Logo MSSS
Bandeau du site

Description des données

Définitions

Nous présentons ici les définitions utilisées pour le classement des projets de recherche. Elles sont présentées notamment pour l'«approche» (ou approche générale), l'«approche-méthode», visant à préciser davantage l'approche ou la méthode retenue et la «catégorie» de recherche, dont certaines au départ sont des catégories administratives.

Les typologies présentées pour leur part ont d'abord été conçues comme un amalgame de celles utilisées par les organismes de subventions, puis adaptées en fonction de nos objectifs de classement, le plus souvent en collaboration étroite avec les organismes de subventions. Elles tendent à l'exhaustivité mais dans le cas des «approches-méthodes» par exemple, certaines approches spécifiques identifiées à une discipline particulière, à un courant de pensée ou à un objet ne s'y retrouvent pas, dans la mesure où elles peuvent s'intégrer dans une catégorie plus générale; d'autres s'y retrouvent, comme la «recherche organisationnelle», qui se définit surtout par son objet. Les chercheurs oeuvrant dans le domaine font valoir qu'elle se définit aussi par une «approche» commune, même s'il est entendu que l'approche en question recourt à un ensemble d'approches ou de méthodes existantes.

Les typologies présentées ne sont pas toujours composées de catégories mutuellement exclusives, ce qui entraîne dans ces cas la possibilité de choix multiples. Une recherche peut être à la fois descriptive et évaluative, qualitative et quantitative, etc. Ces typologies auraient pu l'être mais au prix de bien vastes catégories, dont le pouvoir de classement aurait été faible. L'exercice a été tenté également de déplacer certaines catégories d'une typologie à l'autre, l'«approche évaluative» parmi les approches-méthodes plutôt que parmi les approches générales (que nous avons fini par laisser dans l'une et l'autre en vertu des caractéristiques de nos données sur la recherche), les approches exploratoire ou analytique parmi les approches générales plutôt que parmi les approches-méthodes, etc., mais l'expérimentation du classement de plusieurs milliers de projets nous a fait rectifier le tir à plusieurs reprises afin d'adopter ce mode de classement. C'est par validation empirique en somme que ce mode de classement a été constitué.

Une définition n'est jamais parfaite. Nous avons repris ou synthétisé certaines définitions existantes, tenté d'en formuler certaines autres, etc. Nous n'avons pas la prétention de les considérer comme étant finales.

Approche

La typologie retenue est adaptée de Ouellet-Dubé (1979: 11), qui a elle-même été inspirée de Tremblay (1968).

Théorique

Une théorie est une construction spéculative de l'esprit; sur le plan scientifique, c'est un ensemble d'hypothèses structurées, l'hypothèse étant une relation anticipée entre deux variables (Grawitz, 1988). La recherche théorique ne dépasse pas le niveau conceptuel, c'est-à-dire qu'elle ne comporte pas de partie exécutoire où le chercheur doit se rendre sur le terrain. Même si la recherche théorique ne se soucie pas des données, elle ne doit pas pour autant être éloignée de la réalité. En effet, l'articulation de la théorie avec la réalité doit permettre de la falsifier (Grawitz, 1988) ou de la valider au moyen d'indicateurs (une représentation concrète d'une idée abstraite) ou en recourant au sens commun.

Descriptive

Le but de la recherche descriptive est d'obtenir les données les plus exactes et les plus complètes possibles sur l'objet d'étude. Par exemple, on étudie la répartition des gens selon l'âge, l'état de santé, l'éducation, etc., au sein d'une communauté. Ce type de recherche tente également de cerner le comportement des individus face à certaines situations particulières (dans le genre des sondages d'opinion), telles que l'avortement comme méthode de contrôle de la natalité, l'éventualité d'une guerre nucléaire, etc. (Selltiz et al., 1977).

Évaluative

L'approche évaluative examine les résultats des actions ou des interventions (Grawitz, 1988). Il existe quatre critères d'évaluation distincts: effort, efficacité, impact et coût lié à l'efficacité (Hartman et Hedblom, 1979; voir le détail sous la rubrique «catégorie», définition de l'«évaluation»).

