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2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <title>M. MANLEY - ALLOCUTION LORS DES 13ES CONSULTATIONS SUR LES DROITS DE LA PERSONNE - OTTAWA (ONTARIO)</title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Arial" size="+1"></font><font face="Arial" size="+1"></font><font face="Arial" size="+1"><u>SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</u></font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">NOTES POUR UNE ALLOCUTION</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">DE</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">L'HONORABLE JOHN MANLEY,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">MINISTRE DES AFFAIRES &Eacute;TRANG&Egrave;RES,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">LORS DES 13<sup>es</sup> CONSULTATIONS</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">SUR LES DROITS DE LA PERSONNE</font></p> <p><font face="Arial" size="+1">OTTAWA (Ontario)</font></p> <p><font face="Arial" size="+1">Le 26 f&eacute;vrier 2001</font></p> <p>Je suis tr&egrave;s heureux de vous souhaiter la bienvenue aujourd'hui &agrave; ces 13<sup>es</sup>&nbsp;consultations sur les droits de la personne entre le minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res et du Commerce international [MAECI] et la communaut&eacute; des ONG [organisations non gouvernementales] canadiennes de promotion des droits de la personne. Je voudrais, dans la p&eacute;riode que nous avons ce matin, partager avec vous quelques r&eacute;flexions sur le programme international des droits de la personne du Canada et, en particulier, sur nos travaux au Conseil de s&eacute;curit&eacute; des Nations Unies et &agrave; la Commission des droits de l'homme, ainsi que sur nos priorit&eacute;s pour l'ann&eacute;e qui vient. Et, ce qui est encore plus important, je veux conna&icirc;tre vos vues sur cette question critique.</p> <p>D'abord et avant tout, je tiens &agrave; vous dire que les droits de la personne, c'est-&agrave;-dire la protection et la promotion des droits et des libert&eacute;s fondamentales de la personne, sont et demeureront un fondement de la police &eacute;trang&egrave;re canadienne. L'int&eacute;grit&eacute; des droits de la personne est une manifestation cl&eacute; d'un concept qui se situe au coeur du programme du gouvernement, que ce soit dans le pays ou dans toute la gamme de nos activit&eacute;s &agrave; l'&eacute;tranger, qu'elles soient de nature sociale, politique ou &eacute;conomique. Je veux parler de la bonne gestion des affaires publiques fond&eacute;e sur la primaut&eacute; du droit. Le premier ministre a abord&eacute; cette question lors de sa visite en Chine et d&eacute;clar&eacute; qu'il ne fallait pas sous-estimer son importance : «&nbsp; La notion [de primaut&eacute; du droit] est profond&eacute;ment inclusive en ce sens que l'ensemble des comportements sociaux, &eacute;conomiques, politiques et individuels sont subordonn&eacute;s &agrave; une s&eacute;rie de codes et de r&egrave;glements &eacute;tablis.&nbsp;»</p> <p>J'ai dit consid&eacute;rer les Affaires &eacute;trang&egrave;res comme un portefeuille &eacute;conomique. Mais ce n'est pas une question de proportion, c'est-&agrave;-dire d'int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;conomiques par opposition &agrave; des int&eacute;r&ecirc;ts politiques ou sociaux, mais plut&ocirc;t une question de perception. Il s'agit d'une fa&ccedil;on, ma fa&ccedil;on, de voir comment nous pouvons cr&eacute;er les conditions, autrement dit les structures, principes et cadres juridiques, n&eacute;cessaires pour appuyer des r&eacute;gimes de gestion des affaires publiques qui nous permettront de faire avancer tous les aspects de la politique &eacute;trang&egrave;re du Canada. </p> <p>Les sortes de proc&eacute;d&eacute;s juridiques bas&eacute;s sur des r&egrave;gles auxquels nous aspirons pour susciter la transparence, la pr&eacute;visibilit&eacute; et l'&eacute;quit&eacute; dans nos rapports commerciaux concordent avec les formes de syst&egrave;mes de justice p&eacute;nale requises pour assurer le respecter des droits de la personne et permettre aux individus de r&eacute;aliser leur potentiel libres des entraves de la discrimination ou de la pers&eacute;cution. Il n'y a gu&egrave;re de diff&eacute;rence entre la mentalit&eacute; qui