Sautez tous les menus (clé d'accès : 2) Sautez le premier menu (clé d'accès : 1)
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Affaires étrangères et Commerce international Canada
English
Accueil
Contactez-nous
Aide
Recherche
canada.gc.ca
Canada International

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Services aux voyageurs canadiens

Services aux entreprises

Le Canada dans le monde

À propos du Ministère

DISCOURS


2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <meta name="DATE" content="4/24/1998"> <title>M. MARCHI - ALLOCUTION D&Eacute;CLARATION DU CANADASUR« L'ACCORD MULTILAT&Eacute;RAL SUR L'INVESTISSEMENT » (AMI)R&Eacute;UNION MINIST&Eacute;RIELLE DE L'OCDE - PARIS, FRANCE</title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Univers" size="+1"></font><font face="Univers" size="+1">98/31</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+1">D&Eacute;CLARATION DU CANADA</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+1">SUR</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+1">«&nbsp;L'ACCORD MULTILAT&Eacute;RAL SUR L'INVESTISSEMENT&nbsp;» (AMI)</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+1">PAR L'HONORABLE SERGIO MARCHI,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+1">MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+1">R&Eacute;UNION MINIST&Eacute;RIELLE DE L'OCDE</font></p> <p><font face="Univers" size="+1">PARIS, France</font></p> <p><font face="Univers" size="+1">Le 27 avril 1998</font></p> <p><font face="Univers" size="+1">Ce document se trouve &eacute;galement au site Internet du Minist&egrave;re&nbsp;: http://www.dfait-maeci.gc.ca</font><font face="Courier"></font></p> <p><font face="Courier"><strong>1. Le Canada&nbsp;: le commerce et l'investissement</strong></font></p> <p><font face="Courier"><strong> Le Canada r&eacute;affirme son engagement en faveur du d&eacute;veloppement de r&egrave;gles multilat&eacute;rales ouvertes et &eacute;quitables sur l'investissement pour servir de compl&eacute;ment aux r&egrave;gles avantageuses dont nous profitons d&eacute;j&agrave; en mati&egrave;re de commerce international des biens et services.</strong></font></p> <p><font face="Courier">Aujourd'hui, le commerce et l'investissement sont les grands moteurs de la croissance &eacute;conomique. La contribution de l'investissement &agrave; la prosp&eacute;rit&eacute; mondiale ces derni&egrave;res ann&eacute;es est impressionnante. Depuis une dizaine d'ann&eacute;es, l'investissement &agrave; l'&eacute;chelle mondiale s'est accru de fa&ccedil;on exponentielle; en 1996, il a atteint 3,2&nbsp;billions de dollars, soit plus de quatre fois son niveau de 1985. En fait, ces derni&egrave;res ann&eacute;es, les flux d'investissement ont augment&eacute; deux fois plus vite que le commerce mondial des marchandises.</font></p> <p><font face="Courier">Si le lien entre le commerce, la croissance &eacute;conomique et l'emploi est bien compris de tous, il n'en va pas de m&ecirc;me de l'autre face du commerce&nbsp;-- l'investissement. L'investissement &eacute;tranger a jou&eacute; un r&ocirc;le cl&eacute; dans notre &eacute;volution en tant que nation et il demeure essentiel au d&eacute;veloppement et &agrave; la prosp&eacute;rit&eacute; du Canada aujourd'hui. Il fait partie int&eacute;grante de notre exp&eacute;rience et de nos aspirations nationales.</font></p> <p><font face="Courier">Depuis 1986, l'investissement direct &eacute;tranger au Canada a presque doubl&eacute; pour se chiffrer &agrave; 188&nbsp;milliards de dollars en 1997, contribuant ainsi de fa&ccedil;on significative &agrave; cr&eacute;er des emplois et &agrave; accro&icirc;tre la prosp&eacute;rit&eacute;. Les entreprises &eacute;trang&egrave;res &eacute;tablies au Canada emploient 10&nbsp;p. 100 de la main-d'oeuvre canadienne. De plus, 10 p. 100 des nouveaux investissements faits chaque ann&eacute;e au Canada sont r&eacute;alis&eacute;s par des entreprises &eacute;trang&egrave;res.