La majorité des diplômés au baccalauréat en 2003 étaient originaires de trois grandes régions du Québec
Québec, le 6 février 2006 – Plus de la moitié des diplômés au baccalauréat (53,2 %) étaient originaires de seulement trois régions québécoises en 2003, soit Montréal, la Montérégie et la Capitale-Nationale. En ajoutant les régions adjacentes à celles-ci (Laval, les Laurentides, Lanaudière et la Chaudière-Appalaches), ces bacheliers en constituaient près des trois quarts (74,0 %).
La majorité de ces bacheliers sont de sexe féminin. En effet, les femmes représentaient 60,7 % de tous les titulaires d’un baccalauréat, tandis que les hommes ne comptaient que pour un peu plus du tiers (39,3 %). Toutefois, on observe que ce sont dans les régions dites centrales (Montréal, Laval, Lanaudière et la Capitale-Nationale) que les proportions des diplômés masculins sont les plus élevées par rapport à celles des autres régions en 2003.
Les bacheliers québécois de 24 ans et moins constituaient le groupe d’âge titulaire du plus grand nombre de diplômes en 2003. La Chaudière-Appalaches, le Centre-du-Québec, le Bas-Saint-Laurent et la Mauricie sont les régions où les proportions de ces diplômés sont les plus importantes, soit au-delà de 70 %.
Ces résultats ressortent d’une étude effectuée par l’Institut de la statistique du Québec, en partenariat avec le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, intitulée Portrait régional de la diplomation au niveau baccalauréat au Québec.
Les bacheliers obtiennent leur diplôme dans une université située près de leur région administrative d’origine
Ainsi, plus de la moitié des diplômés originaires de l’Estrie (54,6 %) ont étudié à l’Université de Sherbrooke, tandis que près des deux tiers de ceux qui viennent de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches (65,2 %) ont fréquenté l’Université Laval. Il en va de même des régions de l’est du Québec, où les diplômés ont particulièrement fréquenté l’Université Laval (29,0 %) et l’Université du Québec à Chicoutimi (21,8 %). Quant aux diplômés originaires de la région de Montréal, on constate que plus de la moitié ont obtenu leur diplôme dans une université anglophone (53,7 %).
Une ventilation de la diplomation selon la région d’origine des diplômés
Dans cette étude, une méthodologie a été élaborée pour régionaliser la diplomation universitaire, ce qui permet de dresser un portrait régional des diplômés et de ventiler les données selon le sexe, l’âge et le réseau de fréquentation au secondaire (privé ou public). Ce rapport présente également un indicateur régional de la diplomation au baccalauréat. Une section de l’étude est aussi consacrée aux diplômés étrangers.
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