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  Endroit : Accueil - Sport Canada - Analyse comparative entre les sexes dans le sport (1997-1998) 2006-12-15  

Analyse comparative entre les sexes dans le sport (1997-1998)
Rapport sur les résultats (Mai 1999)

Introduction

L'un des objectifs stratégiques de Sport Canada est de « parvenir à l'égalité pour les femmes dans le sport ». En 1998, Sport Canada et les organismes nationaux de sport (ONS) amorçaient une « Analyse comparative entre les sexes dans le sport » afin de mieux comprendre la situation des femmes canadiennes dans les équipes sportives nationales. Il s'agit de la première collecte exhaustive de données sur la répartition des sexes dans les programmes des équipes nationales canadiennes.

L'information exigée dans l'analyse comparative varie selon le sport et l'année, car il faut tenir compte des cycles des compétitions et des résultats des athlètes. La présente analyse comparative compile les données à un moment précis. Elle aide donc à produire des données de base qui permettront de déterminer les réalisations à ce jour et les domaines nécessitant des améliorations, à mesure que s'accumuleront les données au cours des prochaines années.

Sport Canada a envoyé un questionnaire à 38 ONS pour leur demander des données pour 1997-1998. Ils ont été 37 à répondre du mieux possible aux questions de l'analyse comparative. Sport Canada a fourni des éclaircissements au besoin, mais il n'était toutefois pas question de vérifier l'information. Voici donc un survol des réalisations à ce jour et des domaines nécessitant des améliorations, conformément aux réponses des ONS.

RÉALISATIONS

  • Athlètes de sexe féminin au sein des équipes nationales : La représentation des femmes dans les équipes nationales canadiennes était de 47 % au total, en 1997-1998. Ainsi, elle est de 49 % dans la catégorie junior et de 44 % dans la catégorie développement. Tous les ONS sauf deux ont des équipes nationales comptant des athlètes des deux sexes. Une équipe est exclusivement composée d'athlètes de sexe masculin et une autre d'athlètes de sexe féminin. Sport Canada observe que le programme des épreuves influe sur la formation des équipes nationales canadiennes.


  • Milieu d'entraînement et de compétition : Les ONS rapportent en général un traitement égal des deux sexes en ce qui concerne le milieu d'entraînement et de compétition.


  • Soutien médical, scientifique et autre aux sports : Dans l'ensemble, les ONS font état d'une égalité d'accès à des spécialistes des deux sexes. Il n'est toutefois pas toujours possible d'avoir en tout temps des spécialistes des deux sexes.


  • Relations avec les médias : Globalement, les ONS sont d'avis que les services de relations avec les médias sont également offerts aux deux sexes. La publicité touchant les athlètes est souvent liée aux compétitions en cours et aux résultats des athlètes. Il arrive donc parfois qu'il y en ait davantage pour des athlètes de sexe masculin ou pour des athlètes de sexe féminin.


  • Nombre d'épreuves assorties de récompenses en argent : Le nombre d'épreuves au terme desquelles il est possible de recevoir une récompense en argent est le même pour les deux sexes quand les prix sont commandités par les ONS et presque le même quand le financement vient des fédérations internationales (FI). Il y a toutefois certaines inégalités dans la valeur des récompenses (voir section suivante).


DOMAINES NÉCESSITANT DES AMÉLIORATIONS

  • Les femmes entraîneurs : En 1997-1998, les femmes ne comptaient que pour 17 % des entraîneurs d'équipes nationales. Elles sont donc sous-représentées par rapport à leur place dans les équipes nationales canadiennes (47 %). L'objectif de Sport Canada est d'augmenter à 25 % la proportion de femmes entraîneurs d'équipes nationales. Les ONS signalent diverses initiatives à cette fin; Sport Canada continuera de suivre les progrès.


  • Rémunération des entraîneurs : En général, il semble que les salaires des entraîneurs soient plus élevés pour les hommes que pour les femmes. Il faudra toutefois recueillir davantage d'information pour mieux cerner les différences et comprendre les motifs qui les sous-tendent.


  • Officiels internationaux : Les femmes sont sous-représentées dans cette catégorie en comparaison avec leur représentation globale en tant qu'athlètes au sein des équipes nationales (47 %). Les Canadiennes ne comptent en effet que pour 36 % des officiels principaux internationaux.


  • Comparaison entre les deux sexes de l'équité des plus grandes récompenses : Les plus grandes récompenses offertes par les ONS semblent être égales pour les hommes et les femmes dans 67 % des cas, et plus élevées pour les hommes dans 33 % des cas. Pour ce qui est des fédérations internationales, les plus grandes récompenses sont identiques pour les hommes et les femmes dans 68 % des cas, plus élevées pour les hommes dans 28 % des cas, et plus élevées pour les femmes dans 4 % des cas.


  • Comparaison entre les deux sexes du montant des plus grandes récompenses en argent : Lorsque c'est sous l'égide des ONS, la première récompense s'élève en moyenne à 4 115 $ pour les hommes et à 3 675 $ pour les femmes. Dans le cas des fédérations internationales, la moyenne de la première récompense se situe à 90 458 $ pour les hommes et à 39 936 $ pour les femmes.


  • Étendue des récompenses en argent : En ce qui concerne les ONS, l'étendue des premières récompenses (fait référence aux nombre de places dans une activité pour lesquelles les récompenses en argent sont décernées, ex. Les 3 premières places ) est en moyenne identique pour les hommes et les femmes dans 87 % des cas, et plus grande pour les femmes dans 13 % des cas. Quant aux fédérations internationales, l'étendue des récompenses en argent semble égale pour les hommes et les femmes dans 80 % des cas, plus grande pour les femmes dans 12 % des cas, et plus grande pour les hommes dans 4 % des cas.


  • Promotion internationale : La majorité des ONS disent faire la promotion de l'égalité d'accès pour les femmes auprès des fédérations internationales. Il semble toutefois qu'il s'agisse là d'un volet international où il y a encore place pour le progrès. En voici trois exemples : 1) l'usage d'un langage et d'illustrations et d'images communs aux deux sexes; 2) la représentation parmi les officiels internationaux; 3) l'équité au niveau des montants et de l'étendue des récompenses.
  • Langage et illustrations et images communs aux deux sexes : Les ONS disent utiliser un langage commun aux deux sexes dans leurs documents de référence et de promotion. Leurs commentaires donnent toutefois à penser qu'il est possible d'améliorer la situation.


  • Affectation des ressources entre les équipes nationales : L'approche adoptée pour l'analyse comparative n'a pas permis de comparer les données entre les sports. Il reste du travail méthodologique à faire à cet égard. L'analyse comparative offre des données de base qui nous éclairent quant à la ventilation des dépenses et des revenus entre les deux sexes.


  • Poursuite de la collecte d'information :Il sera utile de recueillir des données similaires à l'avenir pour observer les tendances qui marquent les domaines d'action prioritaires. Il sera aussi utile d'élaborer d'autres méthodes, quantitatives et qualitatives, pour mieux comprendre la situation des Canadiennes dans le sport et les motifs qui sous-tendent cette situation.

Sport Canada a depuis 1986 l'objectif stratégique de « parvenir à l'égalité pour les femmes dans le sport ». En 1996, l'organisme a élaboré un Cadre de financement et de responsabilité en matière de sport (CFRS), à l'aide des membres de la collectivité sportive nationale. Le CFRS est mis à jour tous les quatre ans.

C'est à l'aide du CFRS que Sport Canada établit des contrats de responsabilité avec les ONS pour faire en sorte que les ONS qui reçoivent des subventions du gouvernement fédéral contribuent à la concrétisation des objectifs stratégiques fédéraux en matière de sport.

Les contrats de responsabilité comprennent les attentes minimales pour le domaine des « femmes dans le sport » pour des aspects précis des équipes sportives nationales et internationales. Ces attentes sont le fruit d'une collaboration entre Sport Canada et un groupe de travail formé de représentants d'ONS. Par les contrats de responsabilité, les ONS s'engagent à répondre aux attentes minimales entre 1996 et 2001.

Dès mars 1999, les ONS sont censés utiliser les statistiques compilées dans le cadre de la présente analyse comparative entre les sexes pour élaborer des moyens de redresser les inégalités graves. Ces statistiques doivent aussi servir de données repères pour évaluer les futurs progrès.


Méthode


Élaboration de l'analyse comparative

Pour répondre aux attentes énoncées dans les contrats de responsabilité conclus entre Sport Canada et les ONS en matière d'égalité entre les sexes dans le sport, Sport Canada a élaboré un questionnaire en collaboration avec l'Association canadienne pour l'avancement des femmes, du sport et de l'activité physique (ACAFS) et un groupe de travail représentant les ONS touchant des fonds fédéraux.

Survol de l'information exigée

Athlètes des équipes nationales - Nombre et sexe des athlètes par équipe ou groupe d'entraînement.

Milieu d'entraînement et de compétition des équipes nationales : Par sexe : installations et calibre d'entraînement; attribution d'articles d'habillement; politiques et méthodes d'hébergement et de transport. Souplesse des programmes d'entraînement pour faciliter la tâche des personnes ayant des obligations familiales et mesures de sécurité personnelle pour les femmes.

Suivi et évaluation des athlètes des équipes nationales - Par sexe : fréquence des suivis et des évaluations sur place; nombre et durée des camps d'entraînement annuels.

Soutien médical et scientifique - Disponibilité de spécialistes des deux sexes dans les sciences et la médecine du sport ainsi que dans d'autres disciplines liées à la santé.

Affectation des ressources entre les équipes nationales - Dépenses et revenus par équipe.

Promotion et relations avec les médias - Services de relations avec les médias en fonction du sexe; usage d'un langage et d'illustrations et d'images communs aux deux sexes; représentation des femmes dans les documents de promotion.

Récompenses en argent et mesures incitatives - Par sexe : nombre, montant et étendue des récompenses à l'échelle nationale et internationale; offre de subventions et d'allocations fondées sur les résultats des athlètes.

Entraîneurs des équipes nationales - Par sexe : poste, années de service, certification et plage salariale.

