Les appareils élévateurs pour personnes handicapées
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Fauteuil d'escalier |
Se déplacer en toute sécurité à la
maison
Afin de faciliter les déplacements d'une personne handicapée
ou à mobilité réduite, vous songez à
équiper votre maison ou votre appartement d'un appareil élévateur
pour personnes handicapées.
Depuis le 21 octobre 2004, il existe au Québec une réglementation
concernant les appareils élévateurs à usage
résidentiel. Une norme spécifique est adoptée
pour la conception, la construction et le fonctionnement des appareils
destinés au transport des personnes handicapées entre
les divers niveaux d'une habitation, dont les usagers sont membres
d'une même famille.
Afin de favoriser la qualité de ces installations et aussi
la sécurité des usagers, voici des conseils touchant
l'achat, l'entretien et l'utilisation de ces appareils, de même
que leurs dispositifs de sécurité.
L'achat
Avant toute chose, prenez le temps de déterminer le type
d'appareil qui convient le mieux à vos besoins :
- une plate-forme verticale à gaine* fermée;
- une plate-forme verticale à gaine ouverte;
- un fauteuil d'escalier;
- une plate-forme d'escalier.
*La gaine est l'espace dans lequel se déplace le véhicule
de l'appareil élévateur.
Les ergothérapeutes sont les personnes les plus aptes à
vous aider à préciser vos besoins. Ces personnes travaillent
soit en privé, soit dans les instituts de réadaptation
ou dans les centres locaux de santé communautaire (CLSC).
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Barrières palières
Programmes d'adaptation domiciliaire
Il se peut que vous soyez admissible à l'un des programmes
d'adaptation domiciliaire administrés par la Société
d'habitation du Québec, la Commission de la santé
et de la sécurité du travail ou la Société
de l'assurance automobile du Québec. Ces organismes
offrent des subventions pour l'achat d'appareils élévateurs
pour personnes handicapées, à certaines conditions,
dont la présentation d'un rapport d'ergothérapeute.
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Plate-forme verticale
à gaine fermée
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Après avoir choisi le type d'appareil approprié,
demandez des soumissions à au moins trois fournisseurs.
Vérifiez les références du vendeur, du
fabricant et de l'installateur. Demandez-leur depuis combien
d'années l'entreprise existe et combien d'installations
elle a à son actif.
Vérifiez auprès de la Régie du bâtiment
du Québec si l'installateur détient une licence
appropriée aux travaux à réaliser. |
Pas de place pour le bricolage
Il peut être tentant, afin de réaliser quelques
économies, de faire appel à un non-professionnel.
La Régie vous le déconseille vivement pour des
raisons de sécurité. |
L'entretien
Toujours pour des raisons de sécurité, la Régie
vous recommande fortement de vous doter d'un contrat d'entretien
et de service auprès d'un entrepreneur titulaire d'une
licence appropriée.
Le fabricant doit fournir un programme d'entretien, qui peut
être présenté sous forme de manuel. |
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Plate-forme verticale
à gaine ouverte
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La plaque signalétique
Une plaque signalétique doit être fixée
à la machine d'entraînement de l'appareil, et
donner notamment les renseignements suivants :
- le nom du fabricant et de l'installateur;
- la date de fabrication;
- la vitesse nominale;
- les caractéristiques (grosseur et type)
du moyen de suspension.
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L'utilisation de l'appareil
Le propriétaire d'un appareil élévateur pour
personnes handicapées doit s'assurer que :
- l'appareil sert exclusivement au transport d'une personne handicapée
ou à mobilité réduite;
- l'usager connaît bien le mode de fonctionnement et les
mesures de sécurité concernant l'utilisation de
l'équipement.
Les dispositifs de sécurité
Cette partie, plus technique, décrit les caractéristiques
des dispositifs de sécurité dont l'appareil doit être
équipé. Prenez-en connaissance et, surtout, faites-les
inscrire aussi dans le contrat d'achat.