m&egrave;ne &agrave; un refus arbitraire de permis ou &agrave; une expropriation sans compensation et celle qui aboutit &agrave; l'incarc&eacute;ration d'une personne sans l'application r&eacute;guli&egrave;re de la loi. Nous pouvons, nous devons, nous employer &agrave; exprimer les principes d&eacute;fendables de gestion des affaires publiques tant dans la poursuite de nos int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;conomiques que dans la manifestation des valeurs canadiennes au chapitre des droits de la personne. Justice sociale et prosp&eacute;rit&eacute; &eacute;conomique ne vont pas toujours ensemble, mais l'une ne devrait jamais &ecirc;tre loin derri&egrave;re l'autre.</p> <p>Le Canada a depuis longtemps une r&eacute;putation enviable pour sa ferme d&eacute;fense des droits de la personne dans le monde. Notre partenariat avec la communaut&eacute; des ONG canadiennes a jou&eacute; un r&ocirc;le de premier plan dans cette r&eacute;alisation, appuyant aussi bien nos capacit&eacute;s que notre cr&eacute;dibilit&eacute; dans ce domaine. Votre activisme, votre passion, de m&ecirc;me que vos connaissances et votre impressionnante capacit&eacute; d'&eacute;tablir des r&eacute;seaux et de porter les pr&eacute;occupations relatives aux droits de la personne &agrave; l'attention de l'opinion publique et du gouvernement sont essentiels &agrave; la politique canadienne des droits de la personne.</p> <p>Les liens entre le MAECI et la soci&eacute;t&eacute; civile n'ont pas cess&eacute; de se resserrer d'une ann&eacute;e &agrave; l'autre, ayant pris racine avec le lancement de ce processus de consultation, il y a 12 ans. Vous rencontrant pour la premi&egrave;re fois en tant que ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res du Canada, je tiens &agrave; vous assurer qu'il me tarde de travailler activement avec vous pour am&eacute;liorer le r&eacute;gime mondial des droits de la personne et pour renforcer partout le bien-&ecirc;tre et le respect de l'individu.</p> <p>Permettez-moi maintenant d'examiner en d&eacute;tail le programme canadien des droits de la personne.</p> <p>M&ecirc;me si notre engagement envers ces droits est clair et sans &eacute;quivoque, nous devons constamment adapter notre strat&eacute;gie de promotion des droits de la personne &agrave; un environnement international d'une complexit&eacute; croissante.</p> <p>Apr&egrave;s 50 ans de ferme attachement &agrave; la promotion et &agrave; la protection des droits de la personne, nous constatons que deux faits essentiels continuent &agrave; r&eacute;gir notre programme&nbsp;: 1) d'abord, le fait que la stabilit&eacute; et la prosp&eacute;rit&eacute; des collectivit&eacute;s se fondent sur la promotion et la protection des droits de la personne; ensuite, le fait qu'il existe des liens complexes entre les droits de la personne et beaucoup des autres questions que nous devons affronter sur la sc&egrave;ne internationale. Pauvret&eacute;, pr&eacute;vention des conflits, consolidation de la paix, d&eacute;veloppement, urgences humanitaires et catastrophes sanitaires telles que la pand&eacute;mie de VIH/SIDA sont tous intimement li&eacute;s aux droits de la personne.</p> <p><strong>Le Canada au Conseil de s&eacute;curit&eacute;</strong></p> <p>Notre r&eacute;cent passage au Conseil de s&eacute;curit&eacute; nous a permis de conf&eacute;rer une nouvelle importance aux droits de la personne et &agrave; leur rapport avec la paix et la s&eacute;curit&eacute; internationales. Nous avons concentr&eacute; l'attention du Conseil sur la protection des civils en situation de conflit arm&eacute; et, d'une fa&ccedil;on plus g&eacute;n&eacute;rale, sur la s&eacute;curit&eacute; humaine. Nous avons insist&eacute; sur l'id&eacute;e que les violations flagrantes et syst&eacute;matiques des droits de la personne et des principes humanitaires menacent la paix et la s&eacute;curit&eacute; internationales et rel&egrave;vent donc, &agrave; juste titre, du mandat du Conseil de s&eacute;curit&eacute;. Les op&eacute;rations de maintien de la paix au Timor-Oriental, en Sierra Leone et en R&eacute;publique d&eacute;mocratique du Congo avaient pour mandat explicite de prot&eacute;ger les civils et ont fait entrer en ligne compte les pr&eacute;occupations particuli&egrave;res que suscitent les populations vuln&eacute;rables, comme les enfants et le personnel humanitaire. Nous avons &eacute;galement veill&eacute; &agrave; ce que des &eacute;l&eacute;ments relatifs aux droits de la personne fassent d&egrave;s le d&eacute;but partie int&eacute;grante des op&eacute;rations de soutien de la paix au Kosovo, en &Eacute;rythr&eacute;e et en &Eacute;thiopie, notamment la reconnaissance du fait que la promotion et la protection des droits de la personne sont essentielles &agrave; la paix et &agrave; la s&eacute;curit&eacute;.