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<p><font size="+1"><strong>Le 26 mars 2004 (<em>11 h 15 HNE</em>)
Nº 47</strong></font></p>
<p align="CENTER"><font size="+1"><strong></strong></font><font size="+1"><strong>LE MINISTRE GRAHAM COPRÉSIDE UNE CONFÉRENCE
COMMÉMORATIVE SUR LE GÉNOCIDE RWANDAIS</strong></font><strong></strong></p>
<p>Le ministre des Affaires étrangères, M. Bill Graham, a coprésidé aujourd'hui la
Conférence commémorative sur le génocide rwandais au siège des Nations Unies à
New York. Le secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, a prononcé
l'allocution d'ouverture de cette rencontre, présidée conjointement par M. Graham et le
ministre rwandais des Affaires étrangères, M. Charles Murigande. La Conférence
commémorait le génocide rwandais de 1994 et portait sur les changements à effectuer
aux institutions internationales pour empêcher que d'autres génocides se produisent.</p>
<p>« À l'approche du 10<sup>e</sup> anniversaire du génocide rwandais, il est important que tous
commémorent le souvenir des victimes de cette terrible tragédie et trouvent des
moyens d'empêcher d'autres génocides et d'autres atrocités, a déclaré le
ministre Graham. Nous ne devons pas oublier que ce génocide s'est produit parce que
la communauté internationale n'a pu faire respecter des obligations humanitaires
fondamentales et largement acceptées. »</p>
<p>Le ministre a insisté sur la nécessité de centrer les efforts internationaux sur les
principes énoncés dans <em>La responsabilité de protéger, </em>le rapport final de la
Commission internationale de l'intervention et de la souveraineté des États. La
Commission, mise sur pied par le Canada, a commencé ses activités en
septembre 2000 pour répondre au souhait du secrétaire général Annan, qui avait
demandé que la communauté internationale réexamine son rôle et ses responsabilités
dans les crises humanitaires comme celles survenues au Rwanda, à Srebrenica et au
Kosovo. En décembre 2001, le Canada a présenté ce rapport qui propose une nouvelle
approche de l'intervention pour des raisons de protection. Le document met l'accent sur
la responsabilité des États souverains de protéger leurs populations, et soutient que,
lorsqu'un État n'a pas la capacité ou la volonté d'assurer cette protection, il incombe
alors à la communauté internationale de le faire. Le Canada engage activement les
autres pays à prendre en considération le contenu de ce rapport et les principes qui y
sont énoncés.</p>
<p>Le 7 avril 2004 marquera le 10<sup>e</sup> anniversaire du génocide rwandais. En 1994, en
l'espace de quelques mois seulement, près de 800 000 personnes ont été tuées au
cours de cette tragédie.</p>
<p>Pour de plus amples renseignements sur <em>La Responsabilité de protéger</em>, prière de
consulter le site Web suivant : <a href="https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20070220234111/http://www.iciss-ciise.gc.ca/">http://www.iciss-ciise.gc.ca</a>.</p>
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<p>Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de
communiquer avec :</p>
<p>Isabelle Savard<br>
Directrice des communications<br>
Cabinet du ministre des Affaires étrangères<br>
(613) 995-1851</p>
<p>Le Service des relations avec les médias<br>
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international<br>
(613) 995-1874<br>
<a href="https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20070220234111/http://www.dfait-maeci.gc.ca/">http://www.dfait-maeci.gc.ca</a></p>
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