Officiels internationaux - Par sexe : catégorie, niveau de certification, possibilités de formation et de compétition.

Championnats nationaux - Installations et calibre, par sexe. Pratiques relatives au choix de femmes entraîneurs et de gérantes pour les athlètes de sexe féminin.

Promotion internationale - Activités destinées à amener les fédérations internationales à encourager davantage d'occasions pour les femmes.


Distribution du questionnaire de l'analyse comparative

Sport Canada a envoyé les questionnaires en juin 1998 aux 38 ONS bénéficiant de fonds du gouvernement fédéral et 37 ont répondu. Sport Canada a obtenu des précisions au besoin. Il est possible d'obtenir une copie du questionnaire.


Déclaration volontaire

Les ONS ont répondu de leur mieux aux questions de l'analyse comparative. Il n'était pas prévu de vérifier l'exactitude des données recueillies.


Examen et présentation des données de l'analyse comparative

Sport Canada a demandé l'aide de la Direction générale des examens ministériels du ministère du Patrimoine canadien pour analyser les données fournies par les ONS en réponse au questionnaire et présenter ces dernières en un rapport. L'analyse a été confiée à un consultant externe et a commencé en février 1999. Le rapport a été déposé en mars 1999.


Instantanéité

Le questionnaire de l'analyse comparative porte sur les données de 1997-1998. Le sport change en fonction des cycles des compétitions et des résultats des athlètes. Ces variations influent sur certaines activités et dépenses visées par la recherche d'information. Il s'ensuit que les réponses données pour 1997-1998 peuvent être atypiques considérées à long terme. Les commentaires des ONS à cet égard ont été pris en considération.


Intégralité de l'analyse

Il n'a pas été possible d'utiliser toute l'information demandée dans le questionnaire. Les motifs sont exposés dans les sections où c'est le cas.


Univers des réponses

Sur les 38 ONS appelés à participer à l'analyse comparative, 37 ont répondu. Pour les besoins du présent rapport, l'univers des ONS est donc établi à 37.

Deux sports représentés par les 37 ONS ne s'adressent qu'aux athlètes de sexe masculin ou de sexe féminin. Il s'agit du base-ball, qui ne compte que des athlètes de sexe masculin, et de la nage synchronisée dont les athlètes ne sont que de sexe féminin. Les comparaisons entre athlètes de sexe féminin et athlètes de sexe masculin n'englobent donc pas ces sports. Par contre, l'analyse des autres questions les englobe.


Répondants

La majorité des personnes qui ont répondu et signé le questionnaire de l'analyse comparative sont des administratrices et administrateurs des ONS. Certains ont demandé l'aide de bénévoles et d'athlètes. Au total, 129 personnes ont apporté leur contribution. De ce nombre, 79 (61 %) étaient de sexe masculin et 50 (39 %) de sexe féminin.


Résultats

Athlètes des équipes nationales

Représentation au sein des équipes nationales du Canada

Les ONS ont été priés d'indiquer dans un tableau le nombre d'athlètes de sexe féminin et de sexe masculin par catégorie d'équipe ou de groupe d'entraînement.

Les réponses sont illustrées ci-dessous. Parmi les 37 ONS subventionnés par le gouvernement fédéral ayant fourni des réponses, les équipes nationales du Canada comptent 3 511 athlètes.

  • Les femmes représentent 47 % (1 647 athlètes) des équipes nationales.
  • Les hommes représentent 53 % (1 864 athletes) des équipes nationales.

Les ONS font la ventilation suivante, par catégorie d'équipe.

  • Équipes seniors

Il y a 1 566 athlètes membres d'équipes seniors.

Il y a 4 % plus d'athlètes de sexe masculin (816 ou 52 %) que d'athlètes de sexe féminin (750 ou 48 %).

  • Équipes juniors

Il y a 715 athlètes membres d'équipes juniors.

Il y a 2 % plus d'athlètes de sexe masculin (364 ou 51 %) que d'athlètes de sexe féminin (351 ou 49 %).

  • Équipes de développement

Il y a 1 230 athlètes membres d'équipes de développement.

Il y a 12 % plus d'athlètes de sexe masculin (684 ou 56 %) que d'athlètes de sexe féminin (546 ou 44 %).

diagramme - Nombre d'athlètes par catégorie



Installations d'entraînement

Les ONS ont été priés de dire si les athlètes de sexe masculin et de sexe féminin s'entraînent aux mêmes endroits et, sinon, si les installations sont de calibre identique.

Plus des trois quarts des ONS (28) rapportent que les athlètes de sexe masculin et de sexe féminin s'entraînent dans les mêmes installations. Tous les ONS ayant dit que les installations sont différentes précisent que le calibre technique est le même.

diagramme - Entraînement au même endroit

Sans objet (S/O)signifie que le sport ne compte que des athlètes d'un même sexe ou l'absence de réponse.
(N=37)


Parmi les ONS réunissant des athlètes des deux sexes, 57 % (20) ont précisé leurs réponses.


  • Les 28 ONS parmi les 37 ayant dit que les athlètes de sexe masculin et féminin s'entraînent dans les mêmes installations apportent des précisions. Le plus souvent, les athlètes s'entraînent dans des clubs locaux. Il y en a qui peuvent s'entraîner dans des centres nationaux, mais ce n'est pas obligatoire. Certains distinguent l'entraînement en vue de compétitions à venir et l'entraînement général. Dans le premier cas, il est plus probable que les athlètes s'entraînent ensemble. Un ONS signale que tous les athlètes s'entraînent au même endroit si le calibre technique de l'épreuve est comparable.


  • Les cinq ONS dont les athlètes de sexe masculin et féminin ne s'entraînent pas dans les mêmes installations précisent qu'ils s'entraînent dans leurs propres clubs locaux étant donné l'absence d'un centre national ou que le lieu de l'entraînement dépend de l'emplacement des compétitions.

Heures des séances d'entraînement

Les ONS ont été priés de dire si les athlètes de sexe masculin et féminin s'entraînent à des heures préférentielles.

Plus de 90 % des ONS ont répondu que les deux groupes ont des heures préférentielles identiques.

diagramme - Entraînement au même endroit

S/O. signifie que le sport ne compte que des athlètes d'un même sexe.
(N=37)

Parmi les 35 ONS comptant des athlètes des deux sexes, 43 % (15) ont précisé leur réponse.

  • Les 34 ONS dont les athlètes des deux sexes ont le même nombre d'heures préférentielles d'entraînement ont précisé leur réponse. Pour la plupart, le temps d'entraînement dépend de la personne ou de la disponibilité des installations. Ou encore les athlètes de sexe masculin et féminin s'entraînent dans un centre national et un temps raisonnable est alloué à chaque groupe quand les deux ne s'entraînent pas au même moment. Parmi les autres commentaires : pour des raisons de sécurité, les femmes ne s'entraînent généralement pas en fin de soirée; dans un cas, les athlètes s'entraînent dans un club masculin auquel les femmes n'ont pas également accès; dans un autre, le club n'accepte pas les athlètes juniors tard dans la soirée.

  • Le seul ONS dont les athlètes de sexe masculin et de sexe féminin ne s'entraînent pas dans les mêmes plages d'heure préférentielles précise que les deux groupes ont toutefois des possibilités d'entraînement identiques.

Attribution d'articles d'habillement

Les ONS ont été priés de dire si les athlètes des deux sexes bénéficient d'une attribution similaire d'articles d'habillement d'équipe et d'uniformes.

Tous les ONS comptant des athlètes des deux sexes à l'exception d'un seul rapportent que les deux groupes sont égaux à cet égard.

diagramme - Attribution d'articles d'habillement

S/O. signifie qu'un sport ne compte que des athlètes de l'un ou de l'autre sexe.
(N=37)


Parmi les 35 ONS comptant des athlètes des deux sexes, 63 % (22) ont précisé leur réponse.

  • Les 21 ONS dont les athlètes bénéficient d'une attribution similaire ont eu en général deux commentaires : 1) l'attribution est fondée sur la catégorie d'équipe, étant donné les différences dans le nombre d'épreuves; 2) les articles d'habillement fournis par l'ONS sont similaires, mais certains athlètes reçoivent des articles de commanditaires. Autre commentaires : l'attribution est identique selon les règlements; peu d'athlètes reçoivent des articles d'habillement mais, le cas échéant, l'attribution dépend des résultats; la dépense est plus grande pour les athlètes de sexe féminin, parce que les articles nécessaires sont plus coûteux.


  • Le seul ONS ayant répondu que les deux sexes ne bénéficient pas d'une attribution similaire précise que l'organisme national ne fournit des articles d'habillement que pour les athlètes de sexe masculin.

Hébergement et transport

Les ONS ont été priés de dire si les politiques et les pratiques d'hébergement et de transport sont les mêmes pour les athlètes de sexe masculin et de sexe féminin.

Tous les ONS comptant des athlètes des deux sexes font état de politiques et de pratiques identiques.

diagramme - Politiques et pratiques d'hébergement et de transport identiques

N=37

S/O. signifie qu'un sport ne compte que des athlètes de l'un ou de l'autre sexe.

Parmi les ONS ayant répondu, 20 % (7) ont commenté leurs politiques et pratiques d'hébergement.

  • Plusieurs précisent que les athlètes choisissent leur propre endroit d'hébergement ou que l'hébergement est distinct pour les athlètes de sexe masculin et les athlètes de sexe féminin, mais de qualité égale. Autres commentaires : l'hébergement relève de l'entraîneur; l'hébergement varie en fonction du niveau de la compétition et non du sexe; l'hébergement est identique à l'occasion des compétitions internationales et, si possible, pour les autres manifestations.

Parmi les ONS ayant répondu, 11 % (4) ont apporté des précisions concernant le transport.

  • Commentaires : le transport est assujetti à une politique; les athlètes voient eux-mêmes aux réservations liées au transport; le transport est très souple parce que les membres des équipes nationales s'entraînent rarement ensemble; le transport est identique, sauf pour les athlètes de sexe masculin participant aux Jeux olympiques, puisque le transport relève alors d'un organisme canadien autre que l'ONS.