</p> <p>Le Canada a &eacute;galement favoris&eacute; l'&eacute;galit&eacute; des sexes et les droits de la femme dans le cadre des d&eacute;lib&eacute;rations du Conseil. T&eacute;moignant des progr&egrave;s r&eacute;alis&eacute;s, le Conseil de s&eacute;curit&eacute; a publi&eacute; pour la premi&egrave;re fois dans son histoire une d&eacute;claration du pr&eacute;sident sur la Journ&eacute;e internationale de la femme en mai 2000 et a adopt&eacute; l'historique r&eacute;solution 1325 sur «&nbsp;les femmes, la paix et la s&eacute;curit&eacute;&nbsp;» en octobre 2000. Nous avons &eacute;galement une part du m&eacute;rite dans les invitations sans pr&eacute;c&eacute;dent envoy&eacute;es &agrave; Mary Robinson, haute commissaire aux Droits de l'homme des Nations Unies, et &agrave; Angela King, sous-secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale et conseill&egrave;re sp&eacute;ciale pour l'&eacute;galit&eacute; entre les sexes et la promotion de la femme, pour qu'elles prennent la parole devant le Conseil.</p> <p>Bien s&ucirc;r, la meilleure fa&ccedil;on de prot&eacute;ger les gens consiste &agrave; pr&eacute;venir les conflits avant qu'ils ne se produisent. Le lien entre les droits de la personne et la pr&eacute;vention des conflits est fondamental. Le gouvernement l'a reconnu dans le r&eacute;cent discours du Tr&ocirc;ne en s'engageant &agrave; travailler avec nos partenaires internationaux pour la promotion de la paix et de la s&eacute;curit&eacute; gr&acirc;ce au renforcement des m&eacute;canismes de pr&eacute;vention et de r&egrave;glement des conflits. Nous estimons que les soci&eacute;t&eacute;s inclusives et transparentes qui se fondent sur le respect des droits de la personne et des libert&eacute;s fondamentales -- y compris le respect de la primaut&eacute; du droit -- sont mieux en mesure de r&eacute;gler les diff&eacute;rends, de pr&eacute;venir les conflits et de r&eacute;agir aux crises. </p> <p>La strat&eacute;gie canadienne des droits de la personne appuie la cr&eacute;ation d'institutions nationales des droits de la personne, favorise le dialogue sur les questions relatives &agrave; ces droits et cherche &agrave; inciter les &Eacute;tats &agrave; participer aux instances internationales consacr&eacute;es aux droits de la personne, comme la Commission des droits de l'homme. En entreprenant ces activit&eacute;s, nous d&eacute;montrons notre engagement envers la pleine participation de tous les &Eacute;tats &agrave; un r&eacute;gime international fond&eacute; sur les r&egrave;gles et les droits.</p> <p>En plus de jouer un r&ocirc;le au sein du Conseil de s&eacute;curit&eacute; de l'ONU, le Canada a eu l'honneur d'&ecirc;tre r&eacute;&eacute;lu &agrave; la Commission des droits de l'homme l'ann&eacute;e derni&egrave;re. Il faut croire que nos r&eacute;alisations sont reconnues et respect&eacute;es. Nous avons contribu&eacute; &agrave; l'&eacute;tablissement d'un puissant programme &agrave; la Commission, un programme qui a un impact r&eacute;el, gr&acirc;ce &agrave; notre travail centr&eacute; sur les droits humains de la femme, les peuples autochtones, la libert&eacute; d'expression et l'impunit&eacute;, ainsi que sur le Rwanda et la Sierra Leone, les exodes massifs et le renforcement du syst&egrave;me international des trait&eacute;s sur les droits de la personne. Nous poursuivrons cette ann&eacute;e notre travail sur la Sierra Leone &agrave; la Commission des droits de l'homme, comme suivi de nos efforts au Conseil de s&eacute;curit&eacute;.<font face="Times New Roman"></font></p> <p><strong>Les priorit&eacute;s canadiennes en mati&egrave;re de droits de la personne pour 2001</strong></p> <p>Dans son programme pour 2001, le Canada a l'intention d'attirer l'attention sur la situation des enfants, les peuples autochtones et la lutte contre le racisme, qui doivent faire l'objet d'importantes manifestations internationales. Je voudrais prendre quelques instants pour vous parler de ces priorit&eacute;s.