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Réseau routier.

 

 

  • Débit de circulation (Atlas des Transports):
    2000
    2002
La route est un élément essentiel à l'économie du Québec, assurant partout le déplacement des personnes et des biens. C'est pourquoi chaque région doit être desservie par une infrastructure routière, peu importe sa densité, l'importance de sa population et de ses ressources. Pour assurer le développement et l'entretien du réseau routier, le Ministère doit tenir compte des distances considérables, de la présence de nombreux cours d'eau ainsi que du climat rigoureux et variable.

Objectifs du Ministère au regard du réseau routier

  • Assurer une meilleure conservation du réseau
  • Maintenir l'effort destiné à l'amélioration du réseau
  • Adapter le réseau à l'évolution des besoins de déplacement en maximisant l'utilisation des infrastructures existantes

Les travaux de développement sont effectués afin d'assurer le maintien et le développement de l'activité économique d'une région ainsi que la sécurité des usagers.

Réseau routier moderne et efficace

Le réseau routier du Québec comprend environ 185 000 km de routes. Le Ministère gère quelque 29 000 km d'autoroutes, de routes nationales, de routes régionales et de routes collectrices ainsi que 4700 ponts et viaducs; 1200 km de chemins d'accès aux ressources et 3600 km de chemins de mine. Pour leur part, les municipalités gèrent 92 000 km de routes, rues et chemins locaux et de ponts, pour lesquels le Ministère verse une aide financière. Les quelque autres 60 000 km sont gérés par d'autres ministères provinciaux ou fédéraux et par Hydro-Québec. La valeur à neuf des infrastructures routières sous la responsabilité du Ministère, dans l'ensemble de la province, est estimée à plus de 30 milliards de dollars.

Parc automobile en constante progression

En 15 ans, le nombre de véhicules de promenade a augmenté de 68 p. 100, passant de 2 285 479 en 1985 à 3 843 685 en 2000 et le nombre de camions lourds de 34,5 p. 100, passant de 80 054 en 1985 à 107 678 en 2000.  Le parc automobile total s'est accru de 42 p. 100, passant de 3 281 021 de véhicules en 1985 à 4 660 987 en 2000. De plus, dans les années 1970, la charge légale par essieu est passée de huit tonnes à dix tonnes.

Le principal défi du ministère des Transports consiste à offrir un réseau routier qui réponde aux besoins d'un nombre croissant de déplacements et qui résiste à une augmentation significative du trafic lourd. La fluidité de la circulation et la protection du réseau sont donc au coeur de ses activités de recherche et de développement qui visent à accroître la durabilité du réseau routier et à améliorer la sécurité des usagers de la route.

Le Québec : un contexte particulier

L'étendue du territoire, la faible densité de la population, le climat rigoureux et le trafic intense dans les grandes agglomérations font du Québec un des endroits au monde où il est le plus difficile d'entretenir et d'exploiter un réseau routier. Bien que la moitié de la population soit concentrée dans les régions de Montréal et de Québec, le réseau routier couvre tout le territoire habité du Québec.

Les conditions climatiques du Québec sont particulièrement rigoureuses : en quelques heures, les écarts de température atteignent parfois 25 °C. Pendant plus de quatre mois, le sol gèle à des profondeurs qui varient, selon les régions, de 1,2 m à 3 m. Les précipitations (pluie et neige) y sont abondantes, atteignant 1000 mm/an. Au printemps, après avoir résisté à la déformation due au gel profond, la route doit être en mesure de supporter des charges importantes en période de dégel alors que la résistance de la chaussée est réduite de 40 p. 100.

À cause de ces conditions particulières, il est à la fois difficile de comparer les chaussées du Québec avec celles d'autres pays et d'importer des technologies sans faire d'analyses approfondies.

Priorité à la recherche et au développement

Le réseau routier québécois, construit en grande partie dans les années 1960-1970, montre des signes manifestes de vieillissement. Or, le ministère des Transports du Québec a la responsabilité de quelque 29 000 km d'infrastructures routières comprenant des autoroutes ainsi que des routes nationales, régionales et collectrices.

Il doit donc, dans un contexte économique difficile, réaliser de nombreux et importants travaux d'entretien et de réfection, d'où l'importance d'utiliser des techniques et des matériaux plus performants afin d'assurer la pérennité des ouvrages.

Avec l'évolution rapide des méthodes et des connaissances en matière de conception des chaussées, ainsi qu'avec l'apparition de nouvelles technologies et de nouveaux produits, Transports Québec met l'accent sur la recherche et le développement. Il s'agit d'un virage important qui a permis au Laboratoire des chaussées de mettre au point des techniques innovatrices, d'adapter diverses technologies au contexte québécois ainsi que de concevoir et de mettre au point de nouveaux appareils.

Le Laboratoire des chaussées

La Direction du laboratoire des chaussées est responsable de fournir au ministère des Transports les services d'ingénierie dans le domaine des chaussées, de la géotechnique et de la géologie, et des matériaux d'infrastructures. L'équipe du Laboratoire des chaussées est composée de quelque 120 techniciens, professionnels et spécialistes des domaines suivants : chaussées, matériaux d'infrastructures, géotechnique et géologie. En laboratoire et sur le terrain, au moyen d'équipements de plus en plus sophistiqués, ils cherchent à accroître la sécurité et le confort des usagers de même qu'à préserver le patrimoine routier québécois.

Le mandat premier du Laboratoire est de répondre aux besoins du ministère des Transports. Il répond également, à l'occasion, à des demandes d'expertise, de consultation et d'intervention d'autres organismes gouvernementaux, de sociétés de génie-conseil, de laboratoires privés et de municipalités.

Dans certains domaines tels que ceux des chaussées, de la géotechnique et des matériaux, le travail de recherche se fait en collaboration avec plusieurs universités québécoises. Le Laboratoire reçoit en outre, chaque année, plusieurs stagiaires de deuxième et de troisième cycles. De plus, afin de répondre aux besoins prioritaires du Ministère, il confie des projets de recherche au milieu universitaire.

À cette étroite collaboration avec le milieu universitaire s'ajoutent rencontres, projets de recherche conjoints et échanges techniques avec plusieurs pays, notamment la France et les États-Unis. À titre d'exemple, soulignons la participation du Laboratoire des chaussées aux recherches entreprises à l'intérieur des projets de recherche SHRP et C-SHRP ainsi que les ententes de recherche avec le LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées de France).

Le Laboratoire des chaussées réalise un grand nombre d'essais, de relevés, d'expertises, d'études techniques, de guides, de normes et d'articles. Il produit également un bulletin mensuel d'information technique et des documents audiovisuels. Il assure la formation du personnel du Ministère et de l'extérieur de celui-ci par l'intermédiaire des universités.

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Dernière modification de cette page : 2006-01-24
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