Explicative

Expliquer, c'est répondre au «pourquoi». L'approche qui en découle, la recherche explicative, nécessite une investigation élaborée. Habituellement, on désigne la recherche explicative comme celle qui établit des liens, des relations entre deux ou plusieurs variables. Idéalement, ce type de recherche se base sur le schème de l'argumentation logique classique. L'explication est ainsi fondée sur une démarche hypothético-déductive. En sciences sociales, il est rare que des lois puissent être dégagées de l'ensemble des phénomènes sociaux et c'est pourquoi on préfère parler de régularités empiriques et de probabilités que de liens de causalité. On préfère par exemple dire que le taux de suicide dépend du degré d'intégration sociale, au lieu d'affirmer qu'une faible intégration sociale conduit au suicide (Grawitz, 1976; Miller et Wilson, 1983).

Appliquée

La recherche appliquée tente de mettre en pratique des modèles théoriques provenant d'autres secteurs d'activités et d'autres secteurs de la recherche (FRSQ, 1995).

Approche(s)_méthode(s)

Classificatoire

L'approche classificatoire, ou taxinomique, élabore les catégories susceptibles de classifier les ensembles et sous-ensembles d'un champ de connaissances.

Exploratoire

Ce type de recherche est privilégié lorsqu'on ne connaît que peu de choses sur un sujet. L'analyse reste sommaire et ne permet pas de généralisation des résultats. Selltiz, Wrightsman et Cook présentent les objectifs spécifiques de la recherche exploratoire: «...se familiariser avec un phénomène ou développer de nouvelles intuitions à son sujet, souvent dans le but de formuler un problème de recherche plus précis ou d'en arriver à des hypothèses» (1977: 43). Dès qu'on aborde la vérification d'hypothèses, on accède à un autre type de recherche. Parmi les méthodes utilisées dans l'exploration, on retrouve la recension d'écrits, l'analyse d'exemples similaires à la situation sous investigation, etc., afin de susciter des intuitions de recherche (Hartman et Hedblom, 1979; Selltiz et al., 1977).

Quasi-expérimentale

On la qualifie de la sorte parce que l'échantillon retenu n'est pas représentatif et ne permet pas de généraliser les résultats à l'ensemble de la population (pas d'inférence statistique possible) (Miller et Wilson, 1983).

Expérimentale

Cette approche vise la vérification d'hypothèses. Le chercheur isole les variables significatives en regard de son hypothèse de recherche, en contrôlant (annulant) l'effet de celles qui ne le sont pas, par la reproduction du phénomène en laboratoire ou autrement (Miller et Wilson, 1983).

Épidémiologique

La recherche épidémiologique est l'étude des populations dans le but de déterminer l'incidence, la fréquence et la répartition des maladies en fonction des facteurs biologiques, environnementaux, des habitudes de vie et des services de santé offerts à cette population, ainsi que l'étude des moyens reliés au contrôle des problèmes de santé d'une population (FRSQ, 1995).

Étude de cas

On choisit un objet d'étude unique, singulier (un individu, un groupe, une organisation, un lieu) sur lequel on effectue une recherche approfondie, considérant l'objet d'étude comme un tout, intéressant en vertu de sa singularité (Hartman et Hedblom, 1979). On parle également d'approche monographique.

Analythique

La connaissance de l'objet à l'étude est assez élaborée pour pouvoir formuler des hypothèses et construire des variables dépendantes et indépendantes. La recherche analytique effectuera la vérification des hypothèses, de même qu'elle établira l'existence et l'intensité des liens qui unissent les variables entre elles. Ce type de recherche se rapproche de la recherche explicative (Hartman et Hedblom, 1979). Les systémiciens pour leur part ont opposé globalement leur approche (voir ci-après l'approche systémique) à l'approche analytique, en présentant sur le mode de la comparaison plusieurs différences: l'approche analytique se concentre sur les éléments plutôt que sur les interactions entre les éléments, considère la nature des interactions plutôt que les effets des interactions, la validation se réalise par la preuve expérimentale dans le cadre d'une théorie plutôt que par comparaison du fonctionnement d'un modèle avec la réalité, elle conduit à une action programmée plutôt qu'à une action par objectifs, etc. (De Rosnay, 1975: 108).

