Apparue en 1996 en Asie, la souche du virus de l’influenza A aviaire qui préoccupe les autorités de santé publique est depuis ce temps suivie à la trace.
Au cours des derniers mois, malgré sa dissémination d’Asie jusqu’en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, cette souche est restée génétiquement stable sans augmenter sa faible capacité d’infecter les humains.
Pour que le virus H5N1 aviaire puisse causer une pandémie chez les humains, il faudrait d’abord que ses caractéristiques génétiques changent et qu’il devienne transmissible entre les humains.
Compte tenu du mode de transmission de la grippe aviaire et des mesures de surveillance mises en place, les Québécois n’ont pas à craindre d’attraper la grippe aviaire .