</font></p> <p><font face="Courier">D'autre part, l'investissement canadien &agrave; l'&eacute;tranger apporte une contribution de plus en plus vitale &agrave; notre prosp&eacute;rit&eacute; &eacute;conomique. Depuis 1996, la valeur de l'investissement direct canadien &agrave; l'&eacute;tranger est plus importante que la valeur de l'investissement direct &eacute;tranger au Canada. L'investissement direct canadien &agrave; l'&eacute;tranger a tripl&eacute; depuis 1986 pour atteindre la somme de 194 milliards de dollars en 1997. Cette croissance de l'investissement direct canadien &agrave; l'&eacute;tranger refl&egrave;te aussi une nouvelle orientation vers les &eacute;conomies &eacute;mergentes. Des entreprises canadiennes rel&egrave;vent le d&eacute;fi de l'&eacute;conomie mondiale et accroissent leurs possibilit&eacute;s d'acc&egrave;s aux march&eacute;s en concluant des alliances strat&eacute;giques avec des partenaires internationaux et en &eacute;tablissant une pr&eacute;sence &agrave; l'&eacute;tranger. En investissant &agrave; l'&eacute;tranger, les entreprises canadiennes deviennent plus concurrentielles, ont acc&egrave;s &agrave; de nouvelles technologies, et cr&eacute;ent ainsi plus d'emplois et d'activit&eacute;s de recherche et de d&eacute;veloppement au Canada. Certaines de nos compagnies (Bombardier, McCain, BCE) sont devenues des leaders mondiaux dans leur secteur. D'autre part, nos petites et moyennes entreprises (Husky Injection Molding Systems Ltd., Teknion Furniture Systems) mettent l'investissement &agrave; l'&eacute;tranger au service de leur strat&eacute;gie commerciale. Le meilleur moyen d'aider ces compagnies &agrave; prosp&eacute;rer est d'instaurer des conditions &eacute;quitables et stables d'investissement international.</font></p> <p><font face="Courier">Le Canada vit du commerce. Il sait fort bien la valeur de r&egrave;gles qui assurent aux Canadiens de pouvoir faire concurrence sur un pied d'&eacute;galit&eacute; dans un march&eacute; de biens et d'id&eacute;es aux dimensions de plus en plus plan&eacute;taires. C'est pourquoi il a toujours &eacute;t&eacute; parmi les grands promoteurs du d&eacute;veloppement d'un syst&egrave;me commercial mondial qui soit fond&eacute; sur des r&egrave;gles plut&ocirc;t que sur la puissance.</font></p> <p><font face="Courier"><strong>2. Des fondations solides plut&ocirc;t que des &eacute;ch&eacute;ances arbitraires</strong></font></p> <p><font face="Courier"><strong> Durant les n&eacute;gociations en cours en vue d'un possible AMI [Accord multilat&eacute;ral sur l'investissement], nous devrions nous pencher sur les questions en suspens et ne pas imposer d'&eacute;ch&eacute;ances arbitraires. Le Canada s'oppose fermement &agrave; l'&eacute;tablissement de toute nouvelle &eacute;ch&eacute;ance. Nous devons tous prendre le temps n&eacute;cessaire pour n&eacute;gocier des r&egrave;gles qui serviront nos valeurs et nos int&eacute;r&ecirc;ts nationaux. Manifestement, le Canada ne signera que le bon accord, c'est-&agrave;-dire uniquement lorsque les int&eacute;r&ecirc;ts canadiens seront servis. </strong></font></p> <p><font face="Courier">Le Canada apporte &agrave; la table de n&eacute;gociation une pr&eacute;cieuse exp&eacute;rience en ce qui concerne les r&egrave;gles applicables &agrave; l'investissement. Avec nos partenaires, nous avons n&eacute;goci&eacute; l'Accord de libre-&eacute;change nord-am&eacute;ricain [ALENA], un accord dont on reconna&icirc;t qu'il renferme les r&egrave;gles les plus compl&egrave;tes dans le domaine. Nous avons aussi n&eacute;goci&eacute; avec environ 24 pays en d&eacute;veloppement des ententes bilat&eacute;rales qui ont enrichi nos partenariats avec eux sur les plans du commerce et de l'investissement et qui ont fourni aux investisseurs canadiens &agrave; l'&eacute;tranger des assurances bienvenues d'un traitement &eacute;quitable. Le Canada veut obtenir la m&ecirc;me qualit&eacute; de droits et d'obligations dans un accord multilat&eacute;ral.