1. Serrure positive
Les portes ou barrières palières, c'est-à-dire
celles qui donnent sur le palier, doivent être munies d'une
serrure positive. Ce dispositif empêche la mise en marche
de l'appareil sauf si la porte ou la barrière palière
est fermée et verrouillée, et ce, par une vérification
électrique au moyen d'un contact électrique de fermeture
et d'un autre contact électrique pour le verrouillage. De
plus, la serrure positive fait en sorte qu'on ne peut ouvrir la
porte ou la barrière palière que si le véhicule
(l'élément transporteur) est au palier correspondant.
2. Commandes à pression maintenue
Les dispositifs de commande de l'appareil doivent être
du type à pression maintenue, c'est-à-dire qu'ils
reviennent à la position arrêt quand on les relâche.
Il peut s'agir de boutons-poussoirs ou d'interrupteurs à
bascule munis de ressorts.
3. Dispositifs d'arrêt normal et d'arrêt final
de palier extrême
L'appareil doit être muni de dispositifs d'arrêt
normal et, s'il y a lieu, d'arrêt final de palier extrême.
Ces dispositifs, actionnés directement par le mouvement du
véhicule, l'immobilisent automatiquement aux paliers extrêmes
ou à proximité de ces derniers.
4. Parachute
À l'exception des machines hydrauliques ou de celles
qui comportent un mécanisme autobloquant, l'appareil doit
être muni d'un dispositif de blocage mécanique (parachute)
fixé sur le véhicule. Ce dispositif sert à
arrêter et immobiliser le véhicule en cas de défaillance
du moyen de suspension ou de la machine d'entraînement.
5. Frein
À l'exception des machines hydrauliques ou de celles
qui comportent un mécanisme autobloquant, l'appareil doit
être pourvu d'un mécanisme de freinage (frein) capable
d'arrêter doucement le véhicule sur une distance de
moins de 20 mm et de le maintenir immobilisé dans cette position.
6. Protège-bords et protège-surfaces
Les monte-escalier et les appareils verticaux à gaine
ouverte doivent être munis de protège-bords ou de protège-surfaces
aux endroits où il y a des risques de cisaillement (coupure),
d'écrasement, de coincement et d'abrasion.
Parmi les endroits pouvant présenter de tels risques,
mentionnons par exemple les bords ou le dessous du repose-pieds
ou de la plate-forme d'un appareil élévateur d'escalier,
toute autre partie du véhicule qui passe au-dessus des bords
de l'escalier, ou encore le dessous d'une plate-forme verticale
à gaine ouverte.
L'entrée en action d'un protège-bord ou d'un
protège-surface au contact d'un obstacle doit permettre d'immobiliser
le véhicule sur une distance de moins de 20 mm.
7. Autres protections
L'appareil doit être conçu de façon à
protéger également l'usager et toute autre personne
à proximité contre les chutes et les faux pas, les
chocs mécaniques ou électriques et le feu.
8. Éclairage et surface du plancher
Le plancher du véhicule doit être éclairé
adéquatement afin que l'on puisse se rendre compte s'il est
immobilisé au palier. Sa surface doit être antidérapante
et il est recommandé qu'elle soit d'une couleur bien perceptible
par rapport au palier.
9. Déplacement du véhicule en cas d'urgence
Dans le cas des plates-formes verticales à gaine fermée,
un dispositif doit être installé afin de permettre
le déplacement du véhicule dans les situations d'urgence,
par exemple une panne d'électricité. Un avis expliquant
en détail les étapes à suivre pour la manuvre
doit être apposé sur l'équipement.
Il est également recommandé de munir le véhicule
d'un moyen de communication en cas de panne de courant ou de défaillance
mécanique.
En vertu du chapitre IV - Ascenseurs et autres appareils élévateurs
du Code de construction, seul un appareil élévateur
dont le prototype a fait l'objet d'une approbation par un ingénieur
peut être installé au Québec. Voir la liste
des prototypes d'appareils pour personnes handicapées approuvés
selon la
norme CSA-B613.
Pour vérifier si l'entrepreneur chargé de l'installation
ou l'entretien de l'appareil élévateur possède
une licence appropriée, communiquez avec la direction
régionale de la Régie du bâtiment du Québec.
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