BILAN DES RÉALISATIONS GOUVERNEMENTALES
ÉDUCATION, LOISIR ET SPORT

M. Jean-Marc Fournier, ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, nous présente un bilan des réalisations ministérielles.

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Allocution

Le gouvernement du Québec a fait de l’éducation une priorité parce que, plus que jamais, c’est le principal levier pour assurer l’essor et la prospérité de notre société. À l’aube du 21^e siècle, le monde fait face à de nouvelles réalités. Ainsi, nous devons travailler à favoriser la réussite de tous les élèves, du préscolaire jusqu’à l’âge adulte. Dans un monde en constant changement, nous devons aussi les préparer à apprendre tout au long de leur vie.

Cette priorité accordée à l’éducation s’est matérialisée de plusieurs façons. Par exemple, cet automne, nous avons augmenté le temps d’enseignement au primaire de une heure et demie par semaine. Il s’agit d’un investissement de 144 millions de dollars pour la prochaine année. Nos jeunes bénéficient enfin d’un temps d’enseignement comparable à celui de leurs camarades du reste du Canada. Comparable, aussi, à la moyenne des pays membres de l’OCDE.

Grâce à cette mesure, la grille-matières est plus équilibrée et plus étoffée. Cette mesure aura permis que l’on demande à nos écoles primaires de doubler le temps consacré à l’éducation physique et à la santé, de une heure à deux heures par semaine. Voilà une autre façon de lutter contre la sédentarité, trop répandue chez nos enfants. C’est d’autant plus important que l’acquisition de saines habitudes de vie a une incidence sur la réussite scolaire.

L’augmentation du temps d’enseignement permet également aux enfants de se familiariser avec la langue anglaise et de l’apprivoiser dès le début du primaire. Ainsi, depuis cet automne, ils s’ouvrent très jeunes au plaisir d’apprendre une deuxième langue. Dans le monde actuel, la connaissance de l’anglais est un outil précieux que doivent posséder un plus grand nombre de Québécois. Et nous avons pu le faire en nous assurant en même temps de consacrer plus de temps à l’enseignement du français. En fait, au secondaire, nous avons ajouté 150 heures de français, soit l’équivalent d’une année entière pour cette matière.

Un autre exemple de la priorité accordée à l’éducation est l’attention particulière que nous apportons aux élèves handicapés et aux élèves qui éprouvent des difficultés d’apprentissage. Nous avons fait le pari de favoriser leur réussite et le développement de leur plein potentiel. Ils recevront un meilleur soutien, car ils profiteront de l’ajout, dans le réseau scolaire, de 1 800 professionnels, enseignants-ressources et autres personnes qui se consacrent à leur réussite. Il s’agit d’un investissement de 120 millions de dollars. En apportant un soutien ciblé à ces enfants, ce sont tous les jeunes de la classe à qui nous donnons un coup de main.

Ce sont là des exemples de gestes qui touchent les plus jeunes. Des gestes qui illustrent bien toute l’importance que revêt l’éducation.

Par ailleurs, on ne pourrait tracer un tableau de la situation de l’éducation au Québec sans parler des investissements que nous avons faits dans les établissements d’enseignement supérieur. Le développement et le partage du savoir sont les fers de lance de la prospérité et du dynamisme de notre société. Il nous faut donc tout mettre en œuvre afin de soutenir les collèges et les universités dans l’accomplissement de leur importante mission. Et c’est ce que nous faisons.

Nous avons donc annoncé un réinvestissement majeur de 320 millions de dollars dans les réseaux de l’éducation collégial et universitaire. Les universités profiteront d’un financement additionnel de 240 millions débutant dès cette année. Les cégeps pourront quant à eux compter sur des ressources additionnelles de 80 millions de dollars. Ces sommes qui s’ajoutent au financement des coûts de système permettront à nos établissements d’enseignement supérieur d’investir dans de nouveaux services aux étudiants.

Rappelons que de 2003 à aujourd’hui, nous avons investi 659 millions de dollars de plus pour simplement combler les coûts de système.

En terminant, je prends quand même le temps d’attirer votre attention sur une orientation moins connue du Ministère, soit celle d’encourager un mode de vie physiquement actif. À cet égard, l’un des faits saillants de la dernière année est la création du Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique.Il fait du Québec la première province à investir de façon ciblée dans ses installations sportives. Ce fonds permettra de générer 500 millions de travaux en construction ou rénovation d’installations sportives à la grandeur du Québec. Des terrains de soccer et de football, des piscines, des salles de gymnastique, bref, un nombre considérable de projets pourront voir le jour.

Nous posons les bons gestes pour permettre le développement d’une culture sportive au Québec. Un esprit sain dans un corps sain, disait-on. Parce qu’il en va de la prospérité du Québec et du mieux-être de chaque Québécois, voilà ce à quoi nous œuvrons chaque jour.

Au revoir!