Facilitation des obligations familiales

Les ONS ont été priés de dire si les programmes d'entraînement facilitent la tâche des personnes ayant des obligations familiales.

Tous les ONS (36) qui ont répondu à cette question disent offrir des programmes d'entraînement souples pour permettre aux athlètes de s'acquitter plus facilement de leurs obligations familiales.

diagramme - Souplesse des programmes d'entraînement

N=37

S/O signifie l'absence de réponse.


Parmi les 35 ONS ayant répondu, 94 % (33) ont précisé en quoi les programmes d'entraînement facilitent la tâche des personnes ayant des obligations familiales.

  • Il y a 18 ONS qui mentionnent que les horaires d'entraînement sont personnalisés. Les athlètes les établissent avec leurs entraîneurs de sorte à tenir compte des autres exigences de leur vie, dont les obligations familiales et les études. Selon certains, la souplesse est moindre à mesure qu'une compétition approche, surtout en ce qui concerne les sports d'équipe, pour lesquels il importe que les athlètes soient réunis.


  • Il y a 11 ONS qui ont illustré comment ils facilitaient les obligations familiales. En voici des exemples : l'accessibilité du centre d'entraînement en dehors des heures d'entraînement prévues; la disponibilité de l'entraîneur national si l'athlète doit rattraper des séances ratées en raison d'obligations familiales; l'ouverture des installations d'entraînement aux membres de la famille; l'accessibilité des camps d'entraînement et des compétitions offerte aux membres de la famille. L'un des ONS précise qu'il assume les frais de garderie des athlètes qui participent à des compétitions internationales.


  • Six signalent que la question ne s'est jamais posée et que les athlètes n'ont présenté aucune demande à cet égard.
  • Dans un cas, les horaires ne sont pas très souples en ce sens qu'ils sont établis bien en avance de sorte que les athlètes puissent planifier leur temps en conséquence.

Sécurité personnelle des athlètes de sexe féminin

Les ONS ont été priés de dire si des mesures sont prises pour veiller à la sécurité des femmes pendant qu'elles s'entraînent et participent à des compétitions et, si oui, lesquelles.

Plus de 70 % des ONS ayant répondu (26) disent veiller à la sécurité personnelle de leurs athlètes de sexe féminin. Parmi les six ayant répondu par la négative, quatre précisent dans leurs commentaires qu'ils tiennent compte, de fait, de la sécurité des athlètes de sexe féminin. Des six ONS qui n'ont pas répondu à la question, l'un ne compte que des athlètes de sexe masculin. Il n'a pas été possible de savoir pourquoi les autres n'ont pas répondu.

diagramme - Considération de la sécurité personnelle

S/O signifie que le sport ne compte pas d'athlètes de sexe féminin ou que l'ONS considérait la question sans objet.
(N=37)


Parmi les ONS ayant répondu, 94 % (34) ont commenté leurs pratiques liées à la sécurité des femmes.

  • Les ONS qui ont répondu oui à cette question ont aussi donné des exemples. Trois pratiques reviennent fréquemment : (i) les athlètes ne voyagent pas seules et sont toujours accompagnées d'au moins une personne ou de leur entraîneur; (ii) à l'occasion des camps, des compétitions et de certaines séances d'entraînement en équipe, le transport est assuré par l'organisme pour éviter toute situation dangereuse dans la ville de l'athlète ou ailleurs; (iii) dans la mesure du possible, les séances d'entraînement ont lieu le jour. Autres exemples : des téléphones cellulaires sont fournis à tous les athlètes; une supervision et des précautions plus strictes sont appliquées dans le cas des jeunes athlètes de sexe féminin; l'ONS a recours à des agents de sécurité à l'occasion des Jeux; les athlètes sont accueillis dans les aéroports.


  • Les ONS qui ont répondu non à cette question et ont commenté leur réponse ont pourtant donné des exemples de la façon dont ils tiennent compte de la sécurité des athlètes de sexe féminin. Exemples : absence d'une politique nationale, mais la sécurité des femmes est assurée à l'échelle des clubs; l'entraînement a lieu le jour dans la mesure du possible; on encourage les déplacements en groupes; on déconseille le transport d'objets de valeur; l'équipe reste en groupe pendant l'entraînement et les compétitions.

Suivi et évaluation des athlètes

Les ONS ont été priés de dire à quelle fréquence l'entraîneur national assure le suivi et l'évaluation sur place des athlètes de sexe masculin et de sexe féminin qui s'entraînent dans des endroits décentralisés.

Parmi les ONS ayant répondu, 60 % ont dit que la fréquence du suivi et de l'évaluation dans ces cas est la même pour les deux groupes d'athlètes. Pour d'autres, la fréquence semble légèrement plus grande pour les athlètes de sexe féminin que pour les athlètes de sexe masculin, comme l'illustre le graphique suivant.

diagramme - Suivi et évaluation des athlètes
N=37
S/O signifie que l'entraînement est centralisé ou que l'ONS ne compte que des athlètes de l'un ou de l'autre sexe.


Il y a eu 60 % des ONS (21) qui ont commenté leur réponse, certains parmi ceux qui offrent un entraînement centralisé et d'autres pour lesquels l'entraînement est en partie centralisé et en partie décentralisé.

  • Ainsi, 18 ONS ont décrit le déroulement du suivi et de l'évaluation (présentation par l'athlète d'un carnet mensuel d'entraînement, visites du personnel d'entraînement sur les lieux d'entraînement, communications téléphoniques entre athlètes et entraîneurs). Les commentaires ne font généralement pas état de différences entre les athlètes de sexe féminin et de sexe masculin.

  • Cinq ONS précisent que les différences ont trait à des facteurs comme la nature des compétitions, la catégorie d'équipe ou le brevet. Généralement, les différences sont liées à la capacité financière de l'organisme, et donc pas vraiment attribuables au sexe.

Camps d'entraînement annuels

Les ONS ont été priés de préciser le nombre et la durée des camps d'entraînement annuels offerts aux deux sexes.

Parmi les ONS ayant répondu, 57 % (21) offrant des camps d'entraînement annuels signalent que le nombre et la durée sont les mêmes pour les deux sexes. Comme le montre le graphique ci-dessous, en cas de différences, l'écart est de 1 % en faveur des athlètes de sexe masculin, tant pour la durée que pour le nombre.

diagramme - Camps d'entraînement annuels

N=37

S/O signifie que le sport compte uniquement des athlètes d'un même sexe ou
qu'il n'y a pas de camp d'entraînement annuel ni pour l'un ni pour l'autre.



Parmi les ONS comptant des athlètes des deux sexes, 51 % ont commenté leur réponse.

  • La plupart des commentaires précisent l'organisation des camps d'entraînement et ne font pas état de différences entre les sexes.


  • Les commentaires expliquant une différence précisent que les écarts de fréquence et de durée sont liés au calibre des compétitions ou à leur imminence. Les compétitions de calibre supérieur sont généralement, mais pas toujours, assorties de camps d'entraînement plus fréquents ou plus longs.


  • Dans trois cas, les athlètes des deux sexes s'entraînent ensemble à l'occasion des camps.

  • Dans un cas, il existe un camp spécial pour les athlètes de sexe féminin de la catégorie de développement.

Soutien médical et scientifique aux sports

Services de spécialistes en médecine et en sciences du sport des deux sexes

Les ONS ont été priés de dire si les athlètes bénéficient des services de spécialistes en sciences du sport et en médecine sportive des deux sexes.

À cette question, 78 % des ONS (29) ont répondu par l'affirmative et 16 % (6) par la négative.

diagramme - Soutien scientifique et médical  aux sports, Accessibilité de services de spécialistes

N=37
S/O signifie l'absence de réponse.


Parmi les ONS ayant répondu, 59 % (22) ont commenté l'accessibilité des services de spécialistes des deux sexes.

  • Commentaire le plus fréquent : il n'est pas toujours possible d'avoir des spécialistes des deux sexes dans chaque lieu et à chaque période d'entraînement.


  • Certains ont décrit leur façon de procéder. Habituellement, les services de spécialistes sont obtenus par contrat et les athlètes peuvent choisir. Dans un cas, les responsables cherchent à obtenir d'un centre national d'entraînement les services de spécialistes.


  • Cinq ONS ont signalé qu'il n'y avait pas de spécialistes des deux sexes. Dans un cas, l'équipe n'est formée que d'athlètes de sexe masculin. Dans trois autres, les médecins attachés aux équipes nationales sont des hommes. Dans un cas, les physiothérapeutes sont toutes des femmes.


  • Deux ONS ont dit s'employer à créer un réseau national de spécialistes des deux sexes.

Accès à d'autres spécialistes de la santé

Les ONS ont été priés de dire s'ils assurent l'accès à des spécialistes de certaines questions de santé (troubles de l'alimentation, perte rapide de poids et hormones).

Il y a 84 % des ONS ayant répondu (31) qui ont dit essayer de faciliter l'obtention de ces services. Il sont trois (8 %) à indiquer qu'il n'est pas possible de trouver des spécialistes des deux sexes.

diagramme - Accessibilité d'autres spécialistes de la santé

N=37
S/O signifie l'absence de réponse.


Parmi les ONS ayant répondu, 76 % (28) ont commenté cette question ou d'autres éléments touchant la santé.


  • Le plus souvent, les ONS ont dit que les athlètes sont aiguillés vers d'autres spécialistes au besoin ou à la demande des athlètes. Les consultations sont demandées par le médecin de l'équipe, par le médecin personnel de l'athlète, par l'ONS ou par l'intermédiaire du centre national d'entraînement.


  • Trois ONS disent qu'ils offrent de l'information et des séminaires à l'occasion des camps d'entraînement sur les divers aspects de la santé mentionnés dans le questionnaire.


  • Deux signalent qu'ils s'emploient à créer un réseau national de services de sciences du sport et de ressources en matière de santé, y compris en ce qui a trait aux aspects mentionnés dans le questionnaire.


