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Un choix pour l'avenir
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L'honorable Sheila Copps
en conférence de presse. Étaient
également présents : la ministre
fédérale du Travail, l'honorable Claudette
Bradshaw, et le secrétaire parlementaire de Mme
Copps, M. Mauril Bélanger.
Lors d'une conférence de presse
tenue à l'Université de Moncton le 2 mars
1999, la ministre du Patrimoine canadien, l'honorable Sheila
Copps, a confirmé l'engagement du gouvernement du
Canada d'investir 70 millions de dollars) de plus par
année dans ses programmes d'appui aux langues
officielles. Prévu dans le budget
fédéral du 16 février 1999, cet
investissement représente une augmentation de 31 p.
100 qui porte le budget annuel de ces programmes à
293,5 millions de dollars) par année, un niveau encore
jamais atteint. La décision du gouvernement
fédéral permettra au ministère du
Patrimoine canadien de renforcer à la fois son appui
aux communautés de langue officielle vivant en
situation minoritaire et son appui aux provinces et
territoires en matière d'enseignement des langues
officielles et de prestation de services dans la langue de
la minorité.
Comparaissant devant le Comité
mixte permanent des langues officielles le lendemain de
l'annonce, la Ministre a déclaré : «
Hier, nous avons annoncé que nous
réinvestissions dans les programmes des langues
officielles et en particulier dans le soutien aux
minorités linguistiques. Cela indique que nous
faisons un choix pour l'avenir. » La plupart des
membres du comité présents à cette
séance ont remercié et félicité
la ministre Copps d'avoir réussi à obtenir des
fonds supplémentaires pour les communautés de
langue officielle vivant en situation minoritaire.
GRANDS
DOSSIERS
Lancement de l'Année de la
Francophonie canadienne
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Le Premier ministre Jean
Chrétien dévoile le logo de l'Année en
présence du sénateur Gérald Beaudoin,
des ministres Diane Marleau et Sheila Copps, et du
sénateur Jean-Robert Gauthier.
Le 18 mars 1999, le Premier ministre
Jean Chrétien, la ministre de la Coopération
internationale et de la Francophonie, l'honorable Diane
Marleau, et la ministre du Patrimoine canadien, l'honorable
Sheila Copps, donnaient le coup d'envoi de l'Année de
la Francophonie canadienne. À quelques mois du Sommet
de la Francophonie de Moncton, en septembre 1999, et en
prévision des Jeux de la Francophonie d'Ottawa-Hull,
en 2001, le gouvernement canadien soulignait ainsi
l'importance de la contribution des francophones et des
francophiles à l'évolution du pays.
Peu après la décision du
cabinet fédéral de juin 1998 de proclamer une
Année de la Francophonie canadienne, la ministre du
Patrimoine canadien mettait sur pied un Secrétariat
chargé de coordonner les activités de
l'Année dans l'ensemble du pays. L'équipe du
Secrétariat ministériel a rapidement
reçu l'appui de nombreux intervenants des secteurs
public et privé ainsi que des réseaux
communautaires.
Lors du lancement de l'Année,
la ministre du Patrimoine canadien rendait publics de
nombreux projets axés sur les échanges, la
culture et l'éducation. Le Ministère poursuit
sa collaboration avec ses nombreux partenaires pour
favoriser la participation des Canadiens et Canadiennes
à cette année bien spéciale.
Les langues officielles : un
passeport pour le XXIe siècle
C'est
sous le thème « Les langues officielles : un
passeport pour le XXIe siècle » que s'est
déroulé le premier Symposium national sur les
langues officielles du Canada, à Ottawa, du 16 au 18
septembre 1998. Organisé conjointement par le
Secrétariat du Conseil du Trésor, le
ministère du Patrimoine canadien et le
ministère de la Justice, afin de marquer le 10e
anniversaire de la Loi sur les langues officielles de 1988,
le Symposium a accueilliplus de 700 participants. Parmi les
invités spéciaux, mentionnons l'auteure
acadienne Antonine Maillet, qui a écrit une
production théâtrale spécialement pour
l'occasion; Michel Bastarache, juge de la Cour
suprême; Stephen Clarkson, économiste de
l'Université de Toronto; et Philip Resnick,
politologue de l'Université de la
Colombie-Britannique.
Le ministère du Patrimoine
canadien a donné un dîner de gala au cours
duquel des récompenses soulignant des
réalisations spéciales ont été
remises. Ont ainsi été honorés Edgar
Gallant et Greta Chambers, pour leur appui respectif au
développement des communautés francophones et
anglophones vivant en situation minoritaire; Patterson
Webster, pour ses nombreuses années consacrées
à la promotion de la dualité linguistique au
Canada; et Travaux publics et Services gouvernementaux
Canada, pour les efforts déployés en vue de la
mise en uvre des articles 41 et 42 de la Loi.
