Regroupement québécois des CALACS

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Bienvenue !

Parce qu’aider les victimes d’agression sexuelle est devenu un casse-tête sans fin :

Le ministre Couillard est interpellé sur les ratés de l’aide aux victimes de violence sexuelle

Québec, 28 novembre 2006 — Aujourd’hui, sur la colline parlementaire, les porte-parole des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) des 17 régions québécoises ont sollicité le ministre Couillard en déversant des morceaux de casse-tête géants, porteurs de témoignages et d'appuis de plus de 20 000 personnes.

Pour couvrir les besoins immédiats des centaines de milliers de femmes agressées sexuellement chaque année à travers le Québec et pour développer leurs activités de sensibilisation, essentielles pour contrer la violence sexuelle, les CALACS ont demandé au ministère de la Santé et des Services sociaux une enveloppe additionnelle de 6 millions de dollars pour chacune des 5 prochaines années (soit 6 millions pour l’année 2007, 12 millions pour l’année 2008 et ainsi de suite, jusqu’à l’obtention d’une enveloppe globale de 30 millions pour l’année 2011).

Malgré les immenses besoins ressentis partout au Québec, le ministre Couillard n’a versé, cette année, qu’un sixième du montant nécessaire, soit un million de dollars, une somme nettement insuffisante pour lutter efficacement contre les effets dévastateurs de la violence sexuelle chez les femmes et les adolescentes.

Depuis la sortie publique de la chanteuse Nathalie Simard, les CALACS sont submergés de nombreuses demandes d’aide et d’information auxquelles ils ne peuvent répondre rapidement et efficacement, vu le manque de budget et de personnel. Pour avoir accès à l’aide d’un CALACS, des adolescentes piégées par la drogue du viol ou victimes d’attouchements de leurs proches, des femmes agressées sexuellement sur la rue ou dans le secret de leur maison sont maintenant contraintes à des listes d’attente de parfois plus d’un an.

Pis encore, d’immenses territoires au Québec ne sont même pas desservis par un CALACS. La situation est particulièrement dramatique pour les femmes autochtones des régions éloignées qui sont sans ressources alors que leurs besoins sont criants. Le bilan est tout aussi désastreux pour les immigrantes ou les femmes sourdes qui ne peuvent se payer un interprète ou encore pour les femmes vivant avec un handicap qui se heurtent à des barrières d’accessibilité.

Les préoccupations et demandes des CALACS ont reçu un appui massif des femmes de tous âges ayant bénéficié de leurs services ainsi que de plusieurs députées des trois partis à l’Assemblée nationale, de la ministre de la Condition féminine, Carole Théberge et d’une multitude de Québécois et de Québécoises inquiets à l’idée que leurs filles, leurs conjointes ou leurs amies puissent se retrouver SANS RESSOURCES APRÈS UNE AGRESSION SEXUELLE.

Depuis 30 ans, les CALACS poursuivent leur travail sous trois champs d'action : l'aide, la prévention et la défense de droits


Veuillez cliquer ci-dessous sur l'image "votre appui"



Les résultats de l'Enquête nationale sur la violence faite aux femmes de Statistique Canada (1993) révèlent que 34% des Québécoises ont été victimes d'au moins une agression sexuelle depuis l'âge de 16 ans et que 3% des femmes sont victimes d'une agression sexuelle chaque année. En se basant sur la population féminine du Québec de 1999, on estime qu'environ 111 928 Québécoises seraient victimes d'une agression sexuelle chaque année et plus de 1 220 000 femmes ont subi une agression à caractère sexuel depuis l'âge de 16 ans.

Grâce au courage de milliers de femmes, de plus en plus d'agressions sexuelles sont dévoilées. Beaucoup de nouvelles personnes cherchent de l'aide.

Mais qu'en est-il, aujourd'hui, pour celles qui dévoilent une agression sexuelle? Est-il réellement plus facile de dévoiler ? Les proches, l'environnement, les autorités ou les intervenantEs comprennent-ils mieux ce qu'elles ont vécu ? Et qu'en est-il pour celles dont le statut, la situation économique, l'origine ethnoculturelle, la condition physique, l'orientation sexuelle ou la langue représentent des freins supplémentaires? Pour ces milliers de femmes et de filles, est-il réellement plus facile de trouver l'aide qu'elles cherchent ? De quels moyens disposons-nous pour les soutenir, défendre leurs droits et lutter contre la violence sexuelle ? Que se passe-t-il dans les ressources spécialisées en matière d'agression sexuelle?

