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La prévention des traumatismes d’origine récréative et sportive à l’école

Malgré les nombreux bienfaits associés à la pratique régulière d’activités récréatives et sportives, il n’en demeure pas moins que des blessures peuvent survenir. La majorité des traumatismes d’origine récréative et sportive (TORS) peuvent être écartés par des mesures de prévention variées. Voyons l’ampleur du phénomène chez la clientèle scolaire ainsi que des moyens pour prévenir les blessures afin de favoriser une pratique plus saine et sécuritaire en milieu scolaire.

Le phénomène des TORS…
… chez les enfants d’âge primaire

Les enfants d’âge primaire représentent le groupe d’âge des 6 à 11 ans. La majorité de ceux-ci sont des adeptes de vélo, de baignade, de patin (à glace ou à roues alignées), de marche et de soccer. Selon l’Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2004 (ÉBARS), pour chaque 1 000 enfants de ce groupe d’âge, 66 ont consulté un professionnel de la santé pour traiter une blessure due aux TORS, soit un taux relativement peu élevé par rapport à d’autres groupes d’âges. Cependant, en ce qui concerne la sévérité des blessures, les 6 à 11 ans obtiennent les taux les plus élevés. Ceci s’explique en partie du fait qu’ils occupent la première place des blessures à la tête ou au cou (32 %).

… chez les adolescents

Toujours selon l’ÉBARS, les 12 à 17 ans obtiennent le taux consultation le plus élevé de toute la population québécoise, avec 145 pour mille, c’est-à-dire au-delà de deux fois plus que les 6 à 11 ans. Bien qu’ils soient en majorité plus actifs, ils pratiquent des sports de contacts (football, sports de combat, hockey) qui sont plus risqués que les autres sports. Le graphique suivant illustre les taux de blessures par activités. Veuillez noter que ces taux s’appliquent à la pratique récréative et sportive en général et non seulement en milieu scolaire.

… à l’école

Les blessures dans les cours d’éducation physique représentent chaque année au Québec près de 31 000 consultations d’un professionnel de la santé. Chez les 895 000 élèves du primaire et du secondaire, le taux de blessures se situe à 34,6 par 1 000 élèves. Bien que le nombre de consultations puisse sembler impressionnant, il faut rappeler que le taux de blessés pendant les cours d’éducation physique est nettement inférieur au taux global de blessés au cours de l’ensemble de la pratique d’activités récréatives et sportives chez la population en général, qui se situe à 88,0 par 1 000 participants.

Blessés VS Activités

La prévention des TORS à l’école

Le premier rôle dans le domaine de la prévention des TORS en milieu scolaire concerne tout le personnel de l’école, qui doit poser quotidiennement des gestes concertés afin de réduire les menaces à la sécurité des usagers. L’environnement physique devient alors le premier cheval de bataille. La conception du gymnase ou du terrain extérieur, la qualité de la surface de jeu, l’état de l’équipement de jeu ainsi que l’absence d’obstacles ou de dangers potentiels (poteaux, panneau électrique mural, mauvais ancrage des buts, etc.) sont les premières marques de succès.

En favorisant l’acquisition de saines habitudes de vie, les cours d’éducation physique permettent de prévenir les attitudes et comportements susceptibles de causer des blessures. Les éducateurs physiques sont toujours invités à rappeler aux étudiants l’importance d’adopter une attitude préventive et de faire preuve d’un bon esprit sportif pour prévenir les blessures (ex. : respect des règles et préparation physique).

Pour prévenir les blessures, les éducateurs physiques peuvent privilégier d’autres domaines d’intervention où il est possible d’agir. Le port d’équipement approprié au sport pratiqué (chaussures, vêtements et équipement de protection) réduit considérablement les risques de blessures. Si une blessure devait survenir, l’encadrement par du personnel compétent, qui pose le bon geste au bon moment, peut favoriser une guérison plus rapide.

L’utilisation combinée de ces différentes stratégies permet de réduire les risques de TORS et ainsi de maximiser les bienfaits retirés de la pratique d’activités récréatives et sportives en milieu scolaire.

S’amuser tout en étant prudent, c’est possible!

Pour plus d’information, vous pouvez communiquer avec la Direction de la promotion de la sécurité du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport sans frais en composant le 1 800 567-7902.

U.S. Department of Health and Human Services. Physical Activity and Health: A Report of the Surgeon General. Atlanta, GA: U.S. Department of Health and Human Services, Centers for Disease Control and Prevention, National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion, 1996.

Hamel, D. et C. Goulet. Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2004. Québec : Institut national de santé publique du Québec et ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, présentement sous presse.

Idem, p. 16.

Brown, Denis. L’importance de la sécurité dans les activités sportives, Journal Propulsion, vol. 16, n° 3, p. 14.


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