Premiers « Rendez-vous de la
francophonie »
Depuis 1993, la Semaine nationale de
la francophonie est célébrée chaque
année autour du 20 mars, Journée
internationale de la Francophonie. La Semaine,
organisée par l'Association canadienne
d'éducation de langue française (ACELF), est
maintenant l'un des partenaires des nouveaux «
Rendez-vous de la francophonie », qui englobent tous
les événements de la francophonie canadienne
se déroulant d'un océan à l'autre.
C'est à l'initiative du ministère du
Patrimoine canadien, en collaboration avec une trentaine de
partenaires des milieux communautaires, associatifs,
gouvernementaux et d'affaires, qu'a eu lieu la toute
première édition des « Rendez-vous de la
francophonie », du 15 au 27 mars 1999. En plus des
nombreuses activités qui ont eu lieu d'un bout
à l'autre du pays, un encart a été
distribué à 2,4 millions d'exemplaires et 50
000 affiches ont servi à mettre en valeur la
francophonie canadienne.
Jeunesse Canada au
travail
Plus de 1 100 jeunes ont
travaillé, voyagé, se sont fait de nouveaux
amis, ont découvert une autre région du pays,
puis sont retournés aux études en septembre
avec une expérience concrète du marché
du travail grâce à Jeunesse Canada au travail
dans les deux langues officielles. Une dizaine de jeunes ont
pu acquérir, à l'étranger, une
expérience dans le cadre de Jeunesse Canada au
travail sur la scène internationale. L'année
s'est bien terminée avec l'annonce, faite par le
Premier ministre Jean Chrétien en décembre
1998, du renouvellement sur une base permanente de la
Stratégie emploi jeunesse du gouvernement du
Canada.
Ce que les Canadiens en
pensent...
- Selon un sondage Angus Reid,
mené à l'automne 1998 auprès de 1
000 Canadiens vivant à l'extérieur du
Québec (sans égard au groupe linguistique)
:
- 60 % des répondants
conviennent que les deux langues officielles tiennent une
place importante dans leur conception de ce que signifie
être Canadien;
- 88 % conviennent que de nombreux
Canadiens francophones ont largement contribué au
succès du Canada comme nation;
- 77 % conviennent que le fait que
le français et l'anglais soient parlés au
Canada accroît les possibilités commerciales
et touristiques ainsi que la renommée du Canada
sur la scène internationale;
- 66 % conviennent que le fait que
le français et l'anglais soient parlés au
Canada accroît les possibilités d'emploi et
d'échanges commerciaux pour tous les
Canadiens;
- 82 % conviennent que le Canada
pourrait tirer parti de contacts plus étroits
entre les Canadiens d'expression française et les
Canadiens d'expression anglaise;
- 77 % conviennent qu'il est
important que les écoles du Canada enseignent aux
enfants à parler le français et
l'anglais.
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Centre national de formation en
santé pour francophones
En janvier 1999, le gouvernement du
Canada annonçait une contribution de 10 millions de
dollars) sur cinq ans pour la mise sur pied du Centre
national de formation en santé pour francophones. Ce
centre, dont la gestion a été confiée
à l'Université d'Ottawa, vise à offrir
aux jeunes des communautés francophones minoritaires
des programmes de formation universitaire conduisant
à l'exercice de professions de la
santé.
Par le biais du Centre national de
formation en santé pour francophones, et en
collaboration avec d'autres établissements
d'enseignement de la francophonie canadienne, dont ceux du
Regroupement des universités de la francophonie hors
Québec et les collèges communautaires
francophones, l'Université d'Ottawa pourra contribuer
à accroître le nombre de professionnels
capables de dispenser des soins de santé en
français dans les communautés francophones
vivant en situation minoritaire. On compte ainsi former au
moins 30 médecins et 60 autres professionnels de la
santé au cours des cinq prochaines
années.
Groupe de travail
interministériel sur la recherche dans le domaine des
langues officielles
Un groupe de travail
interministériel a été
créé à l'été de 1998 pour
encourager une action plus concertée au sein du
gouvernement fédéral en matière de
recherche dans le domaine des langues officielles. Ce groupe
de travail réunit des représentants de
Statistique Canada, du Bureau du Conseil privé, de
Justice Canada, du Secrétariat du Conseil du
Trésor et du Commissariat aux langues officielles.
Patrimoine canadien en assure la présidence. Ce
groupe de travail a été mis sur pied à
la suite du symposium Données linguistiques sur les
minorités de langue officielle organisé par
Statistique Canada en mars 1998, qui a permis de constater
le besoin d'accroître la concertation entre les divers
intervenants fédéraux dans ce domaine.
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