|
![](/web/20061228055857im_/http://www.mri.gouv.qc.ca/paris/images/accueil/tp_Vie_culturelle.gif) |
![](/web/20061228055857im_/http://www.mri.gouv.qc.ca/paris/images/accueil/1st.gif) |
![](/web/20061228055857im_/http://www.mri.gouv.qc.ca/paris/images/accueil/2nd.gif) |
![](/web/20061228055857im_/http://www.mri.gouv.qc.ca/paris/images/accueil/3rd.gif) |
|
|
|
![](/web/20061228055857im_/http://www.mri.gouv.qc.ca/paris/images/accueil/lignebleue7.gif) |
Arts visuels,
métiers d'art et design |
|
|
|
Dès le début des années 1960, les couleurs de la création artistique
contemporaine québécoise s'affichent en France. Dans la communauté artistique
française comme internationale, Borduas, Ferron, Leduc, Lemieux, Pellan et
Riopelle se distinguent et laissent leurs traces.
Aujourd'hui, le milieu des arts visuels québécois compte environ 75
centres artistiques autogérés, autant de centres d'expositions, voués surtout à
l'art contemporain, et environ 180 galeries professionnelles couvrant des champs
multiples : art multimédia, art vidéo, arts textiles, dessin, estampe,
holographie, illustration, installation, peinture, performance, photographie,
sculpture et autre. Ce sont désormais les œuvres d'artistes tels que Geneviève
Cadieux, Betty Goodwin, Michel Goulet, Fernand Leduc, Marcel Marois, Alain
Paiement, Jean Noël, Rober Racine ou Jana Sterbak qui voyagent à travers les
galeries françaises. Soulignons qu'en art numérique, Montréal est considérée
comme une cité d'avant-garde. Sa culture technologique s'est d'ailleurs élargie
à d'autres domaines artistiques. Au théâtre, Robert Lepage et Denis Marleau
intègrent les nouvelles technologies dans leurs mises en scène. Zulu time
(1999), le tout récent "cabaret technologique" de
Robert Lepage, et Les aveugles (2002) de
Denis Marleau,
définie comme une "fantasmagorie technologique", furent présentées en France.
De nombreux artistes des métiers d'art contribuent également au
rayonnement culturel québécois en terre française. Le
Conseil des métiers
d'art du Québec (CMAQ) y prend part avec ses 700 artisans professionnels
oeuvrant dans toutes les familles des métiers d'arts : bois, céramique,
construction textile, cuirs et peaux, impression textile, métaux, papiers,
estampe, reliure, orfèvrerie, verre et autres matériaux. D'ailleurs, depuis
1999, une volonté de soutien et de diffusion des métiers d'art québécois à
l'étranger a favorisé les échanges avec la France, notamment au moyen de stages
de perfectionnement offerts aux artisans. En 2000, les gouvernements québécois
et français signaient la Convention de Coopération pour le développement des
métiers d'art, dont une des résultantes fut la création du
Prix France-Québec métiers d'art – Premiers pas à l'exportation, remis par
la Société de
développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) et la
Société
d'Encouragement aux Métiers d'Art (SEMA).
Grâce à un heureux mariage entre innovation, raffinement et pragmatisme, le
Québec s'impose de plus en plus sur la scène internationale du design,
que ce soit au niveau du design de mode, de meubles ou d'objets. Ses designers
assurent une présence régulière dans les manifestions en terre française, telle
la Biennale Internationale Design St-Etienne, événement international
incontournable au niveau du design. Des noms reconnus comme Michel Dallaire et
Claude Maufette, mais aussi des plus jeunes dont la notoriété se confirme,
notamment Fridge, Modesdemploi, Toboggan, Zweimineral, y ont présenté leurs
œuvres. Par ailleurs, à l'hiver 2003, des stylistes québécois ont été invités
dans le cadre de la semaine de la mode de Paris. Philippe Dubuc fut le premier
Québécois sélectionné par la Chambre syndicale du prêt-à-porter pour présenter
sa collection homme automne hiver au milieu parisien. Mariouche Gagné, créatrice
de la griffe Harricana, spécialisée en fourrure recyclée, fut quant à elle
sélectionnée pour le Salon Première Classe réservé aux professionnels.
|
![](/web/20061228055857im_/http://www.mri.gouv.qc.ca/paris/_visuel/spacer.gif) |
|