M. AXWORTHY SE RÉJOUIT DE LA VINGTIÈME RATIFICATION DE LA CONVENTION SUR L'INTERDICTION DES MINES TERRESTRES
Le 23 juin 1998 Nº 164
M. AXWORTHY SE RÉJOUIT DE LA VINGTIÈME RATIFICATION DE
LA CONVENTION SUR L'INTERDICTION DES MINES TERRESTRES
Le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy, s'est dit aujourd'hui
heureux que le Zimbabwe ait ratifié la Convention sur l'interdiction de l'emploi,
du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur
destruction, appelée Convention d'Ottawa. Le Zimbabwe est le 20e signataire à
ratifier la Convention d'Ottawa, qui atteindra bientôt les 40 ratifications
requises pour son inclusion dans le droit international.
« En un peu plus de six mois, nous sommes déjà arrivés à mi-parcours, a déclaré
M. Axworthy. Cela témoigne de l'engagement politique soutenu et de l'élan public
générés par cette question. En décembre dernier, nous avons célébré notre premier
succès au plan du déminage mondial, et je compte voir bientôt l'entrée en vigueur
de la Convention d'Ottawa. »
Cent vingt-deux États ont signé le traité lorsqu'il a été ouvert à la signature à
Ottawa en décembre dernier. Il y a maintenant 126 signataires et, en comparaison
de nombreux autres traités, le progrès des ratifications est considéré comme
extrêmement rapide. Les traités n'atteignent souvent qu'au bout de trois ou
quatre ans, ou même plus encore, le nombre requis de ratifications pour leur
entrée en vigueur. Si le rythme des ratifications se maintient, la Convention
d'Ottawa entrera en vigueur au début de 1999.
« Il est peu d'événements qui pourraient autant transformer positivement la vie
des enfants et des collectivités que la pleine ratification de la Convention
d'Ottawa. Elle n'arrivera jamais trop tôt. C'est un objectif que le monde est en
mesure d'atteindre », a déclaré Stephen Lewis, directeur général adjoint de
l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance).
« Le Canada continuera à travailler en partenariat avec les organisations non
gouvernementales, les gouvernements, les Nations unies, le Comité international
de la Croix-Rouge et d'autres intervenants pour atteindre cet objectif, a ajouté
M. Axworthy. Alors que nous poursuivons le Processus d'Ottawa II -- la phase de
mise en oeuvre de la Convention --, nous devons garder à l'esprit que la
Convention est bien plus qu'un simple traité visant à contrôler ou à interdire
une arme. Elle fournit un cadre d'action détaillé et non ambigu couvrant à la
fois la destruction des stocks, le déminage, l'aide aux victimes et la
réadaptation. »
Le Canada a été le premier pays à ratifier la Convention. Il l'a fait le
3 décembre 1997, le jour même où il l'a signée. Le même jour, l'Irlande et
Maurice l'ont eux aussi ratifiée. Les autres pays qui ont ratifié la Convention
sont le Belize, la Bolivie, la Croatie, le Danemark, Djibouti, Fidji, la Hongrie,
le Mali, le Mexique, Niue, le Pérou, Saint-Marin, le Saint-Siège, la Suisse, la
Trinité-et-Tobago et le Turkménistan.
À la conférence de signature de décembre, le Canada a aussi annoncé un fonds de 5
ans de 100 millions de dollars pour appuyer la mise en oeuvre de la Convention.
Le Canada a déjà engagé 22,5 millions de dollars pour appuyer les programmes
d'action antimine dans les pays affectés. Le Canada fournira 10 millions de
dollars sur 5 ans à la Bosnie pour réduire sensiblement les risques posés par les
mines terrestres et pour développer une capacité locale durable. Le Canada a
engagé 10,5 millions de dollars sur 3 ans pour renforcer le Programme d'action
antimine au Mozambique, et a aussi fourni 2 millions de dollars au SAM (Service
de l'action antimine) de l'ONU.
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