Comparative

On sélectionne des situations différentes qui partagent des points communs. Sur la base de ce qui les rassemble, le chercheur s'intéresse aux divergences (c'est là que se trouve le processus de comparaison). On utilise cette méthode pour vérifier des hypothèses ou pour développer des théories (Miller et Wilson, 1983).

Prospective

Cette méthode d'inspiration systémique s'intéresse aux changements. Elle tente d'éclairer l'avenir (et non de le prédire), en s'efforçant d'identifier les tendances et les tendances lourdes (macrotendances, induites à partir des comportements observables), les points de tension et les faits porteurs d'avenir. Il serait assez juste d'en parler comme d'une fonction de vigie et ultimement, comme d'un guide pour l'action qui permet de simuler les effets de certains choix stratégiques. La prospective se distingue de la prévision, qui s'attarde à des objets sociaux simples et circonscrits, susceptibles d'une démonstration probabiliste. La prospective pour sa part s'intéresse à des objets qui ont une portée macrosociologique, qui touchent aux structures de la société comme l'économie, la démographie, le social, etc. Elle agit selon un ensemble de règles méthodologiques préétablies desquelles découlent des techniques parfois empruntées à la prévision telles que les séries chronologiques, les scénarios, les matrices d'effets croisés, etc. (Godet, 1976, 1985; De Jouvenel, 1993).

Simulative

C'est une méthode qui propose des scénarios selon diverses hypothèses proposées. La valeur des paramètres constituant le modèle déterminera le résultat de la simulation. Cette méthode est fréquemment employée en démographie. Utilisée en prospective, elle n'est toutefois pas employée que dans cette perspective.

Opérationnelle

La recherche opérationnelle est essentiellement une investigation systématique des processus d'un système dans le but d'améliorer les processus de ce système par le biais de modèles formels (FRSQ, 1995). Ces modèles sont le plus souvent quantitatifs, comme dans le cas par exemple où l'on cherche à déterminer une formule optimale d'allocation des ressources en fonction des besoins.

Corrélationnelle

Cette méthode s'intéresse spécifiquement aux corrélations entre les variables, sous les angles de leur existence, de leur direction et de leur intensité. L'analyse s'attarde aux coefficients de corrélation calculés à partir de tableaux de contingence (variables nominales ou ordinales) ou d'autres coefficients associés à des méthodes telles que l'analyse de variance, l'analyse log-linéaire, etc. (variables d'intervalle ou métriques). Elle s'apparente à l'approche explicative. Ce qui la différencie, c'est que la recherche s'efforce de trouver et de caractériser les relations entre les variables (Hartman et Hedblom, 1979).

Compréhensive

Alors que l'explication porte dans les sciences de la nature sur une relation de cause à effet, la compréhension dans les sciences humaines doit déceler le sens d'une activité ou d'une relation. Le chercheur qui adopte cette méthode considère que l'acteur social possède une autonomie vis-à-vis des structures sociales. Ainsi accordera-t-il de l'importance aux motivations, aux sentiments et aux buts qui animent l'agir individuel (Miller et Wilson, 1983; Grawitz, 1976).

Critique

C'est une approche où domine la réflexion épistémologique, où sont remis en question les fondements et les concepts qui constituent une discipline scientifique. La «théorie critique», identifiée à l'École de Francfort, se veut critique des schémas explicatifs traditionnels (marxisme, fonctionnalisme, etc.), notamment par la critique du réductionnisme scientiste inhérent à ces schémas.

Structurelle

Qui s'intéresse aux structures. Diverses méthodes d'analyse structurelle, dont la matrice d'effets croisés, permettent d'identifier ces structures selon le croisement de diverses variables (graphe de motricité-dépendance) (De Jouvenel, 1993).

Organisationnelle

La recherche organisationnelle étudie les structures, les modes de fonctionnement et l'utilisation des ressources des organisations, afin de les optimiser, en fonction de leur mission, dans la réalisation de leurs objectifs (FRSQ, 1995).