</p> <p>L'Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale extraordinaire des Nations Unies sur les enfants, qui aura lieu en septembre 2001, passera en revue les progr&egrave;s accomplis depuis le Sommet mondial de 1990 et fixera les nouvelles orientations des dix prochaines ann&eacute;es. La s&eacute;natrice Landon Pearson, qui est ma conseill&egrave;re sp&eacute;ciale en mati&egrave;re de droits de l'enfant, a &eacute;galement &eacute;t&eacute; nomm&eacute;e repr&eacute;sentante personnelle du premier ministre pour les pr&eacute;paratifs de la session extraordinaire des Nations Unies. </p> <p>La participation active de la soci&eacute;t&eacute; civile, et particuli&egrave;rement des enfants et des jeunes, au processus pr&eacute;paratoire et &agrave; la session extraordinaire constituent une priorit&eacute; pour le Canada. Nos d&eacute;l&eacute;gations aux comit&eacute;s pr&eacute;paratoires comprennent d&eacute;j&agrave; des repr&eacute;sentants des jeunes. Nous esp&eacute;rons que d'autres se joindront &agrave; nous dans cette initiative. Nous accorderons en outre une attention sp&eacute;ciale aux groupes particuli&egrave;rement vuln&eacute;rables, comme les enfants touch&eacute;s par la violence et la guerre, les enfants exploit&eacute;s au travail, les enfants sexuellement exploit&eacute;s et les enfants autochtones. La Coalition canadienne pour les droits des enfants a d&eacute;j&agrave; organis&eacute; des consultations nationales. De plus, le gouvernement a charg&eacute; Aide &agrave; l'enfance Canada de tenir des consultations avec les enfants et les jeunes en pr&eacute;vision de la session extraordinaire.</p> <p>Le gouvernement attache aussi une haute priorit&eacute; &agrave; la question des droits des Autochtones. Le Canada continuera &agrave; jouer son r&ocirc;le de leadership &agrave; la Commission des droits de l'homme pour faire avancer les n&eacute;gociations concernant le projet de d&eacute;claration sur les droits des peuples autochtones. Ce document doit contribuer &agrave; &eacute;tablir un esprit de confiance et de r&eacute;conciliation tout en favorisant une action pratique. Il reste cependant &agrave; r&eacute;gler un certain nombre de questions difficiles pour en arriver &agrave; un texte acceptable aussi bien pour les gouvernements que pour les peuples autochtones. Nous continuerons &agrave; oeuvrer en partenariat avec les chefs autochtones canadiens pour mener &agrave; bonne fin le processus de n&eacute;gociation.</p> <p>L'&eacute;tablissement, l'ann&eacute;e derni&egrave;re, d'une instance permanente pour les populations autochtones a &eacute;t&eacute; un important pas en avant. Je tiens d'ailleurs &agrave; exprimer mes remerciements aux chefs autochtones canadiens pour le r&ocirc;le qu'ils ont jou&eacute; &agrave; cet &eacute;gard. La nouvelle instance sera l'une de nos plus importantes r&eacute;alisations de la D&eacute;cennie internationale des populations autochtones. Il importe maintenant de prendre des mesures d&eacute;lib&eacute;r&eacute;es pour cr&eacute;er un cadre op&eacute;rationnel permettant le fonctionnement de l'instance permanente et de jeter les bases de son d&eacute;veloppement futur.</p> <p>La prochaine Conf&eacute;rence mondiale contre le racisme, la x&eacute;nophobie, la discrimination raciale et l'intol&eacute;rance qui y est associ&eacute;e aura lieu &agrave; Durban, en Afrique du Sud, fin ao&ucirc;t. Elle constituera une occasion unique de renouveler l'engagement mondial &agrave; &eacute;radiquer ces fl&eacute;aux, m&ecirc;me au Canada o&ugrave; nous pouvons encore apporter des am&eacute;liorations. &Agrave; l'&eacute;chelle nationale, le minist&egrave;re du Patrimoine canadien se pr&eacute;pare pour cette conf&eacute;rence en travaillant avec les ONG au renforcement du programme de multiculturalisme du gouvernement.