</font></p> <p><font face="Courier">Nous voulons tous nous assurer que l'AMI est b&acirc;ti sur des fondations solides faites de principes fondamentaux -- non-discrimination et protection&nbsp;-- qu'&eacute;tayera un m&eacute;canisme efficace de r&egrave;glement des diff&eacute;rends. De plus, le Canada croit qu'il faut, dans le cadre des n&eacute;gociations de l'AMI, traiter de la question de l'extraterritorialit&eacute; qui a &eacute;t&eacute; soulev&eacute;e par la loi Helms-Burton et les lois sur les sanctions contre l'Iran et la Libye vot&eacute;es par les &Eacute;tats-Unis.</font></p> <p><font face="Courier">Le seul accord satisfaisant pour le Canada est un accord qui servira ses int&eacute;r&ecirc;ts et qui appuiera les valeurs canadiennes. Tout au long des n&eacute;gociations, nous avons clairement d&eacute;fini nos positions sur les enjeux cl&eacute;s. Le Canada n'acceptera un AMI que s'il renferme les &eacute;l&eacute;ments suivants :<strong></strong></font></p> <p><font face="Courier">a) une interpr&eacute;tation &eacute;troite de la notion d'«&nbsp;expropriation&nbsp;» qui indique sans ambigu&iuml;t&eacute; aucune que les mesures l&eacute;gislatives ou r&eacute;glementaires que prend un gouvernement dans l'int&eacute;r&ecirc;t public ne constituent pas une expropriation exigeant une indemnisation, m&ecirc;me si ces mesures ont des effets n&eacute;gatifs sur la rentabilit&eacute; des soci&eacute;t&eacute;s ou sur le rendement des investisseurs;</font></p> <p><font face="Courier">b) des r&eacute;serves incontestables qui pr&eacute;servent int&eacute;gralement la libert&eacute; d'agir du Canada, aux paliers f&eacute;d&eacute;ral et provincial, dans des secteurs cl&eacute;s comme les soins de sant&eacute;, les programmes sociaux, l'&eacute;ducation, les questions autochtones et les programmes &agrave; l'intention des groupes minoritaires, sans exigences de statu quo ni de d&eacute;mant&egrave;lement dans aucun de ces domaines. En d'autres mots, aucune restriction &agrave; notre libert&eacute; d'adopter de nouvelles lois dans ces domaines et aucun engagement d'aligner graduellement nos politiques sur les obligations de l'AMI;</font></p> <p><font face="Courier">c) le maintien de la capacit&eacute; du gouvernement de pr&eacute;server et de promouvoir la culture canadienne et les industries culturelles canadiennes. En clair, la culture du Canada n'est pas n&eacute;gociable;</font></p> <p><font face="Courier">d) le maintien de la capacit&eacute; du Canada de pr&eacute;server ses mesures actuelles relatives &agrave; des secteurs tels que le transport et les services financiers, les industries des services aux entreprises, les communications, l'automobile, la propri&eacute;t&eacute; immobili&egrave;re et fonci&egrave;re, l'&eacute;nergie, les p&ecirc;ches, l'examen des investissements, les pratiques de privatisation, les finances publiques, l'agriculture et le r&eacute;gime de gestion des approvisionnements, et la gestion des ressources naturelles.</font></p> <p><font face="Courier">Pour le Canada, les r&eacute;serves propres &agrave; chaque pays sont un instrument essentiel pour que nos int&eacute;r&ecirc;ts nationaux respectifs se refl&egrave;tent dans le texte de l'AMI propos&eacute;. Les r&eacute;serves auraient un statut juridique &eacute;gal &agrave; celui du texte de l'accord et, ensemble, les r&eacute;serves et l'accord d&eacute;termineraient ce que chacun de nous obtiendrait de ses partenaires et ce qu'il fournirait en contrepartie.