  • Deux des ONS qui aiguillent les athlètes vers d'autres spécialistes précisent que les consultations touchent à un vaste éventail de questions autres que celles mentionnées dans le questionnaire, le tout étant égal pour les deux sexes.


  • Deux ONS ont indiqué que les aspects de la santé mentionnés dans le questionnaire ne touchent pas leurs athlètes pour le moment.


Affectation des ressources entre les équipes nationales

Ventilation des dépenses et des revenus par sexe

Tant pour les sports d'équipe que pour les sports individuels, l'analyse comparative comportait une grille visant à obtenir des données, par catégorie d'équipe, concernant les dépenses, les revenus tirés des droits versés par les athlètes et des frais d'inscription aux différents programmes, et les fonds émanant des commanditaires et des recettes d'entrée.

Tous les ONS ont répondu au moins partiellement à cette question.

Toutefois, l'approche adoptée pour l'analyse comparative n'a pas permis de comparer les données entre les sports.

Le questionnaire ne demandait pas une ventilation par sexe, mais les ONS devaient utiliser les mêmes catégories d'équipe pour décrire la représentation des athlètes de sexe féminin et de sexe masculin au sein des équipes nationales.

Les données fournies par cinq d'entre eux (14 % des ONS comptant des athlètes des deux sexes) permettent la comparaison des dépenses et des revenus par sexe. Ces données ne sont toutefois pas suffisantes pour en tirer des conclusions fondées.

Dans la majorité des cas (86 % des ONS), la façon dont l'information est consignée ou signalée (ou les deux) au cours de cette analyse comparative ne permet pas pour l'instant de ventiler les dépenses et les revenus par sexe. Deux situations semblent répandues : (i) les données sont consignées par article d'exécution, de sorte qu'il n'est pas possible de ventiler ne serait-ce qu'une partie des dépenses par sexe; (ii) les ONS ont pu fournir une partie ou la totalité des données demandées par équipe, mais les catégories des équipes diffèrent de celles qui ont été utilisées ailleurs dans le questionnaire, ce qui empêche de savoir pour le moment si les dépenses déclarées ont été faites pour les athlètes de sexe féminin ou pour ceux de sexe masculin.

L'analyse comparative offre des données de base qui nous éclairent quant à la ventilation des dépenses et des revenus entre les sexes. Il faudra peaufiner la méthode pour avoir une idée de la ventilation des ressources des équipes nationales par sexe.


Promotion et relations avec les médias

Services de relations avec les médias

Les ONS ont été priés de dire si toutes les personnes reçoivent des services similaires en ce qui concerne la formation des athlètes et des entraîneurs en relations avec les médias, le personnel accompagnant spécialisé dans les relations avec les médias, le nombre de communiqués, etc.

Ce ne sont pas tous les ONS qui offrent tous ces types de services. C'est sur le chapitre des communiqués que l'équité semble le mieux assurée et sur celui du personnel accompagnant spécialisé dans les relations avec les médias qu'elle l'est le moins.


ÉQUITÉ DE LA PRESTATION DES SERVICES DE RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

Service

Oui Non Non offert
Formation des athlètes 75,7 % 2,7 % 21,6 %
Formation des entraîneurs 73,0 % 5,4 % 21,6 %
Personnel accompagnant spécialisé 64,9 % 10,8 % 24,3 %
Nombre de communiqués 81,1 % 2,7 % 16,2 %


Neuf ONS ont cité d'autres services médiatiques qu'ils offrent, notamment l'utilisation de sites Web ou Live-Net à des fins de promotion, des activités médiatiques structurées dont des tournées de promotion ou des campagnes de financement, la distribution à chaque athlète d'un guide de relations avec les médias et la publication de biographies des athlètes.

Parmi les ONS ayant répondu, 49 % (17) ont fourni des commentaires additionnels.

Commentaires des ONS qui offrent des services de relations avec les médias :

  • Le commentaire le plus fréquent est que le nombre d'activités de promotion et la publicité que les athlètes tirent d'autres sources dépendent fortement des résultats obtenus aux compétitions les plus récentes. En 1997-1998, cette publicité supplémentaire a profité aux athlètes de sexe féminin et de sexe masculin.


  • Cinq ONS ont expliqué leur façon de fournir les services de relations avec les médias ou les changements prévus à cet égard. L'un souligne que dans son plan de communication, il s'efforce sciemment de donner une place égale aux deux sexes. Un autre précise que c'est le chef de la délégation qui assure la liaison avec les médias au cours des grandes manifestations. Un autre admet que les services étaient auparavant axés sur les athlètes de sexe masculin mais profitent maintenant à toute l'équipe. Deux disent espérer pouvoir bientôt étendre ces services aux entraîneurs.

Commentaires des ONS qui n'offrent pas actuellement de services de relations avec les médias :

  • Le commentaire le plus fréquent est que les ressources actuelles ne le permettent pas. Ceux qui prévoient le faire assurent que les services seront égaux pour les deux sexes. Deux ONS ont précisé qu'ils n'assurent pas ces services mais reçoivent une certaine forme d'aide des centres nationaux de sport à cet égard.

Langage commun aux deux sexes

Les ONS ont été priés de dire si leurs documents de promotion et d'information contiennent un langage commun aux deux sexes.

Tous les ONS ayant répondu (35) comptant des athlètes des deux sexes disent utiliser un langage commun aux deux sexes dans leurs documents de promotion et d'information.

diagramme - Langage commun aux deux sexes

N=37
S/O signifie qu'un ONS ne compte que des athlètes de l'un ou de l'autre sexe.



Parmi les ONS comptant des athlètes de sexe masculin et de sexe féminin, 46 % (16) ont commenté leurs réponses.

  • Le plus souvent, les commentaires mettent en évidence la priorité que les ONS accordent à cette question.

  • Certains commentaires suggèrent la nécessité de rendre le langage plus représentatif des deux sexes. On allègue toutefois souvent des motifs financiers pour expliquer l'état actuel des documents, qui seront améliorés à mesure des réimpressions. Un ONS fait valoir que le langage dépend de l'auteur mais qu'il fait un effort conscient pour améliorer la situation. Deux autres disent reconnaître la nécessité d'améliorer la situation et intégrer d'ailleurs ce point à leurs plans stratégiques.


  • Un ONS explique que certains documents utilisés sont produits par la fédération internationale et ne comporte pas un langage commun aux deux sexes autant que les publications canadiennes.


  • Un autre souligne qu'un plus grand nombre de ses documents de promotion sont destinés aux femmes plutôt qu'aux hommes parce qu'au Canada, le sport est davantage pratiqué par les femmes que par les hommes.


Équilibre entre les deux sexes dans les illustrations et images

Les ONS ont été priés de dire si les illustrations et les images apparaissant dans les livres de règlements, les manuels des entraîneurs et les bulletins assurent une représentation équilibrée des deux sexes et décrivent les athlètes de sexe féminin de façon appropriée.

L'équilibre entre les deux sexes dans les illustrations et images semble être le meilleur (84 %) dans les bulletins et le moins réussi dans les livres de règlements (49 %). Les commentaires fournis aident à comprendre les écarts.

diagramme - Équilibre dans les documents d'information, Livres de règlements

diagramme - Équilibre dans les documents d'information,Msnuels des entraîneurs

diagramme - Équilibre dans les documents d'information, Bulletins

N=37
S/O signifie qu'un ONS ne compte que des athlètes de l'un ou de l'autre sexe ou n'a pas répondu.

Un tiers des ONS ayant répondu (12) ont donné des exemples de documents assurant une représentation équilibrée des sexes. Ce sont les sites Web, les images ou illustrations ou les textes destinés aux relations publiques (logos, affiches, programmes, vidéos, guides des médias, rapports annuels et manuels des athlètes).

Un tiers des ONS ayant répondu (12) ont fait d'autres commentaires sur la représentation des sexes dans les illustrations et images.

  • Le plus souvent, les ONS ont insisté sur l'importance de la représentation équilibrée des sexes et ont donné des exemples de leurs efforts à cet égard : utilisation d'images neutres tels que des personnages animés ou stylisés et articles mettant en vedette des athlètes de sexe féminin dans un numéro récent du magazine de l'ONS.

  • Deux ONS ont souligné que leurs manuels et leurs livres de règlements contiennent surtout du texte et bien peu d'illustrations et d'images.

  • Deux ONS assurent que leur fiche à cet égard s'améliore constamment et que la question figure dans leurs actuels plans stratégiques.

  • Un ONS fait observer que certains documents d'information, où les athlètes de sexe masculin prédominent, sont produits et édités à l'échelle internationale. L'ONS a porté ce fait à l'attention de la fédération internationale.


Sport Canada remarque que les livres de règlements sont, de fait, souvent produits et édités par un organisme international.


Représentation des femmes dans les documents de promotion

Les ONS ont été priés de dire si leurs documents de promotion mettent les athlètes de sexe féminin en évidence pour sensibiliser davantage le public à leur présence dans le sport.

Il y a 79 % des ONS ayant répondu (29) qui ont dit mettre en évidence les femmes dans leurs documents de promotion.

diagramme - Équilibre dans les documents d'information, Bulletins

N=37
S/O signifie l'absence de réponse.


Parmi les ONS ayant répondu, 86 % (32) ont formulé des commentaires.

  • La plupart des ONS ont souligné que leurs documents représentent également les athlètes des deux sexes.

  • Certains ont dit mettre en évidence les athlètes qui se sont particulièrement distingués, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes. Ils croient pouvoir ainsi attirer plus l'attention sur leur sport qu'en représentant des athlètes non identifiables.


  • Deux ONS ne comptent que des athlètes de l'un ou de l'autre sexe. Ils assurent toutefois que leurs documents de promotion et leurs activités visent à attirer les deux sexes.


  • Deux ONS disent ne pas consacrer d'efforts particuliers à la promotion des femmes, puisque la plupart des athlètes qui pratiquent leur sport sont des femmes.