</p> <p>Les r&eacute;sultats des consultations nationales de la fin de semaine derni&egrave;re avec la soci&eacute;t&eacute; civile, ainsi que des consultations r&eacute;gionales qui les avaient pr&eacute;c&eacute;d&eacute;es, contribueront &agrave; la formulation d'une strat&eacute;gie nationale pour &eacute;liminer le racisme et &agrave; la d&eacute;finition de la position du gouvernement du Canada &agrave; la Conf&eacute;rence mondiale. Ma coll&egrave;gue Hedy Fry (secr&eacute;taire d'&Eacute;tat au Multiculturalisme et &agrave; la Situation de la femme) et moi-m&ecirc;me sommes tr&egrave;s d&eacute;termin&eacute;s &agrave; maximiser les avantages de cette rencontre, aussi bien au Canada que dans le monde. Nos principales priorit&eacute;s sont de veiller &agrave; l'&eacute;laboration d'un plan d'action ax&eacute; sur la participation des jeunes, l'&eacute;galit&eacute; des sexes, les peuples autochtones et les probl&egrave;mes de discrimination multiple.</p> <p>L'une de nos priorit&eacute;s permanentes, qui se r&eacute;percute d'une fa&ccedil;on critique sur les trois questions que je viens de mentionner, est de continuer &agrave; promouvoir les droits humains de la femme et l'&eacute;galit&eacute; des sexes. D'importants progr&egrave;s ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s dans ce domaine l'ann&eacute;e derni&egrave;re avec l'entr&eacute;e en vigueur d'un m&eacute;canisme de plainte &eacute;tabli en vertu de la Convention sur l'&eacute;limination de toutes les formes de discrimination &agrave; l'&eacute;gard des femmes. </p> <p>De plus, en d&eacute;pit des efforts d&eacute;ploy&eacute;s par certains pays pour nous faire reculer &agrave; Beijing plus cinq, le Canada -- avec sa d&eacute;l&eacute;gation de repr&eacute;sentants du gouvernement et des ONG -- a dirig&eacute; avec succ&egrave;s la contre-offensive. Ensemble, nous avons fait ce qu'il fallait pour &eacute;viter de revenir sur les victoires durement remport&eacute;es dans le domaine des droits de la femme. Nous avons r&eacute;ussi &agrave; quitter les sentiers battus dans la lutte contre la violence faite aux femmes, surtout en ce qui concerne la violence raciale et les crimes dits d'honneur, dans la diversification de l'exp&eacute;rience f&eacute;minine, la protection des d&eacute;fenseurs des droits de la femme et les droits des filles en situation de conflit arm&eacute;.</p> <p>Ce printemps, &agrave; la Conf&eacute;rence des Nations Unies sur les droits de l'homme, le Canada sera encore une fois le promoteur de la r&eacute;solution sur l'&eacute;limination de la violence contre les femmes, qui sera particuli&egrave;rement ax&eacute;e cette ann&eacute;e sur la violence en situation de conflit arm&eacute;. Ce sera une importante occasion de faire le suivi des engagements contenus dans la d&eacute;cision historique adopt&eacute;e l'automne dernier par le Conseil de s&eacute;curit&eacute; sur «&nbsp;les femmes, la paix et la s&eacute;curit&eacute;&nbsp;» (la r&eacute;solution 1325).</p> <p><font face="Times New Roman"></font><strong>Un environnement international en &eacute;volution constante et de plus en plus complexe</strong></p> <p>Nous entreprenons toutes ces activit&eacute;s et poursuivons nos int&eacute;r&ecirc;ts en mati&egrave;re de droits de la personne et de la politique &eacute;trang&egrave;re en g&eacute;n&eacute;ral dans un environnement international en &eacute;volution constante et de plus en plus complexe, un environnement qui complique certes le processus d&eacute;cisionnel tout en le stimulant.</p> <p>Les effets de la mondialisation ne sauraient &ecirc;tre surestim&eacute;s. Elle ouvre des perspectives et pose des d&eacute;fis comme nous n'en avons jamais connus auparavant. Le r&ocirc;le des d&eacute;cideurs et de l'opinion publique consiste &agrave; d&eacute;terminer comment g&eacute;rer ce mouvement. Comme nous l'avons dit dans le discours du Tr&ocirc;ne, il faut trouver comment &eacute;tendre les avantages de la mondialisation &agrave; tous les peuples, partout dans le monde. Par d&eacute;finition, la mondialisation doit &ecirc;tre une force d'inclusion et non d'exclusion. Faute de r&eacute;gler cette question fondamentale, nous risquons de voir s'aggraver les tensions sociales, l'isolement &eacute;conomique, la d&eacute;gradation de l'environnement et les bouleversements politiques.