le domaine.

Audiovisuel

L'audiovisuel représente l'un des secteurs clefs de l'expression concrète de la diversité culturelle. Le soutien à la promotion et la production audiovisuelle, la mise en marché et l'exploitation des produits visuels sont des volets importants des programmes vers lesquels s'oriente l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF). Afin d'appuyer la création audiovisuelle du Sud, l'AIF a mis sur pied le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud. Ce Fonds, créé en 1988, est placé sous la responsabilité conjointe de l'AIF et du Conseil international des radios-télévisions d'expression française (CIRTEF). Il a pour objectif de soutenir la production et la diffusion dans les circuits cinématographiques et télévisuels, de fictions, de reportages et de documentaires produits par des professionnels du Sud. En 14 ans d'activités, le Fonds a participé à la production de plus de 1 000 documents audiovisuels. Les productions soutenues par le Fonds doivent être réalisées ou co-réalisées par des créateurs originaires de pays francophones du Sud. La promotion des créations audiovisuelles du Sud est assurée en partie par la Bourse francophone de promotion internationale du film du Sud. Cette bourse est exclusivement affectée au financement d'opérations de promotion cinématographique, qu'il s'agisse de créer des outils promotionnels ou d'encourager la participation d'artistes à certains festivals leur permettant de percer les marchés professionnels.

Patrimoine culturel

La III^e Conférence ministérielle sur la Culture de Cotonou (juin 2001) (Déclaration) a réitéré la demande d'un appui à la collecte, à la conservation et à la mise en valeur des patrimoines des pays du Sud afin d'assurer la promotion et le rayonnement des cultures nationales. L'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) est donc préoccupée par la préservation du patrimoine immatériel des pays du Sud, particuliérement dans le domaine des langues conformement au plan d'action de Cotonou, l'AIF apporte un soutien aux pays du Sud dans la mise en oeuvre de leur politiques linguistique ainsi qu'envers le développement des langues nationales partenaires.

L'Université Senghor d'Alexandrie a mis sur pied un programme universitaire de Gestion du Patrimoine culturel. Ce programme a pour mission de former des professionnels du patrimoine africain. L'approche retenue est celle d'une dynamique humaine et professionnelle entre des spécialistes du Nord et du Sud, permettant de consolider ou de créer de nouveaux rapports au sein d'un réseau francophone d'information sur le patrimoine africain.

La préservation du patrimoine culturel canadien est une priorité du ministère du Patrimoine canadien. Le développement de programmes divers permet d'assurer, d'une part, la préservation des manifestations patrimoniales canadiennes, qu'elles soient matérielles ou immatérielles, et d'autre part, de favoriser leur rayonnement à l'échelle internationale. En matière de conservation du patrimoine matériel, l'Institut canadien de conservation (ICC) a notamment contribué, par le partage de son expertise avec divers pays, à la création d'un réseau de spécialistes africains chargés d'assurer la conservation des collections et la formation de collègues. Cette approche permet aux musées de l'Afrique subsaharienne d'acquérir les outils leur permettant de se développer de façon durable.