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Chroniques de la cyberpresse - Le bogue de l'an 2000
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Il n’y a pas si longtemps encore, l’an 2000 était synonyme de réjouissances et de jours nouveaux avec le commencement du troisième millénaire. Nous étions alors peu nombreux à nous douter qu’une « erreur » bête et méchante, le bogue de l’an 2000, allait transformer en cauchemar le passage à l’an 2000. Ce qui pouvait s’annoncer comme un nouveau départ, ressemble de plus en plus à un départ à zéro, deux fois plutôt qu’une. En effet, le problème de l’an 2000 est lié au format de date (et plus précisément au format de date à deux chiffres) adopté par les informaticiens dans les années antérieures et que l’horloge du BIOS des ordinateurs interprétera comme l’année 1900, quand elle lira les deux 00 dans le champ de date. Le problème dégénère rapidement en crise de l’an 2000, quand on songe à toutes les implications qui en découlent sur le plan de l’économie mondiale et à la catastrophe qui pourrait en résulter si ce problème n’était pas résolu avant la date fatidique. Comme le faisait remarquer le journaliste québécois Jean-Hugues Roy, la situation risque fort de ressembler à une crise de verglas informatique, à la faveur de laquelle nous mesurerons à quel point nous sommes dépendants de l’informatique. Car ce ne sont pas seulement les ordinateurs qui seront victimes de plantage, mais tous les systèmes enfouis qui, dans le mécanisme des ascenseurs, des caméscopes, des appareils médicaux, ont recours à des dates comme références. On le constate, le défi de l’an 2000 est de taille, autant que le chantier ou les projets qui doivent être mis sur pied pour éviter que ne se produise un effet d’entraînement en raison de l’interdépendance des systèmes.Haut de page

Mais, malgré la brièveté du battement et le nombre astronomique de lignes de code à modifier, tout n’est pas encore perdu, et des solutions existent pour effectuer la conversion à l’an 2000 des systèmes et notamment des systèmes vitaux identifiés par l’opération de triage. Le fenêtrage de date, fixe ou dynamique, l’expansion de date, l’encapsulation, la compression de date sont autant de techniques de conversion qui rendront conformes à l’an 2000 les systèmes qui ne seraient pas prêts pour l’an 2000. Ces mêmes systèmes seront certifiés an 2000, après qu’ils auront été soumis avec succès à des tests divers (ex. : test de passage à l’an 2000, test de régression, test par unité, test de réception, etc.). Le pontage de date achèvera de mener le projet en toute sécurité pour les partenaires des entreprises engagées dans un projet an 2000 et permettra d’atteindre la phase ultime, c’est-à-dire la phase d’implantation, après avoir franchi les phases de sensibilisation, de planification, de conversion et de validation.

En fin de compte, les entreprises y gagneront peut-être quelque chose en connaissant mieux leur portefeuille et en ayant procédé à la mise à jour ou à la mise à niveau de leurs systèmes. Une chose est certaine, nous ne sommes pas prêts d’oublier la date du 1er janvier 2000 inscrite au calendrier grégorien.

Article déjà publié dans Les chroniques de la cyberpresse

Rédaction : Micheline Cayer
5 février 1999

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