Paul DeVillers inaugurera les nouveaux bureaux de l'Agence mondiale antidopage à Montréal
MONTRÉAL, le 3 juin 2002 -- Le secrétaire d'État (Sport amateur), Paul DeVillers, inaugurera demain, les nouveaux locaux de l'Agence mondiale antidopage (AMA) à Montréal. M. DeVillers sera accompagné de M. Richard W. Pound, Président de l'AMA.
« J'ai eu la chance de rencontrer les artisans de l'AMA à plusieurs reprises et j'admire leur leadership dans le domaine de l'antidopage et je leur souhaite la bienvenue à Montréal », a souligné M. DeVillers, aussi membre du conseil d'administration de l'AMA et représentant des Amériques. « Le Canada est un chef de file dans la lutte contre le dopage dans le sport et l'ouverture officielle de l'AMA permettra au Canada de demeurer au premier plan dans ce domaine », a conclu M. DeVillers.
Le choix de Montréal comme siège permanent de l'AMA a été arrêté en Estonie, le 21 août dernier. La proximité d'autres institutions pertinentes, notamment l'Institut national de la recherche scientifique, et les politiques et pratiques nationales de lutte contre le dopage, qui doivent être conformes aux objectifs de l'AMA, sont au nombre des critères qui avaient été établis pour choisir le siège permanent de l'AMA. L'évaluation des villes candidates a été faite en fonction des cinq critères suivants : expérience et engagement dans la lutte contre le dopage; infrastructure; locaux; aspects financiers et questions légales.
Vu l'importance du phénomène du dopage sportif, le Comité consultatif intergouvernemental international de la lutte contre le dopage dans le sport (CCIILDS), qui regroupe les gouvernements de 44 pays membres de l'AMA, a été mandaté pour développer un protocole d'entente international afin d'harmoniser et d'officialiser les efforts contre le dopage sportif. M. DeVillers, secrétaire d'État au sport amateur, a été nommé à la coprésidence, avec l'Australie, du CCIILDS.
« Ce concept, accepté à la dernière conférence de Kuala Lumpur en avril dernier, vise l'implantation du premier mécanisme intergouvernemental mondial contre le dopage sportif. Ce mécanisme permettra de coordonner l'intervention gouvernementale dans le domaine à l'échelle mondiale et donnera à l'AMA un statut légal au niveau international », a précisé le secrétaire d'État.
Renseignements :
Mario Tremblay
Attaché de presse
Cabinet du secrétaire d'État (Sport amateur)
(819) 953-7329
L'Agence mondiale antidopage (AMA)
En réponse à une série de scandales internationaux en matière de dopage, le Comité international olympique (CIO) et des gouvernements ont créé l'Agence mondiale antidopage (AMA) en 1999.
L'AMA a été constituée comme un organisme international indépendant ayant pour mission de promouvoir et coordonner la lutte contre le dopage dans le sport.
Présidée par M. Richard W. Pound (membre canadien du CIO), l'AMA comprend un Conseil de Fondation (36 membres) et un Comité exécutif (10 membres). Chacune de ces instances est composée à parts égales de représentants du Mouvement olympique et des gouvernements.
L'honorable Paul DeVillers représente le Canada au Conseil de fondation de l'AMA et agit à titre de représentant de la région des Amériques au sein du Comité exécutif.
L'AMA s'est installée temporairement à Lausanne et a été financée exclusivement par le CIO en 2000 et 2001.
L'AMA est financée à parts égales (environ 20 millions $US annuellement) par le Mouvement olympique et les gouvernements constituants. L'AMA consacrera 5 millions $US par année à la recherche scientifique.
En juin 2001, l'AMA a accordé plus de 4 millions $US pour 21 projets de recherche scientifique. Le reste des 5 millions $US ont servi à financer une étude et un atelier international sur le dopage génétique.
En août 2001, on a retenu parmi 10 possibles villes-hôtesses la candidature de Montréal pour accueillir l'AMA. La décision a pris effet en janvier 2002.
L'ouverture officielle de l'AMA à Montréal se fera à l'occasion de la prochaine réunion du Conseil de fondation, le 4 juin 2002.
Le grand projet de l'Agence mondiale antidopage (AMA) est d'élaborer une charte antidopage mondiale pour le sport.
Une telle charte précisera la réglementation, la procédure, le protocole et les rôles des différents intervenants dans la lutte internationale contre le dopage dans le sport.
La Charte antidopage mondiale pour le sport fournira également des orientations pour mener à bien l'harmonisation internationale des législations gouvernementales dans des domaines tels que l'étiquetage de produits pharmaceutiques et médicaux, la fabrication et la distribution de substances dopantes contrôlées, ainsi que la réglementation douanière et en matière d'exportation.
L'AMA fera parvenir aux gouvernements constituants et au Mouvement olympique une version préliminaire de la Charte antidopage mondiale pour le sport au cours de l'été 2002.
Les gouvernements ont convenu de se réunir à Moscou (en décembre 2002) pour réviser la version finale de la Charte antidopage mondiale pour le sport.
La réunion de Moscou aura également pour but de faire ratifier une entente de principe intergouvernementale engageant les gouvernements à établir une coopération internationale formelle en matière de lutte contre le dopage dans le sport.
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