  • Certains ONS décrivent comment ils mettent les femmes en évidence : sites Web, vidéos sur l'équipe nationale féminine; membres féminins de l'équipe nationale dans les campagnes de promotion, dont une campagne de lutte contre le harcèlement et la violence; nouveau livre sur l'histoire du sport mettant en valeur des athlètes des deux sexes; affiches, dépliants, etc., représentant également les deux sexes.


  • Un ONS a répondu que les documents s'adressaient particulièrement aux athlètes de sexe féminin, étant donné le volet d'autodéfense du sport, considéré comme propre aux femmes.

Récompenses en argent et mesures incitatives

Nombre d'épreuves assorties de récompenses en argent

Les ONS ont été priés de préciser le nombre d'épreuves, par sexe, assorties de récompenses en argent, commanditées par les ONS et les fédérations internationales (FI).

Nombre d'épreuves assorties de récompenses en argent commanditées par les ONS

  • Sept ONS signalent un total de 30 épreuves assorties de récompenses en argent; ils font état d'un nombre égal d'épreuves assorties de récompenses pour les athlètes des deux sexes.
diagramme - Épreuves avec récompenses en argent , commanditées par les ONS

N=30
(nombre d'épreuves assorties de récompenses en argent)



Nombre d'épreuves assorties de récompenses commanditées par les FI
  • Il y a 20 ONS qui signalent un total de 121 épreuves assorties de récompenses en argent commanditées par les FI.
  • De ces épreuves, 59 (49 %) s'adressent aux femmes et 62 (51 %) aux hommes.
diagramme - Épreuves avec récompenses en argent , commanditées par les FI

N=121
(nombre d'épreuves assorties de récompenses en argent)


Étendue des récompenses

Les ONS devaient préciser par sexe l'étendue des récompenses (p. ex., de la 1re à la 8e place) sous leur égide et sous celle de la fédération internationale.

Remarque sur la méthode de comparaison : il est possible de comparer l'étendue des récompenses quand cette donnée est fournie pour les athlètes de chacun des sexes et qu'il existe des compétitions équivalentes pour les deux groupes.


Étendue des récompenses commanditées par les ONS

  • Il existe 30 épreuves individuelles pour lesquelles il est possible de comparer l'étendue des récompenses par sexe. Autrement dit, il y a 15 « paires » d'épreuves pour lesquelles la comparaison est possible.

  • Dans ces 15 épreuves, l'étendue des récompenses est donnée comme égale pour les athlètes de sexe féminin et les athlètes de sexe masculin dans 26 cas (87 %), et plus grande chez les athlètes de sexe féminin dans 4 cas (13 %).
diagramme - Étendue des récompenses commanditées par les ONS

Étendue des récompenses commanditées par les FI

  • Il y a 98 épreuves individuelles qui permettent de comparer l'étendue des récompenses selon les sexes. Autrement dit, il y a 49 « paires » d'épreuves se prêtant à cette analyse.
  • Au total, l'étendue des récompenses est donnée pour équivalente dans 39 cas (80 %), supérieure pour les athlètes de sexe féminin dans 6 cas (12 %), et supérieure pour les athlètes de sexe masculin dans 4 cas (8 %).
diagramme - Étendue des récompenses en argent commanditées par les FI

Montant des plus grandes récompenses

Les ONS ont été priés de préciser le montant des plus grandes récompenses accordées aux athlètes de sexe féminin et aux athlètes de sexe masculin, sous l'égide des ONS et des fédérations internationales.

Comparaison globale des montants des plus grandes récompenses

Remarque sur la méthode de comparaison : la comparaison des plus grandes récompenses est possible quand le montant est donné pour les athlètes des deux sexes et qu'il existe des compétitions équivalentes pour les deux groupes.

Montant des plus grandes récompenses commanditées par les ONS

  • Il existe 30 épreuves individuelles permettant la comparaison des plus grandes récompenses, par sexe. Autrement dit, il y a 15 « paires » d'épreuves pour lesquelles la comparaison est possible.
  • Au total, les montants des plus grandes récompenses sont donnés comme égaux pour les athlètes des deux sexes dans 10 cas (67 %) et supérieurs pour les athlètes de sexe masculin dans 5 cas (33 %). Il n'a été signalé dans aucun cas que les plus grandes récompenses étaient supérieures pour les athlètes de sexe féminin.
diagramme - Montant des récompenses commanditées par les ONS

Montants des récompenses commanditées par les FI

  • Il existe 106 épreuves individuelles permettant la comparaison des plus grandes récompenses, par sexe. Autrement dit, 53 « paires » d'épreuves peuvent être comparées.
  • Au total, les montants des plus grandes récompenses sont donnés comme égaux pour les athlètes des deux sexes dans 36 cas (68 %), supérieurs pour les athlètes de sexe masculin dans 15 cas (28 %) et supérieurs pour leurs athlètes de sexe féminin dans 2 cas (4 %).
diagramme - Montants des récompenses commanditées par les FI

Montant moyen des plus grandes récompenses

  • Tous commanditaires confondus, le montant moyen des plus grandes récompenses est supérieur pour les athlètes de sexe masculin. L'écart est très marqué et la différence entre les montants des récompenses données aux athlètes de sexe féminin et celles accordées aux athlètes de sexe masculin est beaucoup plus prononcée quand la compétition est sous l'égide de la fédération internationale.
  • Pour ce qui est des plus grandes récompenses associées aux épreuves sous l'égide des ONS, la moyenne chez les athlètes de sexe masculin est de 4 115 $ contre 3 675 $ pour les athlètes de sexe féminin.
  • Pour ce qui est des plus grandes récompenses associées aux épreuves sous l'égide des FI, le montant moyen pour les athlètes de sexe masculin est de 90 458 $ contre 39 936 $ pour les athlètes de sexe féminin.

Subventions ou allocations fondées sur la performance

Les ONS ont été priés de dire s'ils accordent directement aux athlètes des subventions ou des allocations d'entraînement ou de compétition fondées sur la performance et, le cas échéant, si les normes s'y rattachant étaient les mêmes pour les athlètes des deux sexes.

Il y a 51 % des ONS ayant répondu (19) qui disent accorder des subventions ou des allocations fondées sur la performance.

diagramme - Subventions et allocations fondées sur la performance

N=37
S/O signifie qu'un ONS ne compte que des athlètes de l'un ou de l'autre sexe ou qu'il n'a pas répondu.


Parmi les ONS ayant répondu, 62 % (23) ont formulé des commentaires.

  • Trois ont tempéré leur réponse affirmative. L'un précise que les subventions et allocations reposent sur le nombre d'athlètes et la fréquence des séances d'entraînement. Actuellement, les subventions et allocations seraient plus élevées pour les femmes. Deux ONS mentionnent que le financement et les recettes d'entrée associés aux équipes masculines sont plus élevés que dans le cas des équipes féminines. L'un croit que l'équipe masculine subventionne l'équipe féminine et qu'il est normal que les subventions et allocations soient plus élevées pour les hommes. L'autre fait observer qu'il s'emploie à ajuster ses subventions et allocations de façon que les deux sexes soient traités équitablement.


  • Un ONS précise qu'il offre des subventions et des allocations à des athlètes non brevetés pour compenser le fait qu'ils ne possèdent pas de brevet et les aider à assumer leurs frais de participation à des camps d'entraînement.


  • Un ONS fait état de subventions et d'allocations inégales, leurs montants étant supérieurs pour les athlètes de sexe masculin étant donné que l'équipe masculine génère des recettes d'entrée plus imposantes.


Entraîneurs des équipes nationales

Les ONS ont été priés de préciser le nombre, le sexe, le niveau de certification selon le PNCE, la durée de service et l'échelle salariale des entraîneurs-chefs et autres, à temps plein et à temps partiel, et des entraîneurs bénévoles.


Nombre d'entraîneurs de sexe féminin et masculin par catégorie

Le graphique illustre le nombre d'entraîneurs par sexe et par catégorie. La représentation est loin d'être égale, toutes catégories confondues. Elle l'est toutefois davantage chez les entraîneurs à temps partiel et chez les entraîneurs qui ne sont pas des entraîneurs-chefs.


  • Globalement : Les ONS déclarent 257 entraîneurs, dont 83 % (213) sont de sexe masculin et 17 % (44) de sexe féminin.

  • Entraîneurs-chefs : Les ONS signalent 107 entraîneurs-chefs à temps plein ou à temps partiel, dont 84 % (90) sont de sexe masculin et 16 % (17) de sexe féminin.

  • Autres entraîneurs : Les ONS enregistrent 150 entraîneurs à temps plein ou à temps partiel d'une catégorie autre que celle d'entraîneur-chef, dont 82 % (123) sont de sexe masculin et 18 % (27) de sexe féminin.

  • Entraîneurs à temps plein : Les ONS citent 77 entraîneurs à temps plein, parmi lesquels 91 % (70) sont de sexe masculin et 9 % (7) de sexe féminin.

  • Entraîneurs à temps partiel : L'effectif des entraîneurs à temps partiel se chiffre à 180, dont 79 % (143) sont de sexe masculin et 21 % (37) de sexe féminin.

diagramme - Entraîneurs, par et par catégorie

Rémunération des entraîneurs

Les données sur les salaires ont été fournies pour 239 (93 %) des 257 entraîneurs déclarés dans l'analyse comparative. Les graphiques de la page suivante montrent la ventilation des salaires entre entraîneurs de sexe féminin et entraîneurs de sexe masculin. Voici quelques points saillants.

  • Globalement : Pour chacune des catégories (entraîneurs-chefs et autres, temps plein ou temps partiel), les femmes sont généralement moins bien rémunérées que les hommes.


  • Entraîneurs-chefs à temps plein : La plus grande proportion des femmes entraîneurs se trouve dans la fourchette des 30 000 $ à 39 000 $. La plus grande proportion chez les hommes entraîneurs se situe dans l'échelle des 40 000 $ à 49 000 $. Les salaires les plus élevés chez les femmes sont de l'ordre de 40 000 $ à 49 000 $, tandis que chez les hommes, ils se chiffrent à 80 000 $ et plus.