Le nombre de demandes adressées aux Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) ne cesse d'augmenter. Depuis plusieurs années, ils n'ont pas les moyens suffisants pour répondre adéquatement à cette augmentation. Aujourd'hui encore, aucune région du Québec ne dispose de suffisamment de ressources spécialisées en matière d'agression sexuelle. Trop de femmes n'ont toujours pas accès à l'aide dont elles ont besoin.

Il faut plus de ressources pour venir en aide aux femmes et aux filles victimes de violence sexuelle !

Il faut plus de ressources pour faire face à l'ampleur du travail d'information, d'éducation et de prévention !

Il faut plus de ressources pour lutter contre la violence sexuelle !

Qu'en pensez-vous ?



Manifestez votre appui à la lutte contre la violence sexuelle :



RÉSUMÉ
POINT DE PRESSE - 18 SEPTEMBRE 2006


Pour amorcer le point sur la situation en regard de l’aide pour les femmes et les adolescentes agressées sexuellement, le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) a choisi :

  • De porter à votre attention des situations de violence qui peuvent amener des femmes et des adolescentes à s’adresser aux CALACS.
  • D’illustrer concrètement le travail réalisé auprès d’elles, par nos centres, qui sont les seules ressources spécialisées qui travaillent depuis plus de 30 ans contre la violence sexuelle.

Voici donc quatre histoires qui, nous l’espérons, vous toucheront…
(présentées en format html et format pdf)

Histoire d’Idiatou
(html) (pdf)
Histoire d’Annie
(html) (pdf)
Histoire de jeunes
(html) (pdf)
Histoire de Bélinda
(html) (pdf)


Quand on ne connaît pas personnellement une personne victime d’agression sexuelle, on ne sait pas concrètement ce que ça peut vouloir dire de vivre cette violence et de faire face aux conséquences.

Le témoignage de Nathalie Simard, qui a été largement médiatisé, a touché beaucoup de personnes qui ont réalisé l’ampleur des difficultés auxquelles les femmes et les enfants sont confrontés, lorsqu’elles sont victimes de violence sexuelle. Ce que ça peut représenter dans une vie. Elle a bien décrit le temps passé avant de pouvoir se décider à parler, les souffrances vécues durant ce temps de silence, la difficulté à dire, les années de consultation, le cheminement à faire pour « s’en sortir », etc.

Son témoignage a touché la population, et il a rejoint bon nombre de femmes qui avaient vécu et qui vivent encore des situations de violence semblables. Pour le grand public, elle a illustré, mis dans des mots, des images, ce que des milliers de femmes et d’adolescentes ont vécu et vivent encore.

Les CALACS au Québec rencontrent personnellement, chaque année, des milliers de femmes et d’adolescentes qui ont vécu une forme ou l’autre de violence sexuelle. Elles sont aux prises avec des répercussions sur leur santé physique et bien sûr psychologique. Des conséquences qui vont, pour plusieurs d’entre elles, jusqu’à des problèmes de toxicomanie, des problèmes graves de santé, des idées suicidaires, etc. Des femmes et des adolescentes qui assument des coûts immenses, dont la perte de leur qualité de vie.

Des milliers de femmes et de filles qui vivent des situations, des histoires complexes et chargées et qui ont besoin de ressources spécialisées capables de leur offrir écoute, soutien, aide concrète, la possibilité de joindre d’autres femmes dans un groupe de soutien et de défendre leurs droits. Certaines souhaitent de l’accompagnement à la police, à la cour, à l’immigration. De plus, pour beaucoup de femmes au Québec, la vulnérabilité aux agressions sexuelles est plus grande (ex. les femmes handicapées, celles vivant avec une déficience intellectuelle), et/ou les obstacles dans l’accès aux ressources sont plus nombreux, par exemple pour les femmes immigrantes et réfugiées, les lesbiennes, les femmes autochtones. .


C’est un véritable casse-tête.

LIRE LE TEXTE INTÉGRAL (format html) (format pdf)








Document de référence:
PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET DE CONSOLIDATION DU RÉSEAU DES CALACS ET DU RQCALACS: CONTEXTE ET ESTIMATION DES BESOINS (en format PDF)


Pour nous contacter :

Regroupement québécois des CALACS
C.P. 56528, succursale Ontario
Montréal (Québec)
H1W 3Z3

Téléphone : (514) 529-5252
Télecopieur : (514) 529-5255
Courrier électronique : rqcalacs@rqcalacs.qc.ca

Dernière mise à jour : 21 octobre 2006

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