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Denis Coderre à la tête des discussions sur le rôle des gouvernements au sein de la nouvelle agence mondiale antidopage

MONTRÉAL, le 16 février 2000 -- L'honorable Denis Coderre, secrétaire d'État (Sport amateur), a annoncé aujourd'hui que plus de 30 pays participeront à la réunion inaugurale du Groupe consultatif international intergouvernemental contre le dopage dans le sport (GCIICDS), qui se tiendra à Montréal (Québec), du 16 au 18 février. La coprésidence sera assumée par M. Coderre et M. Robert Crick, responsable du Sport et du Tourisme au sein du ministère australien de l'Industrie, des Sciences et des Ressources.

L'honorable Sheila Copps, ministre du Patrimoine canadien, ouvrira officiellement la réunion de deux jours.

« Le dopage en milieu sportif empoisonne la vie de nos jeunes. C'est un fléau qui soulève des questions d'ordre éthique et qui traduit un malaise dans la société, a déclaré la ministre Copps. Il est inacceptable que nos jeunes athlètes, qui sont la fierté de nos pays, se croient contraints de recourir à des drogues afin d'aspirer au plus haut rang dans leur discipline sportive. Lutter contre le dopage, c'est donner à nos jeunes les moyens d'atteindre l'excellence. »

Pour cette annonce, M. Coderre était accompagné du Dr Donald Vereen, directeur adjoint de la politique nationale antidrogue à la Maison-Blanche, de la Dre Angela Schneider, éthicienne du sport à la University of Western Ontario, de M. Victor Lachance, directeur général du Centre canadien pour l'éthique dans le sport, de Natacha Llorens, coordinatrice du Service antidopage de la GRC, de la Dre Christiane Ayotte, professeure et chef du laboratoire de contrôle antidopage à INRS Santé, et de l'athlète internationale Josée Grand'Maître, entraîneuse de racquetball et coordinatrice des services aux athlètes au Centre multisport Ñ Montréal.
« Le Canada est reconnu internationalement pour son rôle en matière d'antidopage. Il a acquis cette réputation enviable grâce au travail novateur de certains chefs de file qui m'accompagnent ici aujourd'hui. Cette première réunion du Groupe consultatif est une étape importante dans la lutte contre le dopage dans le sport. Les gouvernements ont exprimé leur engagement à transformer l'environnement dans lequel nos athlètes compétitionnent, et nous avons maintenant l'obligation de traduire cet engagement en geste concret. En tant que représentants de la population, nous devons protéger les valeurs et l'intégrité du sport, » a déclaré M. Coderre.

Le directeur de la politique nationale antidrogue à la Maison-Blanche, le général Barry R. McCaffrey, croit que la lutte contre le dopage dans le sport doit commencer par une collaboration des gouvernements du monde entier. « L'appui des gouvernements envers l'Agence mondiale antidopage (AMA) est fondamental, et cette conférence mise sur la décision unanime qu'ont prise les 26 pays présents au Sommet de Sydney, en Australie, en novembre dernier, soit de trouver avec l'AMA des façons de mettre fin au dopage dans le sport, de sorte que les athlètes du monde entier puissent rivaliser selon des règles du jeu équitables ».

En plus des représentants des divers pays, on retrouve parmi les délégués des experts, comme la Dre Christiane Ayotte. « L'Agence mondiale antidopage doit consacrer toutes ses énergies à la lutte antidopage. C' est la seule solution aux nombreux problèmes que nous connaissons depuis quelques années. Au laboratoire de contrôle antidopage de l'Institut national de la recherche scientifique -- Institut Armand-Frappier, nous croyons aux efforts concertés de tous les partenaires et nous sommes d'avis qu'un appui indépendant et professionnel nous permettra de poursuivre notre travail. »

La Dre Angela Schneider, médaillée d'argent en aviron aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles et éthicienne du sport à la University of Western Ontario, croit que les gouvernements, en tant que membres de l'AMA, doivent aider à restaurer l'intégrité en milieu sportif. « Mais pour y parvenir, précise-t-elle, l'AMA doit elle-même être intègre. Les gouvernements ont le rôle crucial de défendre la pratique du sport par des moyens conformes aux règles d'éthique et d'équité. C'est la seule façon de protéger leur immense investissement dans le sport amateur et ils se doivent de le faire pour les citoyens. »

Victor Lachance, directeur général du Centre canadien pour l'éthique dans le sport, est encouragé par le nombre de gouvernements qui, en participant à cette réunion, témoignent de leur engagement envers l'AMA. « Cette réunion va au-delà du dopage. Elle vise à créer un environnement sportif sain, juste et éthique pour les athlètes du monde entier. Il n'y a jamais eu une agence internationale indépendante ralliant toute la collectivité sportive pour lutter contre le dopage. Sa portée est énorme. »

Le Service antidopage de la GRC participera également à la réunion de deux jours. Selon Natacha Llorens, « compte tenu du mandat de la Gendarmerie royale canadienne et des mesures préventives prises contre le dopage dans le sport, nous appuyons l'Agence mondiale antidopage. La solution du problème se trouve entre les mains d'une foule de personnes. La mobilisation des ressources nous permettra d'améliorer la situation. »

Josée Grand'Maître, athlète internationale de racquetball, apporte à cette réunion le point de vue des athlètes. « Je suis heureuse de voir autant de gouvernements participer à la réunion. J'espère seulement qu'ils sauront convaincre les autres gouvernements de l'importance de se doter de règles uniformes pour encadrer la performance des athlètes. Il ne s'agit pas seulement de préserver l'esprit d'équipe, mais aussi la santé et le bien-être des jeunes athlètes. »

Le Groupe consultatif intergouvernemental international de lutte contre le dopage dans le sport a été établi lors du Sommet sur le dopage sportif - Performance pure, tenu à Sydney, en Australie, en novembre 1999. M. Coderre avait alors avancé qu'un tel mécanisme aiderait les gouvernements à mieux interagir avec l'AMA.

La réunion devrait notamment déboucher sur la désignation de représentants gouvernementaux au sein de l'AMA. Elle prendra fin le 18 février avec la ratification de la « déclaration de Montréal ».

Renseignements :

Patrick L. Doyon
Directeur des communications
Cabinet du secrétaire d'État
(Sport amateur)
(819) 994-9909

[ Salle de presse ]



Date de création : 2000-02-16 Avis importants