Systémique

Rattachée à la théorie générale des systèmes (Wiener, Von Neumann, Walliser, etc.), cette méthode s'attaque à l'étude de la complexité. Le postulat de base de la théorie des systèmes est que l'explication d'un phénomène complexe ne peut être ramenée à la somme de ses parties, mais doit plutôt être cherchée dans les interrelations entre les sous-systèmes qui doivent tendre à l'équilibre. L'approche systémique est fondée sur les concepts de diverses disciplines, dont la thermodynamique, parmi lesquels on retrouve ceux de l'entropie (le désordre), de la régulation, de la rétroaction, de l'homéostasie (fonction «thermostat»), de la cybernétique (l'art de la «gouverne»), du chaos, etc. (De Rosnay, 1975).

Participative

Vise à susciter l'implication des participants dans le processus de recherche qui les concerne.

Analyse de contenu

On peut l'aborder comme une méthode découlant de l'approche qualitative, bien qu'un auteur comme Grawitz rapporte qu'elle a d'abord été considérée d'un point de vue quantitatif. Toutefois, celle-ci prend soin de spécifier que l'analyse de contenu n'est plus tenue de procéder par voie quantitative. On parlera à la fois de l'aspect quantitatif et qualitatif que peut revêtir cette méthode, bien que nous la rattachions encore à l'approche qualitative globale. Globalement, l'analyse de contenu est une technique de recherche qui étudie tout matériau dont la finalité est la communication, qu'elle soit orale ou écrite. L'analyse se déroule par standardisation du contenu des communications, ce qui conduit à la production de catégories. C'est ici que la distinction entre quantitatif et qualitatif entre en jeu. Les catégories associées à l'analyse de contenu quantitative sont générales, englobantes et c'est pourquoi elles peuvent être généralisées à des ensembles plus vastes. À l'opposé on retrouve l'analyse de contenu qualitative qui utilise des catégories fines, collant de près la réalité à l'étude. On juge l'importance d'une catégorie d'analyse en fonction de critères tels que la nouveauté, l'intérêt, la valeur du thème (Grawitz, 1976).

Analyse de discours

C'est une analyse de contenu, mais dont le matériau de travail est un discours (Grawitz, 1976).

Éthique

C'est une analyse qui porte sur la morale et les valeurs sous-jacentes d'une pratique donnée. La recherche bioéthique s'attarde en particulier aux aspects moraux des découvertes et innovations médicales.

Longitudinale

Étude de l'évolution des conduites individuelles ou collectives, d'un phénomène, etc., au sein d'une cohorte pour déterminer dans le temps l'intensité et le calendrier des conduites ou du phénomène (Grawitz, 1988). Suivi du cheminement à travers le temps qui permet en outre de tenir compte de l'impact des variables indépendantes qui varient elles-mêmes dans le temps.

Historique

Cette méthode qualitative aborde les situations d'étude d'un point de vue diachronique, c'est-à-dire en tenant compte de leur évolution dans le temps (Grawitz, 1976).

Anthropométrique

L'approche anthropométrique est fondée sur la mensuration du corps humain et de ses diverses parties (Petit Robert 1), que l'on utilise par exemple en ergonomie.

Psychométrique

L'approche psychométrique est fondée sur la mesure des phénomènes psychiques (intensité, durée et fréquence). On peut entrer dans cette technique de mesure les tests d'intelligence (Petit Robert 1).

Économique/Économétrique

Analyse du rapport coûts-bénéfices d'un phénomène donné. Traitement mathématique de données statistiques concernant les phénomènes économiques (Petit Robert 1).

Sociométrique

L'approche sociométrique est fondée sur la mesure des relations humaines et des manifestations de la sociabilité (Petit Robert 1).

Biomédicale

La recherche biomédicale concerne la biologie et la médecine (Petit Robert 1), par opposition surtout ici à la recherche psychosociale.

Psychosociale

La recherche psychosociale concerne les aspects psychologiques et sociaux de la santé et du bien-être, par opposition surtout ici à la recherche biomédicale.

Catégorie

Recherche (Catégorie générale)

Démarche structurée visant la production de connaissances. À propos plus précisément de la recherche et du développement expérimental (R-D), le manuel de Frascati précise qu'ils englobent les travaux de création entrepris de façon systématique en vue d'accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l'homme, de la culture et de la société, ainsi que l'utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles applications. Le terme R-D recouvre trois activités : la recherche fondamentale, la recherche appliquée et le développement expérimental (OCDE, 1994).

