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Endroit : Accueil - Affaires internationales - Francophonie internationale - La Francophonie internationale | 2006-12-15 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Organigramme de la structure de la Francophonie internationale HistoriqueEn 1968, les chefs d'État de l'Organisation commune africaine et malgache (OCAM) proposent la création d'un organisme de coopération culturelle et technique. Réunis en février 1969 à Niamey, au Niger, 28 pays francophones se prononcent en faveur de la création de cet organisme et confient à la Conférence des ministres de l'Éducation nationale (CONFEMEN), créée en 1960, le mandat d'articuler les modalités de mise sur pied de ce projet. Le 20 mars 1970, 21 gouvernements signent l'acte de naissance de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT). C'est au cours des années 1980 qu'on assiste à la véritable naissance institutionnelle de la Francophonie avec la tenue, en février 1986 à Paris, de la première Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Ces Sommets, instances suprêmes de la Francophonie, sont tenus depuis lors, tous les deux ans. Le Canada fut le pays-hôte de ces Sommets à deux reprises, soit en 1987 à Québec et en 1999 à Moncton (Déclaration). Le Sommet de Cotonou, en 1995, marque un virage majeur pour la Francophonie institutionnelle. Elle se voit dotée de nouvelles institutions confortant sa dimension politique sur la scène internationale. C'est à Cotonou que l'on décide de créer le Secrétariat général de la Francophonie et de nommer un Secrétaire général. C'est également à Cotonou que l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) devient l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF). La Charte de la Francophonie, adoptée à la Conférence ministérielle de Marrakech en 1996, vient assurer au système institutionnel francophone le support juridique qui lui manquait. Le Sommet de Hanoï (Déclaration) complète, en 1997, la réforme du système en adoptant la Charte révisée, qui constitue désormais le fondement juridique de la Francophonie. À ce Sommet, fut créé le poste de Secrétaire général qui aura pour mandat d'être le porte-parole politique et représentant officiel de la Francophonie au niveau international. Monsieur Abdou Diouf est l'actuel Secrétaire général, élu au Sommet de Beyrouth (octobre 2002) (Déclaration). L'Agence de la Francophonie, pour sa part, se voit confirmée dans son rôle de principal « opérateur » intergouvernemental de la Francophonie. La Francophonie internationale, qui se veut essentiellement une entité multilatérale, regroupe aujourd'hui 56 États et gouvernements répartis sur les cinq continents. Instances de la FrancophonieOrganigramme de la structure de la Francophonie internationale Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage (Sommet de la Francophonie) La Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, appelée « Sommet », rassemble, tous les deux ans, depuis 1986, les chefs d'État ou de gouvernement membres de l'Organisation internationale de la Francophonie. Ces Sommets traitent des grandes questions internationales de l'heure et établissent les priorités et les objectifs stratégiques de la Francophonie. La présidence de ces conférences est assurée par le chef du gouvernement hôte et ce, pour une période de deux ans, soit jusqu'au Sommet suivant. Le Burkina Faso (Ouagadougou) sera l'hôte du prochain Sommet les 26 et 27 novembre 2004. La Conférence ministérielle de la Francophonie La Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) réunit annuellement les ministres des Affaires étrangères et les ministres chargés de la Francophonie. La Conférence ministérielle est présidée par le ministre des Affaires étrangères ou le ministre chargé de la Francophonie du pays hôte du Sommet qui remplit les fonctions de président durant l'année précédant le Sommet et l'année suivant l'événement. Cette Conférence a pour mission de veiller à l'exécution des décisions arrêtées lors d'un Sommet et de préparer le Sommet suivant. En outre, elle recommande au Sommet l'admission de nouveaux membres et de nouveaux membres associés. Secrétaire général Élu pour quatre ans par les chefs d'État et de gouvernement membres de la Francophonie, le Secrétaire général exerce son mandat sous l'autorité des trois grandes instances de l'Organisation internationale de la Francophonie, c'est-à-dire le Sommet, la Conférence ministérielle et le Conseil permanent de la Francophonie, qu'il préside. Il assure le secrétariat des trois instances et fait rapport au Sommet de l'exécution de son mandat. Monsieur Abdou Diouf a été élu à ce poste au Sommet de Beyrouth, en octobre 2002. Le premier Secrétaire général fut Monsieur Boutros Boutros-Ghali qui a occupé ce poste de 1997 à 2002. Le Secrétaire général est le porte-parole politique et représentant officiel de la Francophonie sur la scène internationale. Il est chargé, en concertation avec l'Administrateur général de l'AIF et les représentants des autres opérateurs de la Francophonie, de proposer aux instances les axes prioritaires de l'action francophone multilatérale. Il veille également à l'harmonisation des programmes et des actions de l'ensemble des opérateurs. Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) est l'instance chargée de la préparation et du suivi du Sommet, sous l'autorité de la Conférence ministérielle. Il est composé des représentants personnels (Sherpas) dûment accrédités par les chefs d'État ou de gouvernement participant aux Sommets. Le Conseil permanent a notamment pour mission de veiller à l'exécution des décisions prises par la Conférence ministérielle, en plus d'exercer un rôle d'animateur, de coordonnateur et d'arbitre, tant en ce qui concerne le volet politique et économique que le volet de coopération. Le CPF est également chargé de gérer le Fonds multilatéral unique (FMU), par lequel transitent les crédits affectés aux projets de la Francophonie par les États et Gouvernements membres. Les opérateursOrganigramme de la structure de la Francophonie internationale L'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) L'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) a été créée à Niamey (Niger) en 1970, sous le nom d'Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT). Elle regroupait alors 21 États et gouvernements. Actuellement, l'AIF regroupe 50 États et gouvernements qui, unis par les liens que crée le partage de la langue française, souhaitent, par des actions de coopération multilatérale, utiliser ces liens au service de la paix, du dialogue des cultures et du développement L'Agence intergouvernementale de la Francophonie veille à la mise en œuvre des programmes de coopération culturelle, scientifique, technique, économique et juridique. Elle est appuyée par des correspondants nationaux et régionaux situés à Lomé en Afrique de l'Ouest, à Libreville, en Afrique centrale et à Hanoï dans l'Asie-Pacifique. Elle dispose également de deux, organes subsidiaires, l'Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation (INTIF), situé à Bordeaux et l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), situé à Québec. L'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) L'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) est l'opérateur direct des Sommets dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche. Elle regroupe la plupart des universités totalement ou partiellement de langue française, ainsi que des grandes écoles et des organismes de recherche. Le Rectorat de l'Agence universitaire de la Francophonie se trouve à Montréal et s'appuie, en outre, sur ses bureaux régionaux, ces centres d'accès à l'information et antennes à travers le monde. Plus de 35 pays sont ainsi couverts par cette implantation de réseaux qui permet à l'Agence universitaire de la Francophonie de se tenir informée, au quotidien, de l'évolution des systèmes éducatifs et scientifiques nationaux. TV5 TV5 est une chaîne de télévision internationale de langue française. Elle est issue d'une initiative multilatérale des gouvernements du Canada, du Québec, de la France, de la Communauté française de Belgique et de la Suisse qui en sont les principaux bailleurs de fonds. Elle constitue un outil de diffusion du regroupement des chaînes publiques francophones partenaires des gouvernements participants. TV5 a vu le jour en Europe en 1984. Au Canada elle a été lancée en 1988. Elle s'est ensuite étendue en Afrique en 1991 en Amérique latine et aux Caraïbes en 1992, en Asie depuis 1996 aux États-Unis et en Orient à partir de 1998. Grâce à TV5, les émissions francophones rejoignent près de 135 millions de foyers, faisant de TV5 l'un des trois principaux réseaux télévisuels mondiaux avec CNN et MTV. L'une de ses missions principales est de refléter la diversité culturelle francophone. L'Association internationale des Maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones (AIMF) L'Association internationale des maires francophones (AIMF) est l'opérateur de la Francophonie pour le développement urbain. Elle déploie ses activités de coopération dans tous les domaines de la vie municipale au bénéfice de ses membres qui sont aujourd'hui au nombre de 95, répartis dans 45 États. Autres organismes de la FrancophonieL'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) L'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) constitue un relais précieux entre les instances de la Francophonie et les populations francophones puisqu'elle dispose de 47 sections au sein des parlements des États et communautés francophones et de 12 sections associées. Outre qu'elle réalise un important travail de réflexion et de coopération interparlementaire, cette assemblée parlementaire consultative de la Francophonie participe à la mise en place et au renforcement des institutions démocratiques et aux missions d'observation d'élections. Conférences ministérielles permanentes (i) Depuis 1960, la Conférence des ministres de l'Éducation nationale (CONFEMEN), qui se réunit tous les deux ans, offre une tribune de réflexion et de concertation aux ministres de l'éducation des États et gouvernements membres de la Francophonie internationale. (ii) Créée en 1969, la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage (CONFÉJES) regroupe 38 États et gouvernements membres. Ses objectifs sont d'élaborer une politique de promotion et de protection de la jeunesse, de veiller à l'insertion économique et sociale des jeunes, ainsi que d'assurer l'organisation des Jeux de la Francophonie. Le ministre responsable de la Francophonie représente le gouvernement du Canada auprès de la CONFÉJES. (iii) Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF). Les Jeux de la Francophonie virent le jour au Sommet de Québec en 1987. La responsabilité d'en assurer la pérennité fut donnée à la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports (CONFÉJES). La CONFÉJES a par la suite établi le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), lequel s'est vu confié le mandat d'organiser ces Jeux. États et gouvernements membres de la Francophonie internationaleÉtats et gouvernements membres
États observateurs
États associés
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Date de modification: 2004-07-14
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