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Girodet et Pellan

Deux époques, deux expos, deux rebelles

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Girodet, La leçon de géographie (détail) - Cliquez sur les images pour les voir entières.
Anne-Louis Girodet (1767-1824) est considéré comme l’un des piliers de la première période du romantisme. Pourtant, aucune exposition ne lui avait encore été consacrée en Amérique du Nord. Une rétrospective majeure de son œuvre, Girodet, le rebelle romantique, est présentée au Musée des beaux-arts de Montréal jusqu’au 21 janvier 2007.

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Girodet, Portrait du Citoyen Belley (détail)
Le rebelle

Anne-Louis Girodet de Roucy a 22 ans le 14 juillet 1789. Bien que vivant à Rome (Prix de Rome en 1789), il est un témoin privilégié des bouleversements provoqués par la Révolution et l’accès au trône de Napoléon. Comme l’explique si bien Wikipédia, à la peinture historique, Girodet préfère une sorte de symbolisme éthéré, des scènes de genre, dramatisant à l’excès ses sujets. Il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensualité et les applique à des scènes religieuses. De plus, il prend position sur les grands enjeux de son époque. Anti-esclavagiste, il peint le portrait de Jean-Baptiste Belley, député noir de Saint-Domingue; il s’engage politiquement envers l’Empereur et se prononce pour une esthétique romantique en soutenant l’écrivain Chateaubriand. Voilà le portrait de l’artiste.

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Girodet, Étude pour l’enfant et sa mère (détail)
Exposition majeure

Cette exposition réunit donc quelque 130 œuvres, dont des peintures monumentales déplacées pour la première fois du Louvre, ainsi que des scènes historiques et une sélection d’œuvres sur papier. Cette présentation se penche sur les aspects les plus significatifs, intrigants et contestés de l’artiste, tels que les sources littéraires de son œuvre, son approche des nouveaux sujets, son intérêt pour les questions politiques et la diversité de l’humanité. La puissance de son imaginaire et son goût particulier pour le bizarre sont également évoqués.

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Girodet, Jeune enfant étudiant son rudiment (détail)
Le parcours chronologique de l’exposition, qui accorde également une place importante à des regroupements thématiques, souligne l’évolution de l’art de Girodet, dont l’existence fut profondément marquée par l’ambition de se construire une brillante carrière et par le contexte sociopolitique de l’époque, l’un des épisodes les plus mouvementés de l’histoire de l’Europe.

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Bestiaire, Alfred Pellan, 1973
L’autre rebelle

Est-ce le fruit du hasard ou la simple fabulation d’un journaliste, mais il semble qu’on retrouve la même révolte chez Girodet et chez Pellan. En lançant Prisme d’Yeux en 1948, quelques mois avant le Refus Global, Pellan se révolte contre une définition trop étroite de l’avant-garde. Il utilise le prisme comme allégorie principale de ses revendications : le prisme révèle que la lumière blanche est faite en réalité de toutes les couleurs, de même ce mouvement se voulait le lieu de rencontre de plusieurs tendances de l’art moderne, relate Historica.

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Fabien. Planche de l’album Sept costumes et un décor de Pellan pour la « La Nuit des rois » de Shakespeare, 1971
Pellan : l’œuvre gravé

Cette exposition n’existerait pas sans le don de Madeleine Pelland au Musée de l’intégralité de l’œuvre gravé d’Alfred Pellan (1906-1988), son mari. À l’occasion du centenaire de naissance de l’artiste, le musée présente ce corpus exceptionnel, encore méconnu.

Nombreux en effet sont les amateurs des estampes de Pellan, dont les grandes séries — les Pères Noël, la Nuit des Rois, les Polychromées — ont connu une diffusion enviable. Or, à ce jour, cette dimension de l’œuvre de Pellan, qui totalise pourtant plus de soixante-dix pièces, n’a fait l’objet d’aucune exposition spécifique ni d’aucune attention critique ou publication.

L’exposition Pellan : l’œuvre gravé réunira donc pour la première fois l’ensemble de ces estampes, ainsi que plusieurs dessins, collages et peintures ayant servi de point de départ au travail graphique. Place à la couleur! Du 8 décembre 2006 au 25 mars 2007, au pavillon Michal et Renata Hornstein du Musée des beaux-arts de Montréal. Entrée libre pour cette exposition.

Musées à la carte

Pour seulement 45 $, la Carte musées Montréal donne libre accès à 32 musées et attraits majeurs de la métropole, ainsi qu’à son réseau de transport en commun et ce, pendant trois jours consécutifs. On peut planifier sa tournée muséale en consultant le site de la Société des directeurs des musées montréalais (SDMM) au www.museesmontreal.org. Chacun des musées participants y est présenté avec ses expositions, ses activités en cours et sa localisation. On peut se procurer la Carte musées Montréal en tout temps auprès des musées et attraits participants, des bureaux d’information touristique du centre-ville ou du Vieux-Montréal et de certains établissements hôteliers.

* 35 $ sans titre de transport en commun

 

Date de publication : 2006-11-23
Auteur : André Quenneville


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