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Fiche méthodologique : Rapport rémunération des salariés. État et évolution comparés.

La comparaison de la rémunération globale des salariés (Partie I)

Montréal, le 30 novembre 2006 – La première partie de l’édition 2006 du rapport Rémunération des salariés. État et évolution comparés de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) compare les salaires et la rémunération globale des employés syndiqués de l’administration québécoise avec ceux des autres salariés québécois.

Les employés de l’administration québécoise se répartissent dans les sous-secteurs de la fonction publique, de l’éducation (commissions scolaires et cégeps) et de la santé et des services sociaux.

Les autres salariés québécois correspondent aux salariés des autres branches de l’activité économique des diverses régions du Québec. Ils peuvent être syndiqués ou non syndiqués. Ces salariés travaillent dans les établissements de 200 employés et plus des secteurs privé et « autre public ». Ce dernier comprend les diverses administrations et entreprises à caractère public non incluses dans l’administration québécoise telles que l’administration municipale, les entreprises publiques, les universités et l’administration fédérale au Québec. Des résultats détaillés sont fournis pour chacune des composantes de ce secteur. Toutefois, pour l’administration municipale, seule la comparaison des salaires et des échelles salariales est présentée en 2006.

La rémunération globale comprend trois composantes principales : les salaires, les avantages sociaux et les heures de travail. Ces dernières sont obtenues en déduisant les heures chômées payées du nombre d’heures régulières. Cela permet d’obtenir une rémunération par heure travaillée. Le salaire compte pour environ 70 % de la rémunération globale. Certains coûts de la rémunération globale ne peuvent être recueillis ou pris en compte actuellement, notamment ceux reliés à la rémunération variable et à la sécurité d’emploi.

Dans sa comparaison de la rémunération globale, l’Institut utilise la méthode des débours. Cette méthode permet de mesurer les coûts engagés par les employeurs pour rémunérer leur personnel pendant une année financière donnée.  La comparaison de l’Institut s’appuie sur les données les plus récentes disponibles. Ainsi, les salaires moyens utilisés sont basés sur les taux en vigueur à l’été 2006. 
 
L’Institut fournit de l’information sur les échelles salariales afin de nuancer les résultats de la comparaison salariale. Les analyses sont fondées sur le maximum normal des échelles qui reflète la politique de rémunération de l’employeur, de même que sur la position des employés dans leur échelle salariale.

Les 60 emplois repères utilisés dans la comparaison, répartis dans cinq catégories d’emplois, permettent de prendre en compte près d’un salarié de l’administration québécoise sur cinq. Les autres occupent des emplois n’ayant généralement pas de point de comparaison directe et pertinente avec les autres salariés québécois (comme le personnel enseignant et infirmier); en excluant ces salariés, la proportion de ceux couverts passe à 70 %.

La comparaison de la rémunération est établie au moyen d’écarts. Habituellement, une valeur négative de l’écart représente pour l’administration québécoise une rémunération inférieure à celle du secteur comparé (retard), alors qu’un écart positif représente une rémunération supérieure pour l’administration québécoise (avance). Une valeur nulle de l’écart signifie que la rémunération des deux secteurs comparés est équivalente (parité). Le degré de précision de tous les écarts est établi avec un niveau de confiance de 90 %; un écart différent de 0 peut donc être considéré quand même comme marquant la parité.

L’Institut effectue une analyse de l’évolution des écarts sur deux ans (2005 et 2006) de même que sur une période un peu plus longue. Les deux années retenues, 2001 et 2006, correspondent à des situations similaires dans les périodes de négociation de l’administration québécoise.

Les tendances salariales (Partie II)

L’analyse des tendances salariales pour les salariés syndiqués effectuée dans la deuxième partie du rapport se base sur la banque de conventions collectives du ministère du Travail. Ces conventions couvrent les salariés syndiqués appartenant à des unités de négociation de plus de 100 cols bleus, de plus de 50 cols blancs ou ayant ces deux critères pris en compte simultanément pour les conventions dites « mixtes ». Pour cette analyse, les secteurs municipal et fédéral comprennent les administrations et les entreprises publiques de ces deux paliers de gouvernement au Québec.


L’Institut de la statistique du Québec produit et diffuse une information statistique pertinente, fiable et actuelle sur l’évolution socioéconomique du Québec et de la société québécoise. Il constitue le lieu privilégié de production et de diffusion de l’information statistique officielle pour les ministères et organismes du gouvernement, et il est responsable de toutes les enquêtes d’intérêt général.

Sources :

  • Michel Durand
    Responsable des communications
    Tél. : (514) 864-8686, poste 6021; cellulaire : (514) 293-0068
    Institut de la statistique du Québec


       
  • Karine Charbonneau, CRIA
    Analyste, travail et rémunération
    Direction du travail et de la rémunération
    Tél. : (514) 876-4384, poste 6231                       
    karine.charbonneau@stat.gouv.qc.ca
    Institut de la statistique du Québec
        
  • Nathalie Mongeau
    Coordonnatrice – études et analyses en rémunération
    Direction du travail et de la rémunération
    Tél. : (514) 876-4384, poste 6233
    nathalie.mongeau@stat.gouv.qc.ca
    Institut de la statistique du Québec
  • Centre d'information et de documentation (ISQ)
    Tél.: (418) 691-2401
    ou 1 800 463-4090 (sans frais d'appel au Canada et aux États-Unis