</p> <p>Nous commen&ccedil;ons tout juste &agrave; comprendre et &agrave; mettre efficacement en valeur le pouvoir de la technologie, dans les domaines des affaires, de l'&eacute;panouissement personnel ou de la poursuite de la justice sociale. Les technologies de l'information peuvent devenir un moyen remarquable de d&eacute;mocratisation dans le monde actuel. Nous devons donc veiller &agrave; ce que le foss&eacute; num&eacute;rique ne cr&eacute;e pas de nouvelles in&eacute;galit&eacute;s et n'aggrave pas celles qui existent d&eacute;j&agrave;. </p> <p>Nous cherchons et nous r&eacute;ussissons &agrave; faire du Canada le pays le plus branch&eacute; du monde; ce but &eacute;tait le pivot de mon mandat comme ministre de l'Industrie. Mais cela ne suffit pas. Nous ne pouvons pas nous complaire ou nous f&eacute;liciter de notre capacit&eacute; &agrave; nous munir des outils de l'&egrave;re num&eacute;rique quand la moiti&eacute; de la population de la plan&egrave;te n'a jamais fait un appel t&eacute;l&eacute;phonique et encore moins &eacute;t&eacute; expos&eacute;e au potentiel d'Internet et des nouvelles technologies de communications.</p> <p>La connectivit&eacute; n'est pas une question purement de technologie, mais plut&ocirc;t de technologie comme moyen menant &agrave; une fin. Nous devons perfectionner et exploiter les technologies nouvelles -- les outils de possibilit&eacute;s -- de fa&ccedil;on &agrave; habiliter les &ecirc;tres humains -- tous les &ecirc;tres humaines -- et obliger davantage les gouvernements &agrave; rendre des comptes. Nous pouvons forger de nouveaux liens, &eacute;tablir un dialogue, cr&eacute;er un processus interactif d'&eacute;laboration, de mise en application et d'am&eacute;lioration constante des politiques pour renforcer le r&eacute;gime international des droits de la personne. </p> <p>Le flux d'information &agrave; l'&egrave;re num&eacute;rique signifie &eacute;galement qu'il n'existe plus dans ce monde de refuge s&ucirc;r pour les auteurs de violations graves des droits de la personne. Les groupes de d&eacute;fense des droits de la personne, la soci&eacute;t&eacute; civile et, surtout, les m&eacute;dias internationaux -- de Radio-Canada &agrave; CNN -- y ont veill&eacute; gr&acirc;ce &agrave; leur capacit&eacute; nouvelle &agrave; suivre et &agrave; r&eacute;v&eacute;ler au grand jour les violateurs des droits de la personne &agrave; l'&eacute;chelle mondiale. Les technologies nouvelles ont ouvert les yeux du monde. Ce n'est pas par hasard que la Cour p&eacute;nale internationale a vu le jour &agrave; cette &eacute;poque. La cr&eacute;ation de cette cour signifie qu'il n'y aura ni impunit&eacute;, ni refuge. Voil&agrave; un avantage concret que la connectivit&eacute; procure dans le contexte des droits de la personne.</p> <p>Notre capacit&eacute; &agrave; diffuser l'information relative aux droits de la personne en est un autre bon exemple. Le Canada a tir&eacute; pleinement parti de cette possibilit&eacute; en appuyant <em>Bilan</em>, le rapport annuel sur les droits de la personne, qui est maintenant dans sa cinqui&egrave;me ann&eacute;e. En donnant un compte rendu du travail des Nations Unies dans le domaine des droits humains et en le rendant accessible sur Internet et sur disque CD-ROM, le rapport <em>Bilan </em>constitue une source cl&eacute; d'importants renseignements sur les droits de la personne. Cette publication atteint d'innombrables universitaires, d&eacute;fenseurs, politiciens et citoyens, tant au Canada qu'ailleurs, en insistant particuli&egrave;rement sur l'h&eacute;misph&egrave;re Sud.</p> <p>Au cours des six derniers mois, le site Web de <em>Bilan</em> a re&ccedil;u plus de 350&nbsp;000 visiteurs et est en train de devenir un outil indispensable pour la surveillance du respect des droits de la personne. Nous sommes heureux de noter que la Commission europ&eacute;enne s'est engag&eacute;e &agrave; s'associer au Canada et &agrave; l'ONG Internet des droits humains d'Ottawa pour une p&eacute;riode de trois ans afin de produire <em>Bilan</em> et aussi de financer un nouveau volume sur le syst&egrave;me europ&eacute;en.</p> <p><strong>De nouveaux moyens pour inciter les intervenants &agrave; agir</strong></p> <p>Nous devons continuer &agrave; innover dans la fa&ccedil;on d'inciter les citoyens et les gouvernements &agrave; faire progresser la cause des droits de la personne. Plus de gens doivent participer &agrave; l'&eacute;laboration et &agrave; la mise en oeuvre des politiques. Compte tenu de la complexit&eacute; des pr&eacute;occupations relatives aux droits de la personne et de leurs liens avec une multitude d'autres questions, il faut que d'autres cat&eacute;gories d'intervenants puissent se faire entendre afin qu'il nous soit possible de d&eacute;velopper des approches et des solutions viables.