  • Entraîneurs-chefs à temps partiel : Il est difficile d'interpréter ces données, puisque nous ne connaissons pas le temps de travail des entraîneurs à temps partiel et nous ne savons pas toujours quels entraîneurs sont bénévoles. La plus grande proportion des femmes entraîneurs de cette catégorie reçoivent moins de 5 000 $. Les hommes se retrouvent en majeure partie dans les catégories des 5 000 $ et moins et dans la plage des 10 000 $ à 19 000 $. Pour les deux sexes, le salaire le plus élevé ayant été signalé se situe entre 30 000 $ et 39 000 $.


  • Entraîneurs à temps plein d'autres catégories : C'est dans la fourchette des 29 000 $ et moins et dans celles des 30 000 $ à 39 000 $ que se trouve la plus grande proportion des femmes. Pour leur part, les entraîneurs de sexe masculin sont plus représentés dans la plage des 40 000 $ à 49 000 $. Les salaires plus élevés chez les femmes sont de l'ordre de 30 000 $ à 39 000 $, contre 80 000 $ et plus chez les hommes.


  • Entraîneurs à temps partiel d'autres catégories : Il est difficile d'interpréter ces données, puisque le temps de travail des entraîneurs à temps partiel n'est pas connu, pas plus que le nombre de bénévoles parmi eux. Pour les deux sexes, la plus forte proportion se trouve dans la plage des 5 000 $ et moins. Les salaires les plus élevés ayant été signalés pour les femmes sont entre 30 000 $ et 39 000 $, contre 40 000 $ et plus chez les hommes.

Il faudrait des renseignements autres que ceux demandés dans l'analyse comparative pour mieux comprendre les différences de salaires entre les entraîneurs de sexe masculin et les entraîneurs de sexe féminin. Les données de l'analyse comparative ne permettent pas une étude précise des motifs de ces écarts, mais le niveau de certification ne semble pas être le seul facteur explicatif. Comme on le verra à la prochaine section, les niveaux de certification des entraîneurs des deux sexes sont comparables et, à certains égards, supérieures chez les femmes.

Les autres causes possibles restent à explorer. La durée du service pourrait en être une. Sport Canada rappelle (ce que certains ONS ont mentionné) que plusieurs compétitions internationales sont relativement nouvelles chez les athlètes de sexe féminin, ce qui influe sur la taille de l'échantillon des athlètes de sexe féminin qui pourraient devenir entraîneurs. On peut songer aussi au changement dans la capacité des ONS de rémunérer les entraîneurs, quel que soit le sexe. Il faudrait donc en savoir plus pour comprendre si la santé financière des ONS varie au point d'influer sur les écarts de salaires entre les entraîneurs des deux sexes.

diagramme - Plage salariale des entraîneurs-chefs à temps plein diagramme - Plage salariale des autres entraîneurs à temps plein
diagramme - Plage salariale des entraîneurs-chefs à temps partiel diagramme - Plage salariale des autres entraîneurs-chefs à temps partiel

Certification des entraîneurs

Les tableaux ci-dessous montrent les niveaux de certification par sexe chez les entraîneurs à temps plein et les entraîneurs à temps partiel. Voici quelques points saillants.

  • Entraîneurs à temps plein : Même s'il y a moins de femmes que d'hommes, le niveau de certification où se trouve la plus grande proportion de chaque sexe est la même, soit le niveau 4.

  • Entraîneurs à temps partiel : Malgré la représentation inférieure des femmes, le niveau de certification où se trouve le plus grand nombre d'entre elles, le niveau 4, est supérieur au niveau où se trouve la plus grande proportion d'hommes (niveau 3).

Nombre d'entraîneurs à temps plein par niveau de certification et par sexe

Niveau de

certification

Sexe masculin
Sexe féminin
Nbre d'entraîneurs
% d'entraîneurs de

ce niveau

Nbre d'entraîneurs
% d'entraîneurs de

ce niveau

1
-
-
-
-
2
2
100,0
-
-
3
16
88,9
2
11,1
4
34
87,2
5
12,8
5
7
100,0
-
-

Nombre d'entraîneurs à temps partiel par niveau de certification et par sexe

Niveau de

certification
Sexe masculin
Sexe féminin
Nbre d'entraîneurs
% d'entraîneurs de

ce niveau

Nbre d'entraîneurs
% d'entraîneurs de ce

niveau

1
4
100,0
-
-
2
7
70,0
3
30,0
3
72
83,7
14
16,3
4
38
67,9
18
32,1
5
10
90,9
1
9,1

Le tableau ci-dessous montre le niveau de certification par sexe pour toutes les catégories d'entraîneurs. Voici quelques faits saillants.

  • La comparaison par catégorie individuelle entre les femmes et les hommes montrent un niveau moyen de certification égal, à une exception près. La plus grande différence touche les entraîneurs-chefs à temps partiel, où le niveau de certification est beaucoup plus élevé pour les femmes que pour les hommes. L'information recueillie par cette première édition de l'analyse comparative n'explique pas cet écart. Il pourrait être utile d'approfondir l'analyse.


  • Les comparaisons au sein de chaque catégorie révèlent d'autres différences de niveau de certification qui ne peuvent pas être expliquées à l'aide des données recueillies cette fois. Ce pourrait être là un domaine où l'approfondissement servira à mieux comprendre les écarts. Un exemple à ce sujet : la comparaison entre les femmes qui sont entraîneurs-chefs à temps partiel et les hommes qui sont entraîneurs-chefs à temps plein montre que le niveau de certification des premières est légèrement plus élevé que celui des seconds. Autre constatation remarquable : les hommes entraîneurs-chefs à temps partiel et les femmes entraîneurs à temps plein d'autres catégories ont un niveau de certification à peu près égal.

Niveaux moyens de certification des entraîneurs

Temps de travail

Catégorie d'entraîneur

Niveau moyen

des hommes entraîneurs

Niveau moyen

des femmes entraîneurs

Temps plein
Entraîneur-chef
3,87
3,80
Autre
3,60
3,50
Temps partiel
Entraîneur-chef
3,49
3,92
Autre
3,26
3,25

Initiatives destinées à augmenter le nombre de femmes entraîneurs

Les ONS ont été priés de décrire les initiatives qu'ils mettent en oeuvre pour accroître le bassin de femmes pouvant occuper un poste d'entraîneur au sein d'une équipe nationale.

Tous les ONS (37) ont répondu à la question. Le graphique ci-dessous montre la proportion d'ONS ayant déclaré qu'ils ont des initiatives visant à accroître le nombre de femmes entraîneurs.

diagramme - Augmentation du bassin de femmes entraîneurs

N=37

  • Deux ONS (5 %) disent que la question ne s'applique pas à leur sport : l'un parce que les athlètes et les entraîneurs sont toutes des femmes; l'autre parce que les athlètes et les entraîneurs sont tous des hommes.


  • Six ONS ne signalent aucune initiative particulière à cet égard, en ajoutant ces commentaires : 90 % des entraîneurs sont de sexe féminin ou « le sport est représenté à 80 % par des femmes »; il n'y a pas assez de fonds à consacrer en général à la formation d'entraîneurs, et encore moins à des initiatives ciblées; les entraîneurs sont choisis dans les clubs pour accompagner les athlètes à l'occasion des grandes manifestations; le programme destiné aux athlètes de sexe féminin est relativement nouveau et aucune d'entre elles ne s'est encore retirée; enfin, il y a actuellement plusieurs femmes inscrites au programme du niveau 4.

Parmi les ONS ayant répondu, 29 ont donné des exemples des initiatives qu'ils ont entreprises pour accroître le nombre d'entraîneurs. La plupart d'entre eux en citent plus d'une. Le tableau suivant résume les initiatives signalées. Certaines sont exclusivement destinées aux femmes; d'autres sont à la fois pour les hommes et pour les femmes.



INITIATIVES DES ONS POUR ACCROÎTRE LE BASSIN DE FEMMES ENTRAÎNEURS


Type d'initiative
Nbre d'ONS

ayant répondu

% d'ONS

ayant répondu

Aide financière consacrée à la certification et aux stages, pouvant inclure des services de garderie; possibilité d'obtenir des fonds d'organismes externes.
13
45 %
La présence de femmes entraîneurs aux camps et aux compétitions est parfois une exigence ou est assurée par invitation.
8
28 %
Programmes de femmes entraîneurs invitées pour inciter les femmes entraîneurs à participer et pour mieux les faire connaître.
7
24 %
Incitation à une certification supérieure, de manière générale ou par des programmes d'encadrement.
7
24 %
Initiatives spéciales comme des ateliers réservées aux femmes, et l'encadrement parrainé par l'ONS seul ou en partenariat avec l'Association canadienne des entraîneurs ou des entreprises commanditaires.
5
17 %
Autres initiatives : rotation au sein du bassin d'entraîneurs; incitation à l'obtention d'un certificat par correspondance; promotion rapide des athlètes de sexe féminin désireuses d'entraîner une équipe nationale; représentation des femmes entraîneurs dans les manuels pédagogiques; amélioration de l'accessibilité par l'alternance entre différentes installations d'entraînement.
5
17 %
Recrutement des athlètes à la retraite pour les amener à devenir entraîneurs.
4
14 %
Élaboration de nouveaux programmes de certification.
3
10 %
Initiatives provinciales et locales en collaboration avec d'autres paliers pour stimuler la participation des femmes comme athlètes et entraîneurs.
2
7 %
Poursuite du recrutement des femmes - dont le nombre augmente réellement.
2
7 %

N=29
(nombre d'ONS faisant état d'initiatives à cet égard)


Officiels internationaux

Canadiens et Canadiennes comme officiels internationaux

Les ONS ont été priés de fournir des données sur les catégories d'officiels et le niveau de certification des officiels canadiens de sexe masculin et féminin.

Les graphiques suivants montrent la représentation des Canadiennes et des Canadiens comme officiels principaux et autres à l'échelle internationale. Il s'est avéré impossible d'analyser l'information sur le niveau de certification étant donné le nombre considérable de désignations des certificats de calibre international.

