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La Marine songe à acquérir des navires de soutien interarmées

Comme la Marine canadienne ne dispose que de deux vétustes pétroliers ravitailleurs d’escadre (AOR) pour ravitailler sa flotte en mer, elle tente activement de faire approuver son projet de navires de soutien interarmées (NSI) dans le cadre du plan d’approvisionnement des Forces canadiennes échelonné sur les 15 prochaines années.

Les pétroliers ravitailleurs d’escadre, mis en service en 1969‑1970, ont été conçus à titre de navires de ravitaillement seulement. Dotés d’un équipage de 247 membres, les navires avancent à une vitesse de 21 nœuds et chacun peut transporter jusqu’à 13 200 tonnes d’essence, 500 tonnes d’essence d’aviation et 300 tonnes de munition. Durant leur service bien rempli, le NCSM PROTECTEUR, le NCSM PRESERVER et le NCSM PROVIDER (maintenant désarmé), ont fait bien plus que ravitailler la flotte en essence et en marchandises. Ils ont participé, entre autres, à des missions d’aide humanitaire en Floride et aux Bahamas, à des missions de rétablissement de la paix en Somalie et au Timor‑Oriental et ils ont été choisis pour l’évacuation éventuelle des non‑combattants de Haïti. Malgré ces réalisations et les longues années de service essentiel, les AOR peuvent difficilement être qualifiés de navires « haut de gamme » en ce qui concerne leurs installations médicales, leur matériel de soutien logistique sur terre, leurs postes de commande et de contrôle et leurs capacités en matière de transport maritime.

Le plan des navires de soutien interarmées propose une flotte de trois ou quatre navires hybrides à capacité nettement plus élevée que les pétroliers ravitailleurs d’escadre. En plus de pouvoir ravitailler les forces navales en mission, ils pourraient également transporter les troupes et l’équipement et leur offrir du soutien dans le théâtre des opérations. Grâce à ces capacités accrues, ils seraient en mesure d’offrir un meilleur soutien aux forces navales et terrestres durant les opérations interarmées, nationales et internationales.

Les NSI disposeront de 2 500 mètres linéaires de surface de pont pour les véhicules. Ainsi, trois navires seraient capables de transporter plus de 90 % de la tête d’avant‑garde de la force terrestre. 

« Un seul NSI pourrait transporter l’équivalent de 300 véhicules de soutien légers à roues pour l’Armée », déclare le Capitaine de frégate Dave Harper, directeur du projet des NSI. Les FC économiseraient alors temps et argent. 

« Ces navires réduiraient la dépendance aux navires affrétés surtout lorsque la vitesse de réaction représente un élément crucial de la mission », explique le Capf Harper. 

En plus de rehausser l’interopérabilité entre la force terrestre et la force aérienne, les navires de soutien interarmées seront construits de façon à servir de Quartier général de la force opérationnelle interarmées (QGFOI), puisqu’il est souvent impossible d’établir un QGFOI à terre dans les régions où frappent les conflits. « Les forces déployées à terre pourraient ne pas disposer d’endroit sûr pour établir un quartier général, ce qui complique les choses », ajoute le Capf Harper. « Le navire pourrait être équipé de salles de commandement, de contrôle, de communications et d’ordinateurs spécialement conçues pour les états‑majors. »

L’aménagement des navires serait facile à reconfigurer. « Par exemple, le hangar habituellement utilisé pour l’entretien des aéronefs pourrait rapidement être transformé pour recevoir les survivants d’un désastre en mer ou à terre », explique le Capf Harper. Un hôpital conteneurisé pourrait accueillir jusqu’à 60 lits.

Un autre changement majeur prévu est l’armement en équipage des NSI. Les besoins actuels pourraient être réduits d’au moins 30 %; il suffirait d’un maximum de 165 militaires de tous grades. On pourrait, le plus souvent possible, suppléer à l’effectif minimal nécessaire pour répondre aux situations d’urgence grâce aux applications automatisées.

En plus d’avoir des capacités d’autodéfense actives et passives et de pouvoir se passer d’embarcadère, les nouveaux navires pourraient circuler dans des glaces de première année allant jusqu’à 0,7 m d’épaisseur, et avoir des capacités de transport de marchandises semblables à celles des AOR. 

Pour la Marine, les NSI sont des ajouts à la flotte très rentables qui rehausseront les opérations du groupe opérationnel naval. « Moyennant un supplément modeste, ces navires peuvent être conçus de façon à s’adapter aux activités de soutien des opérations interarmées futures auxquelles participeront les Forces canadiennes », déclare le Capitaine de frégate Eric Bramwell, gestionnaire du projet des NSI.

Si le Conseil du Trésor approuve le projet, trois autres années seront consacrées à la définition du projet. La construction débuterait tout de suite après l’adjudication du contrat et le premier navire serait livré en 2012.


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