Relations canado-américaines La marine canadienne à la tête d’un important exercice aéronaval multinational
ESQUIMALT (C.-B.) – Du 16 au 27 mai, des unités de la Marine, de la Force aérienne et de la Garde côtière canadiennes prendront part, en compagnie de bâtiments et d’avions américains, à l’exercice Trident Fury, le plus grand exercice du genre jamais mené au large de la côte ouest de l’île de Vancouver. Le groupe opérationnel de cet exercice, organisé par les Forces maritimes du Pacifique, sera commandé par un Canadien, le Commodore Roger Girouard, commandant de la Flotte canadienne du Pacifique. Cet exercice a pour but de développer l’aptitude d’intervention du Canada à contrer ou à réagir à des menaces ou des actes illégaux au large des côtes, et ce, dans le cadre d’un effort de coalition.
Plus de 2 000 membres du personnel participeront à l’exercice Trident Fury, ainsi que cinq bâtiments de la Marine canadienne, trois bâtiments de la Garde côtière canadienne, trois bâtiments de la marine américaine et des avions, dont des CF-18, des chasseurs F-16 et F-15 de la National Guard américaine, un avion de ravitaillement en vol KC-135, des systèmes de surveillance et d’alerte aéroportés (AWACS) de l’OTAN, etc. L’étroite coordination qui existera entre les forces navales et aériennes du Canada et des États-Unis mettra en évidence les avantages des opérations interarmées et l’importance d’une bonne collaboration avec nos alliés, comme le préconise la politique de défense qui vient d’être publiée.
Les scénarios de l’exercice Trident Fury ont été conçus dans le contexte de l’application d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cet exercice vise à développer l’interopérabilité des forces de coalition par la coordination et la mise des communications au service des besoins maritimes nationaux communs. Il permettra aussi aux marins canadiens de maintenir les compétences qu’il leur faut pour fonctionner en groupe opérationnel dans le cadre d’opérations internationales.
Au départ, cet exercice devait seulement servir de phase en mer au cours d’officier de la salle des opérations (ORO) et d’exercice partiel de préparation au combat pour le NCSM Protecteur. Puis, vu l’étendue de la planification et les extraordinaires possibilités d’entraînement qui ont émergé, l’exercice a été élargi; entraînant du coup la participation de l’aviation canadienne et des unités américaines y participeront donc.
L’officier de la salle des opérations dirige l’équipe des opérations et coordonne les ressources du navire pendant les combats en mer. Il relève directement du commandant pour toutes les questions opérationnelles et doit bien connaître tous les aspects du combat naval (opérations aériennes, guerre de surface, guerre anti-sous-marine et communications). « L’exercice Trident Fury sera pour les Forces canadiennes une excellente occasion de donner à leurs officiers un entraînement en tactique face à toutes sortes de bâtiments (navires canadiens et américains, navires de la Garde côtière canadienne et avions de combat) » déclare le Capitaine de frégate Kurt Salchert, commandant du NCSM Vancouver, à bord duquel embarqueront les candidats au cours d’officier de la salle des opérations. « Cette excellente phase d’entraînement et d’évaluation en mer leur donnera d’excellentes chances de s’acquitter avec brio de leurs fonctions d’officier de la salle des opérations des navires sur lesquels ils embarqueront. »
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NOTES À L’INTENTION DES RÉDACTEURS EN CHEF ET DES CHEFS DES NOUVELLES : Il y aura une séance d’information à l’intention des médias à Comox le 19 mai. Ils recevront des informations sur l’exercice, pourront faire un vol sur un AWACS, auront l’occasion d’interviewer des participants clés, notamment le Commodore Roger Girouard, et verront des avions décoller et atterrir en grand nombre. uelques journalistes pourront embarquer, et donc couvrir l’exercice en mer, du 23 au 25 mai. Ils auront ainsi une occasion de photo et de reportage qui se présente rarement dans la région. Les médias intéressés sont priés de communiquer avec le bureau des Affaires publiques de la Marine pour obtenir plus de précisions.
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