</font></p> <p><font face="Courier">Aucun pays n'est li&eacute; &agrave; aucun texte pour le moment, dans la mesure o&ugrave; il est impossible de convenir de quoi que ce soit avant que les parties s'entendent sur la totalit&eacute; de l'accord. Le Canada, comme d'autres pays, reste tout &agrave; fait libre d'ajouter ou de modifier des r&eacute;serves au fur et &agrave; mesure du processus de n&eacute;gociation.</font></p> <p><font face="Courier"><strong>3. Engager la soci&eacute;t&eacute; civile</strong></font></p> <p><font face="Courier"><strong> Reconnaissant les pr&eacute;occupations l&eacute;gitimes qui ont &eacute;t&eacute; soulev&eacute;es &agrave; travers la communaut&eacute; de l'Organisation de coop&eacute;ration et de d&eacute;veloppement &eacute;conomiques [OCDE] au sujet du rythme de la mondialisation, il vaudrait la peine de s'arr&ecirc;ter et de r&eacute;fl&eacute;chir sur les enseignements &agrave; tirer des trois derni&egrave;res ann&eacute;es de n&eacute;gociations de l'AMI. Les pays membres de l'OCDE doivent continuer d'&eacute;tablir des m&eacute;canismes de communication et de consultation avec tous leurs citoyens et instaurer - directement et par l'interm&eacute;diaire du Secr&eacute;tariat de l'OCDE - un dialogue am&eacute;lior&eacute; continu pour r&eacute;pondre &agrave; ces pr&eacute;occupations.</strong></font></p> <p><font face="Courier">Le d&eacute;fi que pose la n&eacute;gociation d'accords commerciaux et d'investissement pour l'&eacute;conomie mondiale a comme contrepartie la n&eacute;cessit&eacute; d'assurer la transparence et l'engagement face &agrave; la soci&eacute;t&eacute; civile. Dans tous nos pays, il existe des craintes quant au rythme du changement &eacute;conomique, &agrave; la prolif&eacute;ration des concurrents du camp du «&nbsp;plus c'est gros, meilleur c'est&nbsp;» r&eacute;sultant des fusions et des acquisitions internationales et aux diverses forces souvent d&eacute;routantes qui affectent nos &eacute;conomies. </font></p> <p><font face="Courier">Face &agrave; ces pr&eacute;occupations l&eacute;gitimes, nous, la communaut&eacute; de l'OCDE, devons engager un dialogue complet, soutenu et ouvert -- en ayant recours &agrave; toutes les ressources du Secr&eacute;tariat de l'OCDE. Ce n'est qu'en abordant carr&eacute;ment ces pr&eacute;occupations et en y mettant le temps n&eacute;cessaire que nous serons en mesure d'obtenir les meilleures r&egrave;gles possibles. L'&eacute;tablissement d'&eacute;ch&eacute;ances arbitraires ne nous m&egrave;nera nulle part.</font></p> <p><font face="Courier">Encore une fois, la communaut&eacute; des pays membres de l'OCDE doit mieux communiquer l'importance de l'investissement pour nos &eacute;conomies. C'est pourquoi le rapport de l'OCDE sur les avantages de la lib&eacute;ralisation des &eacute;changes et de l'investissement est une initiative des plus positives, et doit faire l'objet d'une large diffusion afin de favoriser le d&eacute;bat aupr&egrave;s du public. De plus, les consultations avec le monde des affaires et les syndicats, et les diff&eacute;rentes organisations non gouvernementales doivent faire partie int&eacute;grante du processus. La transparence de notre processus et l'engagement de nos citoyens sont essentiels si nous voulons r&eacute;ussir &agrave; &eacute;tablir pour nos pays de bonnes r&egrave;gles d'investissement.</font></p> <p><font face="Courier"><strong></strong>En ce qui concerne tant le but que le processus des n&eacute;gociations, nous ne pouvons perdre de vue les pr&eacute;occupations pratiques et quotidiennes du public. Nous ne pouvons non plus perdre de vue les partenariats intrins&egrave;ques du march&eacute;. Les Principes directeurs de l'OCDE &agrave; l'intention des entreprises multinationales ont aid&eacute; &agrave; d&eacute;finir les responsabilit&eacute;s des soci&eacute;t&eacute;s dans les pays o&ugrave; elles investissent. Nous devons aller plus loin. Il faut prendre en compte ad&eacute;quatement les questions relatives au march&eacute; du travail et &agrave; l'environnement pour emp&ecirc;cher un nivellement par le bas. Il faut prot&eacute;ger le droit souverain des gouvernements d'adopter des r&egrave;glements dans l'int&eacute;r&ecirc;t de leurs soci&eacute;t&eacute;s, que de tels r&egrave;glements se r&eacute;percutent ou non sur la valeur des investissements.