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Rencontre avec Marc Brunet - Laboratoire de kinésiologie - Université Laval M.B. : Salut, Zacharie et Marion! Antoine m’a dit que vous vous intéressez à l’activité physique?
M.B. : Je suis certain que votre première question est pour savoir ce qu’est la kinésiologie. Est-ce que je me trompe? Marion et Zacharie : Non, tu as deviné juste! M.B. : En bref, le kinésiologue étudie le mouvement humain dans la pratique de l’activité physique. En kinésiologie, on fait la promotion des habitudes de vie saines Marion et Zacharie : Quand peut-on dire qu’une personne est en bonne forme physique? M.B. : Hum! Ce n’est pas vraiment facile de répondre à cette question, parce que cela dépend de plusieurs facteurs. Mais, je peux quand même vous donner un petit truc! En général, du moment que vous n’avez aucune maladie ou limitation, lorsque vous montez un escalier à un rythme régulier, si vous êtes très essoufflés en arrivant en haut et que vous le demeurez après, votre forme physique n’est sans doute pas à son meilleur!!!
M.B. : À l’adolescence, il est conseillé de faire au moins 60 minutes d’activité physique par j
M.B. : C’est vrai que ça peut paraître beaucoup, mais il ne faut pas paniquer avec ce chiffre! C’est l’objectif idéal à atteindre! Mais, comme pour toute chose, il faut y aller à son rythme! Si on n’est pas actif physiquement, on ne fera pas 90 minutes d’activité sportive du jour au lendemain.
M.B. : Je suis certain que vous en connaissez plus que vous ne le croyez, mais je peux néanmoins vous donner un petit coup de pouce! Voici quelques idées simples :
Vous voyez : ce n’est pas très compliqué de bouger; il s’agit juste de le vouloir! Par contre, pour y arriver, il faut absolument choisir des activités qui nous plaisent!
M.B. : Eh bien ! Je connais au moins 10 bonnes raisons pour être actif! Tout d’abord, faire de l’activité physique aide à se faire de nouveaux amis. Ça permet aussi de se valoriser et de développer son estime de soi corporelle. En pratiquant régulièrement une activité, on renforce également nos os, nos muscles et notre cœur, on s’assure d’atteindre ou de garder notre poids santé, on améliore notre souplesse, ainsi que notre posture et notre équilibre.
M.B. : C’est essentiel d’être actif chaque jour, mais il faut nuancer. Être actif, ça veut tout simplement dire qu’il faut saisir toutes les occasions de bouger! Par contre, si on fait de l’entraînement d’une façon intensive, des temps d’arrêt sont nécessaires. D’ailleurs, ils sont prévus dans le plan d’entraînement. Par exemple : si tu fais partie Pareillement, il faut être capable de respecter la fatigue de notre corps. Si on est en période de stress ou juste un peu fatigué, l’activité physique ne peut qu’être bénéfique. Par contre, si chaque fois que tu fais un effort tu te sens épuisé, c’est que ton corps t’envoie le message qu’il faut que tu ralentisses tes activités et te reposer! Tu en fais peut-être trop! Trop, c’est comme pas assez : les deux sont néfastes pour la santé!
M.B. : Si tu passes la plupart de ton temps devant la télévision ou à naviguer sur le Web, tu nuis à ton corps et, tôt ou tard, tu en subiras les conséquences! On n’a pas encore inventé la pilule miracle qui permet d’être en forme sans lever le petit doigt!
M.B. : Il faut toujours y aller graduellement lorsqu’on commence à pratiquer un sport. Surtout si on n’a jamais été actif, c’est d’autant plus important! Dans la pratique du sport, un des principes fondamentaux est la progression. La pratique intensive d’une activité sportive inflige un stress à notre corps; alors, il faut débuter lentement de manière à ce qu’il ait le temps de s’adapter. Donc, si tu ne veux pas te blesser, il faut que tu alternes les journées de sport intensif avec celles d’activité physique plus modérée. De toute façon, le commencement d’une nouvelle activité est toujours une période un peu difficile, alors on est bien content d’avoir des petits moments de répit!
M.B. : La règle d’or est de choisir des activités qui nous plaisent. Il faut prendre un réel plaisir à ce qu’on fait, sinon notre motivation s’effritera rapidement. Ensuite, on se fixe des objectifs réalistes. Notre but, ce n’est pas de participer aux prochains Jeux olympiques, mais bien de bouger plus! Je sais que beaucoup de personnes n’aiment pas pratiquer des activités seules; alors, on essaie de convaincre un ami ou un membre de notre famille de bouger avec nous! On peut aussi s’inscrire à des cours ou devenir membre d’un club, ce qui peut représenter une source de motivation supplémentaire pour poursuivre notre activité!
