ESQUIMALT C.-B. – La Marine et la Force aérienne du Canada se joindront à d’autres ministères canadiens et à la garde côtière américaine dans le cadre d’un important exercice binational conçu afin d’accroître la surveillance et la sécurité des approches maritimes de la côte du Pacifique du Canada. L’exercice Sea Barrier aura lieu du 22 au 25 février à l’intérieur et aux alentours des approches du port d’Esquimalt et du détroit de Juan de Fuca.
« La politique canadienne de sécurité nationale enjoint à la Marine d’accroître sa présence sur les eaux et ses activités de surveillance, a déclaré le Contre-amiral Jean-Yves Forcier, commandant des Forces maritimes du Pacifique. Étant donné la taille de notre littoral et le nombre considérable de navires qui mènent leurs activités dans nos eaux, nous devons maximiser la coopération et la collaboration entre tous les ministères fédéraux dont les activités sont liées à la mer, et avec nos alliés américains pour assurer le respect des lois canadiennes et internationales concernant nos propres côtes. »
La sécurité maritime nécessite un effort de collaboration entre de nombreux organismes canadiens et américains. Chaque organisation doit avoir une connaissance exacte de la situation maritime pour accomplir ses propres missions. L’exercice Sea Barrier vise principalement, entre autres, à favoriser la coordination des activités et la coopération entre la Marine et ses partenaires, y compris Transports Canada, la GRC, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), la Garde côtière canadienne et la garde côtière américaine, pour générer une situation maritime reconnue qui est unifiée et complète. Le partage et la comparaison des renseignements permettent à la Marine et à ses partenaires d’obtenir une compréhension accrue du domaine maritime et d’améliorer les procédures afin d’intervenir efficacement dans le cadre de dangers potentiels concernant la sécurité de nos approches.
« Le détroit de Juan de Fuca est une de nos parcelles d’océan les plus achalandées », a ajouté le Contre‑amiral Forcier. « Chaque année, 66 millions de tonnes de cargaison transitent par Vancouver, ce qui comprend plus de 1,5 million de conteneurs. L’exercice Sea Barrier améliorera notre capacité de défendre et de protéger notre commerce et, en fin de compte, notre style de vie », a‑t‑il dit pour terminer.
Les NCSM Protecteur, Algonquin, Vancouver, Winnipeg et Whitehorse, appuyés par des hélicoptères CH‑124 Sea King du 443e Escadron d’hélicoptères maritimes, un aéronef CP-140 Aurora du
407e Escadron de patrouille maritime à Comox et une équipe de plongeurs-démineurs de l’unité de plongée de la flotte (Pacifique), prendront part à l’exercice. Ils y participeront avec des navires de la garde côtière américaine, le Cuttyhunk et le Henry Blake, un navire de la Garde côtière canadienne, le Sir Wilfred Laurier, ainsi que des équipes de la GRC et de l’ASFC.
Parmi les activités de formation, il y aura des séances d’information, la tenue de patrouilles de surveillance, des simulations d’enlèvement d’explosifs, des opérations d’interdiction de l’espace maritime et des arraisonnements simulés en mer.