Les hommes sont plus représentés que les femmes sur la scène internationale, tant comme officiels principaux que comme officiels d'autres catégories dans les compétitions internationales. Proportionnellement, les femmes sont plus présentes parmi les officiels d'autres catégories que parmi les officiels principaux.

Représentation des Canadiennes et des Canadiens parmi les officiels de calibre international

diagramme - Officiels principaux diagramme - Autres Officiels

N=37


Possibilités équitables d'exercer les fonctions d'officiels internationaux

Les ONS ont été priés de dire s'ils offrent des possibilités équitables de formation et de compétition aux officiels de sexe féminin et de sexe masculin.

Un ONS n'a pas répondu à la question. Tous les autres ont indiqué qu'ils offrent des chances égales aux officiels des deux sexes d'exercer leurs fonctions à l'échelle internationale.

diagramme - Possibilités  de participation aux compétition internationales

N=37


Parmi les ONS ayant répondu, 39 % (14) ont formulé des commentaires.

  • Cinq croient que les possibilités sont équitables, ajoutant ces commentaires : les hommes semblent actuellement plus intéressés; la représentation inégale peut être due aux obligations familiales des femmes; l'admissibilité à l'échelle internationale est assortie de critères plus rigoureux que sur la scène nationale; les officiels des deux sexes sont également en demande à l'échelle internationale.

  • Neuf ONS ont donné des exemples d'initiatives ou ont commenté la façon d'améliorer les possibilités offertes aux femmes : les comités féminins et les comités d'officiels travaillent ensemble pour repérer des candidates possibles et les aident à parvenir aux normes internationales; au moment de la sélection, si tous les critères sont satisfaits tant par les hommes que par les femmes, le choix s'arrête sur les femmes afin d'améliorer la représentation des deux sexes; un ONS a instauré un programme de financement à l'intention des femmes souhaitant participer à des stages et à de grandes manifestations à l'échelle internationale; les efforts non structurés ont échoué et il faut donc procéder de manière plus officielle; la représentation des femmes est supérieure quand des épreuves féminines de calibre international sont organisées au Canada; les officiels internationaux sont actuellement recrutés parmi les athlètes, qui sont majoritairement de sexe masculin. Les règlements concernant les officiels internationaux stipulent que les officiels doivent avoir déjà pris part à des compétitions en tant qu'athlètes et qu'il est interdit de précipiter la retraite de ces derniers; les ONS ont récemment mené un sondage afin de mieux cerner les inégalités et ont élaboré une stratégie fondée sur les résultats; d'importantes inégalités ont été constatées et les ONS viennent de marquer des points sur ce dossier.

Championats nationaux

Endroits de compétition et calibre technique des installations

Les ONS ont été priés de dire si les épreuves masculines et féminines se tenaient au même endroit et, sinon, si les installations étaient du même calibre technique.

Tous les ONS ont répondu à cette question. Il y en a 31 qui ont dit que les épreuves avaient lieu au même endroit. Les autres signalent que les installations, quoique différentes, sont de même calibre technique.

diagramme - Épreuves  dans les même  installations

N=37

  • Parmi les ONS ayant répondu, 32 % (12) ont formulé des commentaires, insistant de manière générale pour dire que le calibre technique des installations est le même.


  • Autres commentaires : les installations sont les mêmes, sauf aux Jeux du Canada, où le programme ne prévoit pas d'épreuves féminines dans le sport en question; le parcours pour les femmes est plus court mais l'épreuve se tient au même endroit, le même jour; les installations sont de même calibre technique, mais la capacité d'accueil est inférieure.

Femmes entraîneurs et gérantes d'équipes d'athlètes de sexe féminin

Les ONS ont été priés de dire si le dossier technique des championnats nationaux exige qu'un certain nombre d'entraîneurs et de gérants d'équipes comportant des athlètes de sexe féminin soient des femmes ou l'encourage.

Il y a eu 27 % des ONS qui ont répondu par la négative. Quatre ont dit que le dossier technique comporte effectivement cette exigence et six autres n'ont pas répondu.

diagramme - Femmes entraîneurs et gérantes d'équipes d'athlètes de sexe féminin

Parmi les ONS ayant répondu, 62 % (23) ont formulé des commentaires.


  • Les ONS dont le dossier technique encourage ou exige la présence de femmes entraîneurs et de gérantes d'équipes comptant des athlètes de sexe féminin ont fait les commentaires suivants : les athlètes de sexe féminin et de sexe masculin s'affrontent sur les mêmes parcours; les gérants d'équipe sont du même sexe que les membres de l'équipe; les entraîneurs des deux sexes sont généralement en nombre égal; les règles exigent qu'au moins un des entraîneurs soit du même sexe que les athlètes.

  • Les ONS dont le dossier technique n'encourage ou n'exige pas la présence de femmes entraîneurs et de gérantes d'équipes ont ajouté les remarques suivantes : la politique générale a été élaborée en ce sens mais il ne s'agit pas vraiment d'une exigence; les considérations techniques sont succinctes, mais il y a toujours une femme parmi le personnel de toute équipe nationale; les ONS acceptent tous les bénévoles prêts à assumer leurs propres dépenses; ce n'est pas une exigence mais, en pratique, il y a toujours des officiels de sexe féminin; il s'agit d'un aspect qui dépend des clubs et si les hommes sont en majorité, il y a quand même toujours un certain nombre de femmes; il ne s'agit pas d'une politique, mais il existe des programmes visant à augmenter le nombre de femmes entraîneurs; peu de femmes ont les qualités requises pour l'instant; les entraîneurs sont choisis par les athlètes et non affectés aux manifestations.

Comités organisateurs

Les ONS ont été priés de dire s'ils ont une politique prévoyant des directives pour que les comités organisateurs d'épreuves voient à ce que les deux sexes soient représentés à leurs postes de direction.

Il y a eu 35 ONS qui ont dit ne pas avoir de politique ou de directives à cet égard. Un seul signale l'existence d'une telle politique. Un ONS n'a pas répondu à la question.

diagramme - Directives - Femmes au sein des comités organisateurs

N=37

Parmi les ONS ayant répondu, 49 % (18) ont formulé des commentaires.

  • Les ONS qui disent avoir des directives font observer que celles-ci sont en cours d'élaboration et visent à accroître la participation des femmes.


  • Les ONS signalant ne pas avoir de politique ni de directives à cette fin ajoutent les précisions suivantes : la participation des femmes est encouragée et soutenue mais ne fait pas l'objet de règles; ce n'est pas à l'ONS de décider, mais les hommes et les femmes sont en général également représentés au sein des comités organisateurs; les comités organisateurs sont habituellement formés surtout de femmes; l'ONS encourage les personnes les plus compétentes à poser leur candidature; l'ONS examine ou songe à examiner ses pratiques; l'ONS exige qu'au moins un des juges soit une femme, mais pas dans sa politique; habituellement, les sexes sont représentés de façon équilibrée puisqu'il y a plus d'athlètes de sexe féminin que de sexe masculin dans le sport en question.

Promotion internationale

Occasions pour les femmes

Les ONS ont été priés de dire s'ils entreprenaient des activités pour amener leur fédération internationale à encourager davantage d'occasions pour les femmes (p. ex., nouvelles épreuves) et, si oui, en quoi elles consistaient.

Il y a eu 25 ONS qui ont dit intervenir auprès de leur fédération internationale pour qu'un plus grande nombre d'occasions soient offertes aux femmes. Huit ont répondu par la négative et quatre n'ont pas répondu.

diagramme - Promotion internationale

N=37

Parmi les ONS ayant répondu, 92 % (34) ont formulé des commentaires.

  • Les ONS affirmant ne pas entreprendre de telles activités expliquent que les deux sexes sont également représentés dans le sport. Dans ces cas, l'égalité des sexes semble être interprétée comme signifiant un nombre égal d'épreuves pour les athlètes de sexe féminin et pour les athlètes de sexe masculin.


  • Les ONS signalant entreprendre de telles activités donnent en général les exemples suivants : 12 précisent que leur sport est représenté par des femmes au comité de direction ou à d'autres comités de la fédération internationale; 13 ont répondu que leur intervention avait réussi ou qu'ils s'employaient à faire pression pour qu'augmente le nombre d'épreuves féminines internationales.


  • Autres exemples donnés par les ONS qui entreprennent de telles activités : dépôt d'une motion en faveur de l'égalité des sexes parmi les officiels des compétitions internationales; organisation d'épreuves féminines internationales; insistance pour qu'un langage commun aux deux sexes soit davantage utilisé dans les publications des fédérations internationales; participation à des séminaires techniques internationaux réservés aux femmes; pressions en faveur de récompenses égales pour les athlètes de sexe féminin et de sexe masculin.

Progrès en regard des objectifs de Sport Canada concernnant les femmes dans le sport

La présente section vise :

  • à résumer ce que l'analyse comparative de 1997-1998 révèle des progrès accomplis en regard de l'objectif stratégique de Sport Canada consistant à parvenir à l'égalité pour les femmes dans le sport. Les données recueillies dans le cadre de l'analyse comparative sont examinées dans deux contextes. Premièrement, les données de 1997-1998 sont comparées avec celles des années antérieures, quand c'est possible; deuxièmement, on décrit les progrès que révèlent les données de 1997-1998 par rapport aux objectifs de Sport Canada pour l'ensemble du système en ce qui concerne la représentation des femmes et aux attentes minimales fixées dans les contrats de responsabilité entre les ONS et Sport Canada;

  • à déterminer les futures mesures qui permettraient de mieux comprendre la situation des Canadiennes dans le sport au niveau des équipes nationales.

Progrès vers l'égalité des femmes dans le sport

RÉALISATIONS

Représentation des femmes au sein des équipes nationales canadiennesTous les ONS bénéficiant de fonds de Sport Canada pour leur volet international, sauf deux, ont des programmes d'équipes nationales à l'intention des femmes.

Pour chacune des catégories (senior, junior et développement), les athlètes de sexe féminin comptent pour plus de 40 %, bien que cela varie d'un sport à l'autre.