M.B. : Effectivement, avec le temps et par manque d’exercice, nous avons tendance à devenir plus raides. La souplesse dépend du sexe et de l’âge. À la naissance, nous avons tous une part innée de souplesse et une autre qu’on doit développer. Pendant la croissance, c’est le moment d’entretenir notre souplesse afin de ne pas perdre cette aptitude en vieillissant. D’ailleurs, on recommande, pour avoir la meilleure forme possible, de faire toujours trois types d’exercices : des exercices d’endurance, des exercices d’assouplissement et des exercices d’accroissement de la force. Les activités comme le yoga, les arts martiaux, la danse, la gymnastique, le golf, le jardinage, passer l’aspirateur, les travaux extérieurs, etc. favorisent le développement et le maintien de la souplesse.
M.B. : Oui et non! En fait, il faut nuancer. Si on a un handicap ou une maladie, rien ne nous empêche de bouger. Mais avant de commencer une nouvelle activité, il est recommandé de s’informer auprès de notre médecin pour savoir s’il n’y a pas de contre-indication.
M.B. : Vous savez, les jeunes, qu’il n’y pas qu’à votre école que vous pouvez vous inscrire à des activités. Souvent, les loisirs de nos villes proposent un choix impressionnant d’activités physiques, ainsi que les cégeps, les universités, les centres communautaires, les maisons de jeunes, etc. Il vous suffit d’être un peu curieux! Bon! assez parlé! Il y a un cours de spinning qui commence dans 15 minutes. Est-ce que ça vous tente d’essayer? Marion et Zacharie : Ah oui! Ce serait super! Remerciements : Un gros merci à Marc Brunet, kinésiologue au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval, pour avoir gentiment répondu à nos questions. Sources :
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et on essaie de prévenir les problèmes de santé par la prescription d’activités physiques. De cette façon, on cherche à améliorer et à maintenir la santé des individus.
Il faut y aller graduellement, petit à petit. Le mieux est de se fixer un objectif pour un mois et d’augmenter graduellement le temps le deuxième mois, et ainsi de suite. Au début, on peut commencer par 20 ou 30 minutes par jour. Ce n’est pas très long et ça nous permet de commencer à bouger. Ce qui est très important, c’est de déduire le temps que l’on consacre à bouger du temps que l’on passe habituellement à regarder la télévision, à naviguer sur Internet ou à jouer à des jeux vidéo. Ces activités, où l’on est passif, sont bien intéressantes, mais on y consacre beaucoup trop de temps de nos jours!
prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur;
De plus, l’activité physique joue positivement sur l’ensemble de notre forme physique, ce qui est très important durant l’adolescence, afin de grandir et de se développer comme il faut! Par surcroît, le fait de bouger favorise la détente; on se sent moins stressé et beaucoup plus détendu! 
du club de natation de ton école et que tu t’entraînes pendant deux heures par jour durant la semaine et que tu n’as pas d’entraînement en fin de semaine, ça ne veut pas dire qu’il faut que tu restes assis à ne rien faire. Par contre, afin de faciliter ta récupération corporelle, tu peux choisir des activités physiques plus détendues, comme de promener le chien. 
La sédentarité augmente notamment les risques de souffrir d’embonpoint, d’obésité, d’hypertension, d’ostéoporose, de maladie cardiaque ou de diabète de type 2. De plus, elle peut causer des troubles du sommeil, de croissance, de concentration, du stress, de la fatigue, et j’en passe... Lorsqu’on est jeune, on n’est pas conscient des conséquences de la sédentarité sur notre corps; par contre, lorsqu’on vieillit et que les petits bobos commencent à apparaître, on regrette souvent amèrement les années d’inactivité.
Alors, la prochaine fois que vos parents vous demanderont de faire le ménage de votre chambre ou de les aider à ramasser les feuilles à l’extérieur, souvenez-vous qu’en plus de leur faire plaisir, vous faites du bien à votre corps!
La même chose est vraie si vous avez l’intention de faire bouger vos parents et qu’ils n’ont jamais été actifs : mieux vaut leur suggérer de passer un bilan de santé avant d’entreprendre une activité quelconque. De toute façon, il faut toujours se souvenir que la modération est de mise quand on commence à bouger. On y va lentement, mais sûrement!