</font></p> <p><font face="Courier">Nos efforts pour assurer un plein engagement national dans l'&eacute;laboration de nouvelles r&egrave;gles en mati&egrave;re de commerce et d'investissement et pour am&eacute;liorer la transparence du processus doivent viser aussi les &eacute;conomies &eacute;mergentes et en d&eacute;veloppement. Cela est particuli&egrave;rement important pour le Canada, car ses entreprises ax&eacute;es sur l'exportation devront de plus en plus pouvoir investir et prendre de l'expansion avec confiance si elles veulent continuer de cro&icirc;tre et de cr&eacute;er des emplois au pays. Le Canada a toujours appuy&eacute; le dialogue &eacute;tabli avec des pays non membres de l'OCDE dans le contexte des n&eacute;gociations sur l'AMI. Nous avons vigoureusement pr&eacute;conis&eacute; d'accepter les pays en d&eacute;veloppement comme observateurs et participants &agrave; part enti&egrave;re aux n&eacute;gociations. Pour le Canada, un AMI restreint aux pays de l'OCDE a une valeur limit&eacute;e. Nous voulons des r&egrave;gles d'investissement v&eacute;ritablement multilat&eacute;rales qui aideraient &agrave; &eacute;tendre l'investissement &eacute;tranger responsable &agrave; tous les pays, y compris les pays en d&eacute;veloppement.</font></p> <p><font face="Courier"><strong>4. L'instance appropri&eacute;e: l'Organisation mondiale du commerce [OMC]</strong></font></p> <p><font face="Courier"><strong> Pour &ecirc;tre efficace et avantageuse, toute r&egrave;gle &eacute;ventuelle d'investissement doit &ecirc;tre v&eacute;ritablement multilat&eacute;rale. Par cons&eacute;quent, le processus de l'AMI engag&eacute; &agrave; l'OCDE doit demeurer ouvert aux pays qui ne sont pas membres de l'OCDE, et plus important encore, l'OMC devrait servir d'instance supr&ecirc;me pour tout AMI.</strong></font></p> <p><font face="Courier">Cette ann&eacute;e marque le 50<sup>e</sup>&nbsp;anniversaire de l'Accord g&eacute;n&eacute;ral sur les tarifs douaniers et le commerce [GATT]. Il y a 50&nbsp;ans, nous entamions un ambitieux projet d'&eacute;dification d'un nouvel ordre international bas&eacute; sur l'ouverture des march&eacute;s au commerce. Depuis lors, nous avons vu les r&egrave;gles de commerce &eacute;quitable et ouvert s'&eacute;tendre de fa&ccedil;on ordonn&eacute;e &agrave; d'autres pays, ce qui a amen&eacute; une croissance ininterrompue des exportations. Nous avons b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l'&eacute;mergence d'un syst&egrave;me commercial international caract&eacute;ris&eacute; par un acc&egrave;s nettement am&eacute;lior&eacute; aux biens et aux services dans un march&eacute; vraiment plan&eacute;taire.</font></p> <p><font face="Courier">Il ne s'agit pas ici de l'&eacute;laboration de politiques dans l'abstrait; aujourd'hui, les 132&nbsp;membres de l'OMC &eacute;voluent dans un march&eacute; mondial de biens, de services et de technologies qui soutient leur bien-&ecirc;tre &eacute;conomique et leur donne les moyens de r&eacute;aliser leurs ambitions nationales. Quelque 5,2 billions de dollars de biens sont &eacute;chang&eacute;s chaque ann&eacute;e dans le monde. Le commerce des services repr&eacute;sente une composante de plus en plus dynamique de l'activit&eacute; &eacute;conomique nationale et mondiale. En 1994, &agrave; l'OMC, nous avons r&eacute;ussi &agrave; obtenir un ensemble global de r&egrave;gles gouvernant le commerce des services.