M. DUHAMEL - ALLOCUTION DEVANT L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE - QUÉBEC (QUÉBEC)
SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE RONALD J. DUHAMEL,
MINISTRE DES ANCIENS COMBATTANTS
ET SECRÉTAIRE D'ÉTAT
(DIVERSIFICATION DE L'ÉCONOMIE DE L'OUEST CANADIEN)
(FRANCOPHONIE),
DEVANT L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE L'AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE
QUÉBEC (Québec)
Le 18 mai 2001
Je vous remercie de me donner l'occasion de m'adresser à vous, et vous souhaite la plus cordiale des
bienvenues à Québec, joyau historique qui fait la fierté de notre pays et berceau de la culture d'expression
française en Amérique.
La mission, les objectifs et les programmes de l'Agence universitaire de la Francophonie [AUF] sont
précieux aux yeux des Canadiens et de leur gouvernement. L'émergence d'un espace universitaire et
scientifique francophone capable de s'affirmer sur la place mondiale est en effet un objectif fondamental.
En ce sens, l'AUF est pour nous un élément déterminant pour la Francophonie d'aujourd'hui et de
demain.
Tout comme chacun et chacune d'entre vous, le gouvernement du Canada ne perd pas de vue le fait que
l'action de l'AUF concerne d'abord les jeunes qui évoluent en milieu universitaire. Que la recherche de
leurs meilleurs intérêts guide vos pas.
L'AUF, ainsi que les gouvernements qui l'appuient, prépare ainsi la relève à affronter les défis de demain,
par l'expansion et la transmission des connaissances qui permettent aux jeunes de développer leur
potentiel. La connaissance rend libre, et c'est donc pourquoi l'AUF peut s'honorer de son rôle.
Ce faisant, nous sommes unis autour d'une très noble priorité : procurer aux étudiantes et étudiants
universitaires, partout dans la Francophonie, les outils qui leur permettront de prendre leur place dans nos
sociétés, tout en contribuant au mieux-être de notre humanité.
Il y a beaucoup d'idéal dans ce que je viens de vous dire, mais nous savons que cet idéal est partagé par la
vaste majorité des jeunes du monde et que, par conséquent, il s'exprime fortement en milieu universitaire.
En se laissant inspirer par la créativité du monde étudiant, en se mettant au même diapason que la
génération montante, l'AUF incarne cette solidarité à laquelle nos jeunes aspirent et qui donne son sens à
la coopération qui est au coeur de votre institution. Et je sais que vous vous efforcerez toujours de vous
montrer à la hauteur d'un tel idéal.
Vous êtes rassemblés ici pour franchir un pas de plus vers la modernisation et la valorisation du mandat
que vous ont confié les chefs d'État et de gouvernement de la Francophonie. L'appui des Canadiens et de
leur gouvernement vous est assuré.
D'ailleurs, notre premier ministre a démontré concrètement, en juin dernier, son appréciation pour le
nouveau souffle et l'orientation revigorée apportés par la rectrice, Mme Gendreau-Massaloux, en
annonçant de doubler la contribution canadienne à l'AUF. Et notre gouvernement persistera dans cette
direction.
La réforme des programmes de l'AUF est pour nous un facteur de grande satisfaction, car elle s'inscrit
dans le cadre et dans l'esprit de la coopération multilatérale telle que définie au Sommet de Moncton.
De plus, nous nous félicitons du fait que le programme « Aspects de l'État de droit » ait été retenu. Dans
le contexte des conflits qui persistent dans plusieurs régions de la planète, il s'agit d'une contribution
importante que l'AUF s'apprête à fournir au monde, en donnant des fondements solides à la primauté du
droit.
Dans ce même esprit, les chefs d'État et de gouvernement ont, au Sommet de Moncton, dessiné les
contours d'une Francophonie réellement politique.
Pour le Canada, le privilège de faire partie de la Francophonie nous convie tous, grâce à la langue que
nous partageons, à promouvoir inlassablement nos valeurs communes attachées à la paix, au respect et à
la sécurité des personnes, et les principes liés à la promotion de l'État de droit et à la consolidation de la
démocratie.
La déclaration de Bamako a vu les pays et gouvernements de la Francophonie affirmer ces valeurs et
principes fondamentaux. Le Canada est fier de ces progrès importants dont nos peuples sont les premiers
bénéficiaires.
Bamako a été un moment fort dans la Francophonie. Il éclaire notre chemin et le sens que nous donnons à
notre association d'États et de gouvernements. C'est pourquoi il nous apparaît très important que l'AUF
s'approprie la Déclaration de Bamako, pour qu'elle suscite en milieu universitaire la réflexion, l'analyse
et la recherche scientifiques qui lui sont nécessaires, partout dans la Francophonie.
Je vous encourage donc chaleureusement à continuer ce que vous avez déjà si bien entrepris. C'est par
l'esprit d'ouverture mutuelle et par la persévérance dans la recherche et dans l'action que l'espace
universitaire et scientifique francophone accomplira son mandat avec pertinence et saura faire oeuvre
utile. Nos jeunes, comme je vous le disais, n'en attendent pas moins de nous.
Je vous souhaite bon succès dans vos travaux.
Je vous remercie.