Milieu d'entraînement et de compétition des équipes nationales

La majorité des ONS signalent que les athlètes des deux sexes jouissent des mêmes services et d'un accès équitable à des lieux d'entraînement et de compétition lorsque ceux-ci relèvent des ONS.

Suivi et évaluation des athlètes des équipes nationales

La majorité des ONS disent assurer aux athlètes de sexe féminin un suivi et une évaluation sur place comparable sinon supérieure à ce qui est offert aux athlètes de sexe masculin. La majorité des ONS qui offrent des camps d'entraînement annuels affirment que le nombre et la durée des camps sont égaux ou supérieurs pour les femmes.

Soutien scientifique et médical aux sports

La majorité des ONS disent faire des efforts concertés pour offrir aux athlètes le soutien scientifique et médical de spécialistes des deux sexes. Il est toutefois parfois impossible d'assurer en tout temps et dans tous les domaines des spécialistes des deux sexes. La majorité des ONS signalent aussi s'efforcer d'offrir aux athlètes l'accès à d'autres spécialistes de la santé, au besoin ou sur demande.

Promotion et relations avec les médias

La majorité des ONS qui offrent ces services disent que ces derniers sont également accessibles aux athlètes des deux sexes. Ils précisent toutefois que l'attention des médias et leurs propres activités de promotion varient parfois en fonction des résultats récents des athlètes. Il se peut donc que les athlètes de sexe masculin ou de sexe féminin bénéficient d'une plus grande attention.

Championnats nationaux

Tous les ONS disent que les installations d'entraînement pour les championnats nationaux sont les mêmes pour tous les athlètes ou sont de calibre égal.

Nombre d'épreuves assorties de récompenses en argent

Le nombre d'épreuves assorties de récompenses en argent est égal pour les athlètes des deux sexes lorsque les récompenses sont commanditées par les ONS et presque égal lorsque c'est une fédération internationale qui commandite. Il y a toutefois des inégalités en ce qui concerne le montant des récompenses en argent (voir ci-dessous).

DOMAINES NÉCESSITANT DES AMÉLIORATIONS

Femmes entraîneurs d'équipes nationales

L'objectif de Sport Canada à cet égard est une représentation de 25 % des femmes parmi les entraîneurs d'ici 2001, dans tout le système. Pour 1997-1998, cette représentation se chiffre à 18 %. Les femmes sont donc sous-représentées par rapport à leur présence parmi les athlètes des équipes nationales, évaluée à 47 %.

Il y a eu une légère diminution du pourcentage de femmes entraîneurs depuis 1996, année pour laquelle les données recueillies par Sport Canada font état d'une représentation de 20 %. On parle malgré tout de progrès. En effet, les données de Sport Canada (Sport Canada, 1988) révèlent ce qui suit : en 1988, 13 % des entraîneurs-chefs étaient des femmes comparativement à 7 % en 1985 et à 4 % en 1981. Selon l'Association canadienne des entraîneurs (Sport Canada, 1991), les femmes occupaient 5 % des postes d'entraîneurs-chefs et 18 % des autres postes d'entraîneurs d'équipes nationales canadiennes.

Rémunération des entraîneurs

L'analyse comparative de 1997-1998 indique clairement que les femmes ne reçoivent pas une rémunération équitable comparativement aux hommes. Le niveau de certification ne semble pas être le facteur déterminant. Certes, les femmes sont moins nombreuses que les hommes parmi les entraîneurs d'équipes nationales, mais le niveau de certification des deux groupes est comparable et, à certains égards, supérieur chez les femmes.

Canadiennes à des postes d'officiels internationaux

Les données recueillies au moyen du questionnaire de l'analyse comparative permettent d'évaluer à 26 % la représentation des femmes parmi les officiels principaux internationaux du Canada et à 44 % celle des autres officiels internationaux du pays. Ici encore, les femmes sont sous-représentées par rapport à leur représentation globale (47 %) en tant qu'athlètes au sein des équipes nationales. Les ONS évoquent un obstacle inhérent au système : certains règlements internationaux exigent que les officiels soient des athlètes d'équipes nationales à la retraite. Or dans ce groupe, la plupart sont des hommes. À mesure que leur représentation augmente dans les équipes nationales, toutefois, les athlètes de sexe féminin pourraient constituer une proportion croissante des officiels internationaux. Quoi qu'il en soit, des améliorations semblent s'imposer dans ce domaine.

Montant moyen des plus grandes récompenses en argent : Le montant moyen des plus grandes récompenses en argent est supérieur pour les athlètes de sexe masculin, que les épreuves soient sous l'égide des ONS ou des FI. Les écarts sont toutefois beaucoup plus prononcés dans ce dernier cas.

Comparaison globale des montants des plus grandes récompenses en argent

Les ONS signalent que le montant des plus grandes récompenses est le plus souvent égal pour les athlètes des deux sexes lorsqu'ils en sont les commanditaires. Quand il y a un écart, elle est favorable aux athlètes de sexe masculin. Les récompenses sont la plupart du temps égales dans les compétitions sous l'égide des FI, mais là encore, les inégalités profitent aux athlètes de sexe masculin.

Promotion internationale

Il semble que 68 % des ONS interviennent auprès de leur fédération internationale pour qu'un plus grande nombre d'occasions soient offertes aux femmes. Plusieurs aspects relevant des FI mériteraient toutefois une attention particulière, notamment : un langage et des images et illustrations communs aux deux sexes; la représentation des femmes au sein des officiels internationaux; l'égalité des récompenses octroyées aux athlètes des deux sexes. Il y aurait lieu d'entamer en outre un dialogue productif sur le recrutement de femmes entraîneurs.

Langage et illustrations et images communs aux deux sexes

La majorité des ONS disent employer un langage commun aux deux sexes. Toutefois, beaucoup précisent qu'il y a place à l'amélioration. Deux thèmes reviennent : les exigences financières qui incitent à écouler les stocks actuels de publications bien imparfaites à cet égard avant la production de nouveaux documents; bon nombre de ces documents bien imparfaits sont produits par les fédérations internationales.

Affectation des ressources entre les équipes nationales

Cette première analyse comparative fournit des données de base sur la ventilation des dépenses et des revenus entre les équipes nationales, en fonction du sexe des athlètes. Il faut peaufiner la méthode.

Poursuite de la collecte d'information

Il sera utile de recueillir des données de même nature dans les prochaines années pour dégager les tendances dans les domaines prioritaires. Il sera aussi utile de concevoir d'autres méthodes, quantitatives et qualitatives, pour mieux comprendre la situation des Canadiennes dans le sport et les motifs qui sous-tendent cette situation.

Futures mesures permettant de mieux comprendre le statut des canadiennes dans le sport

Éventail des perspectives, des sources et des types d'information

Il y a fort à parier que la situation des femmes dans le sport de haut niveau, sur la scène tant nationale qu'internationale, est tributaire d'un éventail de facteurs liés à l'histoire, aux structures, à la politique, à la culture et aux attitudes. Autant de facteurs interreliés en une toile complexe. La compréhension de cette dynamique passe par des données quantitatives et qualitatives, envisagées sous une variété d'angles.

Données quantitatives

Il faut absolument recueillir des données quantitatives fiables pour comprendre la situation des Canadiennes dans le sport. Faute de chiffres pour illustrer la représentation des sexes, il faut se livrer à des conjectures qui ne reflètent pas nécessairement la réalité. Sans données quantitatives, l'évaluation des progrès et la détermination des mesures à prendre relèvent aussi de la spéculation. Au demeurant, la collecte de données permet de maintenir cet aspect de la politique en matière de sport dans la mire de ceux qui peuvent exercer une influence.

Il est recommandé de poursuivre la collecte, l'évaluation et la présentation régulières de certaines données de l'analyse comparative entre les sexes dans le sport. La périodicité assure en effet la pertinence des données dans le temps et permet en outre la comparaison d'année en année et l'observation des tendances à long terme. Il importe d'autant plus de recueillir régulièrement les données qu'une partie de l'information réunie cette fois-ci variera forcément beaucoup en fonction des cycles des compétitions et des résultats obtenus récemment dans certains sports.

Il serait bon de rechercher aussi d'autres perspectives pour compléter les données fournies par les ONS, par exemple l'opinion des athlètes, des entraîneurs et des officiels sur la représentation des sexes dans le sport.

Information qualitative

Comme les facteurs associés à l'égalité entre les sexes dans le sport sont multiples et interreliés de façon assez complexe, les chiffres seuls ne suffisent pas à brosser un tableau complet de la situation. Ils n'expliquent pas, par exemple, les éléments de structure, de politique et d'attitudes en jeu dans certaines situations positives comme dans d'autres très négatives.

Évaluation des données actuellement connues

Manifestement, beaucoup de groupes ont tout intérêt et sont déterminés à faire progresser la situation des Canadiennes dans le sport. Le monde du sport se distingue par la variété des données recueillies. Il serait certainement utile d'explorer l'éventail des renseignements actuellement détenus pour déterminer les lacunes à combler.


Bibliographie

LARKIN, Jackie, et Betty BAXTER.Vers l'égalité des sexes pour les femmes dans le sport : Guide à l'intention des organismes nationaux de sport, Association canadienne pour l'avancement des femmes, du sport et de l'activité physique et Condition physique et Sport amateur (Gouvernement du Canada), 1993.

KENT, Judy. Women in International Sport - Achieving Gender Equity, Association canadienne pour l'avancement des femmes, du sport et de l'activité physique et Sport Canada, 1995.

LENSKYJ, Helen.Les femmes, le sport et l'activité physique : thèmes choisis, Sport Canada, 1994.

SPORT CANADA. Politique de Sport Canada sur les femmes dans le sport, 1986.

SPORT CANADA. Les femmes à la direction : sommaire d'un sondage effectué auprès des organismes nationaux de sport, 1988.

SPORT CANADA. Les femmes dans le milieu des entraîneurs, 1991.

SPORT CANADA. Attentes minimales - Participation des femmes au sport (objectifs du système et attentes minimales des contrats de responsabilité), 1998.




Date de modification: 2003-05-16
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