</p> <p>De nouveaux intervenants responsables &agrave; l'&eacute;chelle internationale peuvent faire des changements positifs que les &Eacute;tats sont parfois incapables de r&eacute;aliser. La flexibilit&eacute; et le pouvoir de mobilisation des ONG sont d'excellents exemples &agrave; cet &eacute;gard. En unissant leurs efforts pour une cause commune, les ONG sont devenues une force &agrave; l'&eacute;chelle internationale. </p> <p>Le Canada reste d&eacute;termin&eacute; &agrave; leur assurer une voix dans les tribunes internationales. Cela &eacute;tait &eacute;vident &agrave; la premi&egrave;re r&eacute;union du Comit&eacute; pr&eacute;paratoire de la Conf&eacute;rence mondiale contre le racisme, o&ugrave; le Canada a insist&eacute; avec succ&egrave;s pour une pleine participation des ONG. Nous avons &eacute;galement favoris&eacute; une plus grande transparence dans les institutions multilat&eacute;rales, notamment &agrave; l'Organisation mondiale du commerce et &agrave; l'Organisation des &Eacute;tats am&eacute;ricains [OEA]. Les progr&egrave;s sont parfois lents, mais il n'y a pas de doute que nous avons avanc&eacute;, comme en t&eacute;moigne l'adoption de lignes directrices sur la participation des ONG &agrave; l'OEA. Ces lignes directrices ont assur&eacute; aux ONG un r&ocirc;le sans pr&eacute;c&eacute;dent &agrave; l'Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de Windsor, en juin dernier.</p> <p>Nous continuerons &agrave; exercer des pressions sur tous les fronts et croyons que nous encourageons le changement en donnant nous-m&ecirc;mes l'exemple. Nous ne pouvons pas sous-estimer la valeur de l'exemple lorsque les autres pays sont t&eacute;moins du partenariat constructif -- et je ne veux pas dire par l&agrave; que nous devons toujours &ecirc;tre d'accord -- entre le gouvernement du Canada et vos organisations, tant chez nous que sur la sc&egrave;ne internationale.</p> <p>Les entreprises du secteur priv&eacute; ont &eacute;galement un r&ocirc;le &agrave; jouer pour la promotion des droits de la personne dans les collectivit&eacute;s o&ugrave; elles sont &eacute;tablies. Les gouvernements et les ONG doivent les amener &agrave; participer et &agrave; agir d'une mani&egrave;re constructive. Nous encourageons le secteur priv&eacute; canadien &agrave; se joindre &agrave; nous pour d&eacute;velopper des normes multilat&eacute;rales d'action pour les entreprises. Par exemple, le Canada a appuy&eacute; l'initiative du secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral des Nations Unies tendant &agrave; &eacute;tablir une entente mondiale avec la soci&eacute;t&eacute; civile et le monde des affaires pour promouvoir neufs principes de base de responsabilit&eacute; sociale des entreprises. Nous nous sommes &eacute;galement joints &agrave; nos partenaires de l'OCDE [Organisation de coop&eacute;ration et de d&eacute;veloppement &eacute;conomiques] en adoptant les <em>Principes directeurs &agrave; l'intention des entreprises multinationales</em> en juin 2000. Nous avons &eacute;galement inscrit la question de la responsabilit&eacute; sociale des entreprises &agrave; l'ordre du jour de l'h&eacute;misph&egrave;re et avons l'intention de travailler dans ce domaine au sein de l'OEA.</p> <p>Cet engagement signifie aussi une multiplication des contacts avec les &Eacute;tats dont le bilan des droits de la personne suscite des pr&eacute;occupations. Des dialogues bilat&eacute;raux sp&eacute;cifiques, s'ajoutant &agrave; un soutien &eacute;nergique des r&eacute;gimes internationaux fond&eacute;s sur les r&egrave;gles et les droits, peuvent avec le temps amener un &Eacute;tat &agrave; souscrire aux normes des droits de la personne et du droit humanitaire.</p> <p>La Chine constitue un excellent exemple de cette approche. L'engagement n'implique pas du tout l'absence de critiques. Loin de l&agrave;. Les d&eacute;clarations du premier ministre concernant les droits de la personne &agrave; Beijing et &agrave; Shanghai en t&eacute;moignent d'une fa&ccedil;on tr&egrave;s claire. L'engagement nous permet plut&ocirc;t de maintenir le dialogue et de renforcer la coop&eacute;ration dans le but d'amener des pays comme la Chine &agrave; changer d'attitude, non par des discours creux, mais dans la r&eacute;alit&eacute;.