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Article terminologique - Faire des courses et des clics ou quand
   l'internaute devient cyberconsommateur
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Faire ses courses au cybermarché, d’un simple clic de souris remplir son panier d’achat virtuel et payer en argent numérique. Commander en ligne un album de Mordillo dans une librairie virtuelle. Dénicher d’anciennes affiches de cinéma ou un vieux disque des Beatles dans un site de vente aux enchères. Réserver ses vacances aux îles Marquises sur l’écran de son ordinateur et se rendre directement à l’aéroport où le billet électronique attend déjà. Choisir dans Internet sa future maison en Provence et la meubler sans bouger de chez soi. Voilà autant de scénarios possibles d’une nouvelle réalité que vivent déjà les millions d’internautes à travers la planète qui pratiquent le commerce électronique.

Associé aux cartes de paiement et aux transferts de fonds, le commerce électronique existait bien avant l’arrivée d’Internet, mais il connaît aujourd’hui grâce à lui un essor remarquable. Dans ce contexte d’ailleurs, on l’appelle plus spécifiquement commerce en ligne, commerce virtuel ou cybercommerce. De nos jours, on pourrait le définir ainsi : « Ensemble des activités commerciales effectuées par l'entremise des réseaux informatiques, tel le réseau Internet, incluant la promotion et la vente en ligne de produits et de services, la vente d'information, ainsi que l'échange de correspondance électronique ».

En ce qui a trait à la formation des termes relatifs au cybercommerce, tout comme de la terminologie d’Internet en général, on constate l’utilisation fréquente du préfixe cyber-, de l’adjectif virtuel et de la locution en ligne pour transposer dans le cyberespace des réalités (lieux, personnes, choses) ou encore des activités qui existent ou se déroulent dans le monde réel (cybermagasiner, cybercommerçant, vitrine virtuelle, centre commercial virtuel, achat en ligne, publicité en ligne, etc.).

L’internaute devenu cyberconsommateur fait donc du magasinage en ligne dans les boutiques virtuelles où il peut consulter des catalogues interactifs présentant les différents produits et services proposés. Il visite des sites marchands, le plus souvent sécurisés, dans lesquels les informations confidentielles transitant par Internet lors des transactions commerciales sont protégées grâce à des protocoles de sécurité qui assurent le chiffrement des données. On reconnaît d’ailleurs un site sécurisé à la présence d’un cadenas fermé ou d’une clé intacte (non brisée) dans le coin inférieur droit ou gauche de l’écran, selon le navigateur utilisé. De plus, l’adresse URL d’un site sécurisé commence habituellement par https ou shttp au lieu de http.

Pour trouver la bonne occasion, l’acheteur ou l’acheteuse en ligne peut même faire appel à un robot magasineur (shopping robot ou shopbot en anglais), également appelé assistant magasineur ou assistant d’achat. Il s’agit d’un robot logiciel de type agent intelligent dont la fonction consiste à parcourir le Web, à la place du cyberconsommateur, à la recherche de sites commerciaux offrant le produit désiré au meilleur prix. Celui-ci ramène les résultats et les présente sous forme de tableau comparatif.

Lorsque l’on achète par Internet, cette galerie marchande planétaire, il existe différents modes de paiement en ligne; mentionnons le paiement par carte de crédit, les chèques électroniques, le porte-monnaie électronique et le porte-monnaie virtuel. Ces deux derniers se distinguent principalement par le fait qu’une somme d’argent prépayée est stockée sur une carte à puce dans le premier cas, et sur le disque dur de l’ordinateur du cyberclient ou sur un serveur bancaire dans le second. La monnaie électronique est alors débitée progressivement au fil des achats. Si les transactions en ligne sont inférieures à 10 dollars, c’est-à-dire trop petites pour justifier un achat à l’aide d’une carte bancaire, on parlera alors de microtransactions et de micropaiements. Il en va ainsi, par exemple, pour avoir accès à des jeux, à des bases de données spécialisées, à des services d’information à la pièce, ou encore à des documents soumis au droit d’auteur.

Ainsi, en quelques années seulement, le réseau Internet est devenu un lieu de rencontre, un lieu d’expression et un lieu de commerce où les internautes peuvent désormais faire du lèche-vitrines virtuel dans le monde entier (du lèche-écran, dirions-nous en souriant) et, loin des embouteillages et des files d’attente, confortablement assis devant leur ordi, faire des courses... en quelques clics.

Article déjà publié dans Les chroniques de la cyberpresse

Rédaction : Yolande Perron
juin 1999

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