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Document d'information
Le 19 octobre 2006
CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR LES MAUVAIS TRAITEMENTS À L’ÉGARD DES PERSONNES ÂGÉES
Qu’entend-on par mauvais traitements à l’égard des personnes âgées?
Les mauvais traitements à l’égard des personnes âgées peuvent revêtir de nombreuses formes. Ils peuvent être de nature financière, physique ou psychologique ou consister en des actes de négligence vis-à-vis d’une personne âgée. Les études révèlent que l’exploitation financière est la forme de mauvais traitements la plus fréquente, suivie de la violence psychologique et physique.
Qui sont les victimes?
Aucune personne âgée n’est à l’abri des mauvais traitements. Les études révèlent que l’origine, le sexe, la race, l’état mental ou le statut financier n’ont aucune importance, On estime qu’entre 60 000 et 150 000 personnes âgées en Ontario sont victimes d’actes de violence ou de négligence.
Qui sont les agresseurs?
La plupart du temps, les agresseurs sont des membres de la famille ou des personnes en qui la personne a confiance ou qui occupent un poste d’autorité.
Voici certains signes de mauvais traitements :
- Blessure physique inexpliquée
- Dépression
- Repli sur soi
- Passivité
- Nervosité, honte ou peur
- Modification de l’hygiène et de la nutrition
- Absence de nourriture, de vêtements et d’autres besoins fondamentaux
- Non respect des obligations financières
- Retraits bancaires inhabituels
Pourquoi qualifie-t-on parfois les mauvais traitements à l’égard des personnes âgées de « crime caché »?
Les personnes âgées qui sont victimes de mauvais traitements ont tendance à ne pas vouloir en parler par peur de représailles, parce qu’elles ont honte ou parce qu’elles ne savent pas vers qui se tourner pour obtenir de l’aide.
Signalement des mauvais traitements à l’égard des personnes âgées :
Les mauvais traitements devraient être signalés aux services policiers locaux ou à des organismes de services communautaires. En cas d’urgence, veuillez composer le 911 ou le numéro du fournisseur de services d’urgence local.
Où les victimes de mauvais traitements peuvent-elles obtenir de l’aide?
- Membres de la famille, amis ou voisins auxquelles elles font confiance
- Médecin de famille
- Centres d’accès aux soins communautaires
- Organismes de services communautaires ou centre pour personnes âgées
- Avocat ou clinique juridique
- Services policiers locaux ou Police provinciale
Où obtenir de l’information?
La Ligne d’aide aux victimes du ministère du Procureur général est une ligne d’information provinciale gratuite qui offre tout un éventail de services aux victimes d’actes criminels. Les personnes peuvent y avoir accès en composant le 1 888 579-2888 en Ontario et le 416 314-2447 à Toronto. En parlant à une conseillère ou un conseiller en information, les personnes qui appellent peuvent être dirigées vers des ressources dans leur propre collectivité, si elles ont été victimes de mauvais traitements ou si elles soupçonnent que quelqu’un l’a été. La ligne est strictement confidentielle et n’a pas pour but de signaler les actes criminels à la police.
Stratégie ontarienne de prévention des mauvais traitements à l’égard des personnes âgées :
- La première de son genre au Canada
- Octroi de 4,3 millions de dollars sur cinq ans financé par le Secrétariat ontarien des services aux victimes, ministère du Procureur général, et le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario, ministère des Affaires civiques et de l’Immigration
- La stratégie a été conçue sur les conseils de groupes de personnes âgées et d’organismes communautaires et du secteur privé
- Citons au nombre des partenaires le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario, le Secrétariat ontarien des services aux victimes et l’Ontario Network for the Prevention of Elder Abuse
- Éléments clés : coordination des services communautaires pour aider les personnes âgées victimes de mauvais traitements, formation du personnel de première ligne, et éducation et sensibilisation du public.
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Renseignements :
David Oved,
Bureau du ministre, (416) 314-1400
Donna Piasentini, Direction des communications, (416) 314-1400 |
