Peter Leuprecht discute du développement de la démocratie ayant eu lieu dans diverses parties du monde et de l'acceptation grandissante de la démocratie en tant qu'idéal.

Peter Leuprecht est directeur de l'Institut d'études internationales de Montréal et professeur au Département des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal

Filmé le 10 novembre 2006

Une approche canadienne pour promouvoir la démocratie

Informations sur les discussions en ligne sur la politique internationale du Canada du MAECI:

Voir la discussion en ligne sur la promotion de la démocratie

Voir la bibliothèque d'entrevues vidéo

Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernement du Canada.

1 de 1 - La démocratie comme idéal - Durée : 2:47

Autres formats vidéo - Windows Media | QuickTime

Transcription:

Le domaine principal dans lequel j’exerce est le droit international public et, plus particulièrement, les droits de la personne. En tant que fonctionnaire européen, j’ai participé très activement et pendant de nombreuses années aux travaux sur les droits de la personne. Je fais encore des recherches et écris des ouvrages portant principalement sur des questions de droits de la personne. J’enseigne, par ailleurs, les droits de la personne et, notamment, le droit international en la matière.

Je pense qu’il est juste de dire que la démocratie a marqué quelques progrès dans diverses régions du monde. Pas partout, évidemment. Si l’on considère l’Europe, il y a eu, à mon avis, des progrès remarquables, en particulier après 1989. Certes, tout n’est pas parfait mais, dans l’ensemble, l’évolution a été très positive.

En Amérique latine, il y a également eu une évolution vers la démocratie. Ce qui me frappe, en tant qu’avocat, est que l’on utilise de plus en plus la démocratie comme référence – et cela aussi dans les textes adoptés aux Nations Unies. Ils en parlent comme d’un idéal. En Europe, si vous examinez les textes du Conseil de l’Europe ou de l’Union européenne, c’était le cas avant. Mais, de plus en plus, la démocratie est – du moins verbalement – acceptée comme une référence importante. Je pense qu’il s’agit d’un idéal et qu’il devrait en être ainsi. Ce qui ne signifie pas que l’on puisse trouver exactement le même type de démocratie partout dans le monde – vous ne pouvez pas retrouver la même démocratie au Canada, en Suisse ou dans d’autres pays. Selon moi, les démocraties présentent cependant des caractéristiques communes acceptables, malgré les différences culturelles, et de nombreuses personnes, dans le monde, y aspirent.

Une manière de promouvoir la démocratie est de donner l’exemple. Je crois le Canada bien placé pour le faire. Il n’est pas perçu comme une puissance impériale ou impérialiste. Je pense qu’il doit exploiter ce point en menant ses propres politiques. Et, à mon avis, il a de bonnes chances d’être entendu et pris en considération dans les autres régions du monde.

(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTime l Windows Media)