Bilan des réalisations gouvernementales
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Vidéo de l'allocution du ministre
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Texte de l'allocution du ministre
Depuis les trois dernières années, nous avons investi de façon considérable dans le système de santé. Plus de 4 milliards de dollars de nos fonds publics y ont été consacrés, car, nous le savons, c’est la priorité des Québécois et la nôtre également.
Mais au delà des fonds investis, nous avons également profondément modifié les façons de faire et l’organisation du réseau de la santé. Nous avons regroupé les établissements. Nous avons allégé l’organisation du travail. Nous distribuons maintenant les budgets de façon à aplanir les iniquités entre les régions du Québec.
Nous avons porté une attention très particulière à l’accès aux services. Dans le domaine des soins spécialisés, on peut dire déjà que les résultats commencent à se manifester : les listes d’attente pour la radiothérapie, pour le cancer… Beaucoup d’entre nous ont souffert de cette maladie, ou ont un conjoint, ou un ami, ou un membre de leur famille qui en a été atteint. La radiothérapie pour le cancer est maintenant offerte dans des délais corrects et médicalement acceptables. Même chose pour les soins en chirurgie cardiaque. Les listes d’attente pour les prothèses de hanches, de genoux et pour les cataractes ont baissé de façon significative, et on observe également des diminutions dans d’autres types de chirurgie. Beaucoup de travail reste à faire dans ce domaine, mais nous savons maintenant que, de ce côté, nous sommes dans la bonne direction.
Pour ce qui est des soins de première ligne, nous avons multiplié les groupes de médecine de famille partout au Québec. Il y en a maintenant 115. Nous avons créé dans les grandes villes – et particulièrement à Montréal, bientôt à Québec –, les cliniques réseaux, qui sont des endroits où vous pourrez aller plutôt que de consulter à l’urgence pour un problème de santé d’importance légère ou moyenne. Nous avons également, de façon continue, favorisé l’augmentation des effectifs dans le réseau de la santé. Nous avons augmenté de façon importante le nombre d’étudiants en médecine. Nous avons créé deux antennes de facultés de médecine en région, pour que les jeunes médecins aient plus tendance à s’y installer. Nous avons accueilli plus largement les médecins étrangers parmi nous. Il y a maintenant 265 médecins étrangers dans nos programmes de formation. Il n’y en avait que cinq avant 2003.
Du côté des services sociaux, nous avons également apporté une attention soutenue aux problèmes qu’on nous dit rencontrer. Par exemple, nous avons adopté une nouvelle loi réformant la Loi sur la protection de la jeunesse, assurant un meilleur projet de vie aux jeunes en difficulté et des meilleurs soins et services. Nous portons une attention soutenue aux enfants atteints d’une déficience intellectuelle, notamment ceux atteints d’autisme. Nous avons dû déployer un programme de plus de 30 millions de dollars afin de donner des soins et de former des intervenants.
Donc, vous le voyez, le système de santé du Québec, le système de santé et de services sociaux du Québec, reçoit maintenant une attention soutenue, persistante et structurante de la part du gouvernement.
Nous savons maintenant que nous avons posé des gestes fondateurs qui nous permettront de l’amener vers un avenir plus radieux, plus propice à vous assurer des soins et des services de qualité. Et cela, que vous soyez atteint d’une maladie physique, d’une maladie mentale – et de ce côté nous avons déployé un plan d’action qui axe les services vers la première ligne –, ou que vous soyez ou que vous ayez parmi votre famille une personne âgée nécessitant des soins plus appropriés – de ce côté nous avons également un plan d’action qui change de façon assez radicale les façons de faire. Dans toutes ces situations – et particulièrement là où les personnes sont vulnérables –, l’action du gouvernement a été attentive, soutenue et structurante.
Je ne doute pas que notre système de santé, une de nos grandes réalisations collectives, soit destiné à un brillant avenir et que nous engageons maintenant les Québécois vers une nouvelle ère, l’ère de la garantie d’accès, à la lumière des débats qui ont entouré le jugement de la Cour suprême. À la lumière de ce jugement, nous introduisons donc cette garantie d’accès d’abord pour trois chirurgies – hanches, genoux, cataractes – et nous créons les cliniques affiliées, qui sont les cliniques de médecins spécialistes qui pourront vous donner les soins avec seule présentation de votre carte d’assurance maladie, sans frais pour le malade, comme si vous étiez traité à l’hôpital.
Donc, de l’innovation, du financement, des façons de faire plus propices, plus compatibles avec les véritables besoins des citoyens. Un système de santé et de services sociaux qui se tourne maintenant totalement et de façon continue vers l’usager : voilà de quoi nous assurer, encore une fois, un avenir favorable et des meilleurs soins pour notre génération et celles qui nous suivront.
Merci.