</font></p> <p><font face="Courier">Il n'y a pas qu'au Canada et dans les pays de l'OCDE que l'investissement joue un r&ocirc;le cl&eacute; dans la vie et les aspirations &eacute;conomiques nationales. M&ecirc;me si les pays de l'OCDE g&eacute;n&egrave;rent et re&ccedil;oivent actuellement la plus grande partie de l'investissement direct &eacute;tranger, de plus en plus les pays en d&eacute;veloppement prennent conscience des avantages de l'investissement &eacute;tranger. Un cadre multilat&eacute;ral d'investissement fond&eacute; sur des r&egrave;gles doit refl&eacute;ter les valeurs, les int&eacute;r&ecirc;ts et les priorit&eacute;s du plus grand nombre possible de nations.</font></p> <p><font face="Courier">Nous convenons tous que les r&egrave;gles multilat&eacute;rales sur l'investissement sont un compl&eacute;ment naturel et n&eacute;cessaire des r&egrave;gles applicables au commerce des biens et au commerce des services. Comme ce fut le cas pour ces r&egrave;gles sur le commerce, l'obtention des bonnes r&egrave;gles sur l'investissement requerra temps et efforts.</font></p> <p><font face="Courier">&Agrave; la derni&egrave;re r&eacute;union au niveau minist&eacute;riel de l'OMC &agrave; Singapour en 1996, le Canada a vigoureusement milit&eacute; en faveur de la cr&eacute;ation d'un groupe de travail de l'OMC sur le commerce et l'investissement. Il appr&eacute;cie les progr&egrave;s obtenus &agrave; ce jour au sein du groupe de travail, et demeure d&eacute;termin&eacute; &agrave; obtenir un engagement de l'OMC en ce qui a trait aux n&eacute;gociations multilat&eacute;rales sur l'investissement.</font></p> <p><font face="Courier">Nos n&eacute;gociations &agrave; l'OCDE nous offrent la possibilit&eacute; de favoriser la r&eacute;alisation de cet objectif et de jeter les bases de r&egrave;gles internationales. L'AMI serait une premi&egrave;re &eacute;tape, mais le d&eacute;veloppement de r&egrave;gles internationales ouvertes et &eacute;quitables en mati&egrave;re d'investissement doit demeurer notre objectif commun. Le Canada estime que l'OMC est le d&eacute;positaire logique de tout accord multilat&eacute;ral sur l'investissement et l'instance o&ugrave; il est susceptible d'&ecirc;tre g&eacute;r&eacute; le plus efficacement. </font></p> <p><font face="Courier"><strong></strong><strong>5. Conclusion</strong></font></p> <p><font face="Courier"><strong> Le Canada r&eacute;affirme son engagement en faveur de la poursuite de n&eacute;gociations multilat&eacute;rales sur l'investissement, et &agrave; l'&eacute;tablissement d'un processus transparent. Un accord sur l'investissement viendrait compl&eacute;ter les r&egrave;gles dont nous disposons d&eacute;j&agrave; en mati&egrave;re de commerce des biens et des services. Ces r&egrave;gles commerciales ont cr&eacute;&eacute; un environnement international stable, o&ugrave; les &eacute;changes commerciaux ont pu cro&icirc;tre et contribuer &agrave; notre prosp&eacute;rit&eacute; commune. En cherchant &agrave; conclure des r&egrave;gles en mati&egrave;re d'investissement, nous devons nous occuper des pr&eacute;occupations exprim&eacute;es par nos citoyens. C'est pourquoi le Canada croit que nous devons tous prendre le temps de n&eacute;gocier des r&egrave;gles qui sauront r&eacute;pondre &agrave; nos valeurs et &agrave; nos int&eacute;r&ecirc;ts nationaux. Manifestement, le Canada ne signera que le bon accord au bon moment. Et nous croyons qu'au bout du compte, un tel accord devra trouver sa place au sein de l'Organisation mondiale du commerce, o&ugrave; l'ensemble des nations pourront b&eacute;n&eacute;ficier des avantages d'un tel accord.</strong></font></p> </body> </html>

2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
Haut de la page
Avis importants