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Santé mentale

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Les troubles mentaux peuvent toucher tout le monde, riches ou pauvres, hommes ou femmes, de n’importe quels âge, race ou croyance. Être aux prises avec des troubles mentaux constitue une expérience souvent difficile, d’autant plus que les personnes touchées font l’objet de préjugés et d’un manque de compréhension parfois dévalorisants. Pourtant, au Québec, au cours de sa vie, une personne sur six souffrira d’une forme ou d’une autre de maladie mentale. De plus, le Québec détient le triste record du plus haut taux de suicide au Canada, avec quelque 1 200 suicides par année.

Devant ces constats, le gouvernement du Québec a fait de la santé mentale une priorité nationale et un choix de société. Il s’engage à mobiliser l’ensemble des acteurs intéressés, afin d’améliorer l’aide offerte aux personnes ayant un trouble mental et à leurs proches par le réseau de la santé et des services sociaux et ses nombreux partenaires privés et communautaires.

Plan d’action en santé mentale

Couverture du Plan d'action en santé mentale 2005-2010Dans ce contexte, le Plan d’action en santé mentale 2005-2010 – La force des liens a été conçu de façon à canaliser les énergies de l’ensemble des intervenants qui œuvrent dans le secteur de la santé mentale et à favoriser l’ouverture et l’accueil à l’égard des personnes touchées au sein de la population québécoise.

Journées bi-annuelles de santé mentale

Image : La force des liensAfin de soutenir la mise en œuvre du Plan d’action, le ministère de la Santé et des Services sociaux organisera jusqu'en 2010 des Journées bi-annuelles de santé mentale. À l'échéance du Plan d'action en santé mentale, elles se transformeront en journées annuelles de santé mentale. Ces journées, auxquelles sont conviés les utilisateurs de services, leurs proches, les partenaires nationaux, les décideurs, les chercheurs, les cliniciens et autres intervenants du réseau de la santé et des services sociaux, visent d'une part à échanger et à faire le point sur l’atteinte d’objectifs précis du Plan d’action et, d'autre part, à permettre le transfert des connaissances les plus récentes et prometteuses dans le domaine de la santé mentale.

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