Recherche fondamentale

Le manuel de Frascati précise qu'elle consiste en des travaux expérimentaux ou théoriques entrepris principalement en vue d'acquérir de nouvelles connaissan-ces sur les fondements des phénomènes et des faits observables, sans envisa-ger une application ou une utilisation particulière. La recherche fondamentale analyse des propriétés, des structures et des relations en vue de formuler et de mettre à l'essai des hypothèses, des théories ou des lois (OCDE, 1994). Elle s'appuie généralement sur la méthode expérimentale. Essentielle-ment, il s'agit de vérifier des hypothèses en contrôlant le maximum de variables (facteurs) possibles. En principe, la mesure du phénomène se concentre sur le ou les effets de la variable indépendante sur la variable dépendante. (FRSQ, 1995; Selltiz et al., 1977; Petit Larousse, 1981).

Recherche appliquée

La recherche appliquée consiste également, d'après le manuel de Frascati, en des travaux originaux entrepris en vue d'acquérir des connaissances nouvelles. Cependant, elle est surtout dirigée vers un but ou un objectif pratique déterminé. Les résultats d'une recherche appliquée portent, en premier lieu, sur un produit unique ou un nombre limité de produits, d'opérations, de méthodes ou de systèmes. Cette recherche permet la mise en forme opérationnelle des idées (OCDE, 1994). Dans le secteur de la santé, on parle de la recherche clinique qui représente l'étude des processus pathologiques affectant la santé et qui a comme sujet d'étude le malade ou un ensemble de malades (FRSQ, 1995).

Étude et analyse

Les études et analyses portent habituellement sur un objet très circonscrit (les problématiques spécifiques autour d'une clientèle, d'une région, les recensions d'écrits, etc.).

Évaluation

Il existe quatre critères d'évaluation distincts. Le premier concerne l'effort. Cela réfère à la quantité mais aussi à la qualité des énergies investies dans l'objet (outil, processus, programme ou service) sous évaluation. Le second réfère à l'efficacité. Ici, ce sont les résultats qui comptent. Pour que ce critère soit applicable, l'objet d'étude doit contenir des objectifs clairement énoncés. De cette façon, il sera possible de juger de l'efficacité du projet en question. Le troisième est l'impact de l'outil, du processus, du programme ou du service soumis à l'évaluation. Il s'agit de voir si la performance correspond aux besoins exprimés au départ. Le quatrième critère peut se résumer comme étant le coût lié à l'efficacité. Ce dernier apparaît comme la conjugaison des premier et troisième critères. Ainsi peut-on se demander si les efforts engagés par le projet procurent en bout de ligne un impact significatif. On examinera ainsi plusieurs projets différents, afin de déterminer lequel procure le maximum d'impact au moindre coût (Hartman et Hedblom, 1979).

Recherche-action

Ce type de recherche implique une intervention de la part du chercheur. Ce dernier intervient dans une situation sociale donnée, afin de la faire évoluer vers un autre stade déterminé d'avance. Avant de commencer toute forme d'investigation, le chercheur doit posséder un portrait fidèle de la situation qu'il s'apprête à étudier, et plus précisément de l'ensemble des facteurs qui la font varier. Le chercheur doit être en mesure d'isoler le facteur de changement apporté par son action. Les facteurs introduits accidentellement seront contrôlés de cette façon et l'impact réel de la recherche-action pourra être mesuré (Miller et Wilson, 1983).

Expérimentation

Qui vise à tester ou expérimenter un outil, un processus, un programme ou un service auprès d'une population donnée. Dans le manuel de Frascati, en traitant cette fois du développement expérimental, on précise qu'il consiste en des travaux systématiques basés sur des connaissances existantes obtenues par la recherche et/ou l'expérience pratique, en vue de lancer la fabrication de nou-veaux matériaux, produits ou dispositifs, d'établir de nouveaux procédés, systèmes et services, ou d'améliorer considérablement ceux qui existent déjà (OCDE, 1994).

Étude de faisabilité

Qui vise à évaluer la faisabilité d'un projet.

Étude d'impact

S'apparente à l'évaluation d'impact. Qui cherche à mesurer l'effet ou l'impact d'un outil, d'un processus, d'un programme ou d'un service.

Recherche documentaire

Recherche bibliographique, visant à identifier les sources d'information sur un sujet.

Haut de la page