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DÉCLARATION À L'ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE



PAR


L'HONORABLE STEVE PETERS
MINISTRE DU TRAVAIL


AU SUJET DE LA
LA FIN DE LA RETRAITE OBLIGATOIRE

QUEEN'S PARK
LE 12 décembre 2006

(PRIORITÉ AU TEXTE ANNONCÉ)

Monsieur le Président, j’aimerais annoncer aujourd’hui l'abolition de la retraite obligatoire en Ontario.

Il y a un peu plus d’un an, l’Assemblée a voté en faveur de la fin de la retraite obligatoire. À l’époque, il avait été décidé d’une période de transition d’un an afin que la population de l’Ontario ait le temps de se préparer au changement.

Le 12 décembre de l’année dernière, le lieutenant-gouverneur accordait la sanction royale à notre projet de loi. Et aujourd’hui, un an plus tard, la retraite obligatoire n’existe plus.

C’était une décision judicieuse il y a un an, elle le reste aujourd’hui.

C’est aussi une décision judicieuse pour notre société.

L’aventure visant à mettre fin à la retraite obligatoire a commencé en juin 2001, avec la publication du rapport de la Commission ontarienne des droits de la personne intitulé : « Il est temps d’agir : Faire respecter les droits des personnes âgées en Ontario ».

Dans son rapport, la Commission expliquait que les politiques de retraite obligatoire minent la dignité et le sentiment de confiance en soi des travailleurs âgés.

Le gouvernement McGuinty ne voulait pas d’une politique qui mine la dignité et le sentiment de confiance en soi d’un vaste segment de la population.

Ce n’était pas juste, ce n’était pas bon et, aujourd’hui, cette politique n’est plus.

Aujourd’hui, nous sommes fiers de donner aux Ontariens et aux Ontariennes la liberté… de prendre ou non sa retraite à 65 ans.

Aujourd’hui, nous disons aux Ontariens et aux Ontariennes « Si vous voulez continuer de travailler, vous le pouvez ».

« Si vous voulez continuer de participer à la vie active de la province, vous le pouvez. »

« Si vous voulez continuer de gagner votre vie, vous le pouvez. »

Aujourd’hui, la loi qui met fin à la retraite obligatoire en Ontario est entrée en vigueur.

À présent, des milliers d’Ontariens et d’Ontariennes peuvent décider de prendre ou non leur retraite, et cette décision n’appartiendra qu’à eux.

À compter d’aujourd’hui, les citoyens de cette province pourront décider eux-mêmes de continuer ou non de travailler passés 65 ans.

Pourquoi voudraient-ils travailler passés 65 ans?

Pour de nombreuses raisons. Certains travailleurs décident du moment de prendre leur retraite en fonction de leur style de vie, de leur situation et de leurs priorités. La décision peut être de nature personnelle ou pratique.

Certaines personnes veulent continuer de travailler par choix--et, à compter d’aujourd’hui, ce droit leur appartient.

De nos jours, les gens vivent plus longtemps et mènent une vie plus active. Ils sont nombreux à souhaiter continuer de travailler.

Ils pensent avoir encore beaucoup à offrir à la société--et, à compter d’aujourd’hui, ils ont ce droit.

Aujourd’hui, avoir 65 ans est une vue de l’esprit, ça a d’ailleurs toujours été le cas.

Winston Churchill est né en 1874. En 1939, au tout début de la Deuxième Guerre mondiale, il avait 65 ans.

Pourtant, c’est à ce moment que sa brillante carrière de premier ministre de Grande-Bretagne allait débuter.

On peut se féliciter que les Anglais ne lui aient pas dit : « Écoutez, Monsieur Churchill, vous avez 65 ans, il est temps de laisser la place à d’autres ».

Margaret Atwood a eu 65 ans en 2004, aurions-nous dû lui dire : « Bon, ça suffit comme ça, posez votre plume maintenant, votre carrière d’écrivaine est terminée »?

Une autre personne dont l’influence et l’importance n’ont de cesse de perdurer n’est autre que la maire de la Ville de Mississauga, Hazel McCallion, dont l’enthousiasme et l’énergie sont bien connus.

Elle a 85 ans et, en novembre dernier, les habitants de Mississauga l’ont élue pour la 11e fois.

Ils comprennent bien que l’âge n’a pas d’importance.

En 1962, l’astronaute John Glenn voyageait en orbite autour de la Terre. En 1998, âgé de 77 ans, il retournait dans l’espace à bord de la navette Discovery.

À soixante-cinq ans, on n’est pas en fin de carrière.

Les employeurs et organisations d’employeurs m’ont fait part de leurs inquiétudes devant une éventuelle pénurie de travailleurs.

En mettant fin à la retraite obligatoire, nous leur donnons accès à une nouvelle source de main-d’œuvre hautement qualifiée et très motivée.

Ils peuvent puiser à même leurs propres effectifs.

C’est une bonne chose pour les employeurs. C’est une bonne chose pour les employés, et c’est la chose à faire.

Monsieur le Président, les droits de la personne ont progressé.

Aujourd’hui, nous constatons que l’Ontario s’adapte aux changements qui marquent la société.

Aujourd’hui, nous honorons la promesse que nous avons faite.

Aujourd’hui, il n’y a plus de retraite obligatoire.

Je vous remercie.

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Dernière mise à jour : 12 décembre 2006