</p> <p>Nous avons assist&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es &agrave; des violations graves et continues des droits de la personne et des libert&eacute;s fondamentales en Chine, dans diff&eacute;rents secteurs. Nous avons tous des pr&eacute;occupations &agrave; ce sujet. La question est de savoir comment agir de la fa&ccedil;on la plus efficace et la plus constructive. Durant la mission d'&Eacute;quipe Canada, le premier ministre a clairement dit que la Chine doit am&eacute;liorer ses pratiques en mati&egrave;re de droits de la personne, qu'elle doit prendre les mesures n&eacute;cessaires pour reconna&icirc;tre dans la r&eacute;alit&eacute;, et non pas seulement sur papier, l'importance et le champ d'application des droits de la personne tels qu'ils sont inscrits dans les pactes internationaux. En m&ecirc;me temps, nous avons annonc&eacute; une s&eacute;rie d'initiatives &agrave; l'appui de cet objectif, notamment gr&acirc;ce &agrave; des projets visant &agrave; d&eacute;velopper l'aide juridique et les services communautaires, &agrave; r&eacute;former le syst&egrave;me judiciaire et &agrave; mieux garantir l'application r&eacute;guli&egrave;re de la loi. Le Canada financera en outre ce printemps une conf&eacute;rence sur les droits de la personne &agrave; l'Acad&eacute;mie chinoise des sciences sociales.</p> <p>Tout en agissant ainsi sur le plan bilat&eacute;ral, nous faisons clairement conna&icirc;tre notre point de vue sur la sc&egrave;ne internationale. Dans nos d&eacute;clarations &agrave; l'Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale des Nations Unies et &agrave; la Commission des droits de l'homme, nous avons parl&eacute; ouvertement de la situation des droits de la personne en Chine et dans d'autres pays o&ugrave; nous sommes intervenus, comme le Rwanda, l'Indon&eacute;sie et la Colombie.</p> <p>Nous en sommes aux 13<sup>es </sup>consultations annuelles MAECI-ONG sur les droits de la personne. Le monde s'est profond&eacute;ment transform&eacute; au fil des ans, mais notre programme demeure bien rempli et aussi urgent que jamais. Je remercie tous les participants qui sont ici aujourd'hui de leur importante contribution &agrave; la lutte pour la promotion et la protection des droits de la personne &agrave; l'&eacute;chelle de la plan&egrave;te. </p> <p>Ces consultations constituent, comme toujours, un &eacute;l&eacute;ment d&eacute;terminant du processus canadien d'&eacute;laboration des politiques. Elles alimenteront directement nos pr&eacute;paratifs pour la Commission des droits de l'homme. L'&eacute;quipe des droits de la personne du MAECI est ici au complet pour engager, r&eacute;pondre, discuter. Je tiens &agrave; souligner cependant que les r&eacute;unions de cette semaine ne sont qu'un &eacute;l&eacute;ment de notre engagement permanent envers le dialogue et la coop&eacute;ration avec la communaut&eacute; des ONG canadiennes.</p> <p>J'ai l'intention de suivre de tr&egrave;s pr&egrave;s le travail de la Commission et de la d&eacute;l&eacute;gation canadienne. Je suis tr&egrave;s honor&eacute; d'annoncer que Marie Gervais-Vidricaire dirigera cette ann&eacute;e notre d&eacute;l&eacute;gation &agrave; la Commission des droits de l'homme. Beaucoup d'entre vous connaissent d&eacute;j&agrave; M<sup>me</sup>&nbsp;Gervais-Vidricaire par son travail comme repr&eacute;sentante permanente adjointe aux Nations Unies &agrave; Gen&egrave;ve. L'ann&eacute;e derni&egrave;re, elle &eacute;tait aussi chef suppl&eacute;ante de notre d&eacute;l&eacute;gation &agrave; la Commission. Elle a rempli les fonctions de rapporteur du bureau de la Commission pendant la 56<sup>e</sup> session et apportera une exp&eacute;rience consid&eacute;rable et une grande valeur &agrave; ses fonctions de chef de la d&eacute;l&eacute;gation.</p> <p>Je voudrais en m&ecirc;me temps remercier Ross Hynes de notre mission &agrave; New York, qui nous a dignement repr&eacute;sent&eacute;s au cours des derni&egrave;res ann&eacute;es comme chef de la d&eacute;l&eacute;gation du Canada.</p> <p>Je vous souhaite une r&eacute;union dynamique et int&eacute;ressante. J'attends avec un grand int&eacute;r&ecirc;t les r&eacute;sultats de vos discussions et serai enchant&eacute; de m'entretenir avec beaucoup d'entre vous dans les prochains mois.</p> <p>Je vous remercie.</p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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