JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE --RECONNAÎTRE ET ENCOURAGER L'APPORT DES JEUNES
Le 20 mars 2001 (15 h 30 HNE) No 36
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE --
RECONNAÎTRE ET ENCOURAGER L'APPORT DES JEUNES
Le gouvernement canadien a invité aujourd'hui tous les Canadiens à ouvrir leur esprit aux jeunes, à leurs
talents, à leur générosité, à leur énergie et à leur créativité pour leur permettre de continuer de diffuser dans le
monde entier, au moyen d'une langue commune, des valeurs comme la promotion de l'État de droit et de la
démocratie et le respect des droits humains.
Cette invitation a été lancée aujourd'hui devant plusieurs centaines de partenaires de la francophonie
canadienne et de la Francophonie internationale réunis au Musée canadien des civilisations, à Hull, pour la
célébration annuelle de la Journée internationale de la Francophonie, en présence du premier ministre Jean
Chrétien.
« La francophonie canadienne a franchi le seuil du nouveau millénaire dans une forme resplendissante. Elle
est vigoureuse, prête à relever tous les défis et à faire entendre clairement sa voix partout dans le monde, a
déclaré le premier ministre. Cette Journée internationale de la Francophonie offre l'occasion à tous ceux qui
aiment la langue et la culture françaises d'en célébrer la richesse et la beauté et de réaffirmer notre
appartenance à une Francophonie dynamique, fière et tournée vers l'avenir. »
Le ministre des Anciens combattants et secrétaire d'État (Diversification de l'économie de l'Ouest canadien)
(Francophonie), M. Ronald J. Duhamel, la ministre du Patrimoine canadien, Mme Sheila Copps, et le ministre
d'État et leader du gouvernement à la Chambre des communes et président du Comité d'orientation des IVe
Jeux de la Francophonie de 2001, M. Don Boudria, participaient à cet événement où on a remis les prix de
l'Association canadienne d'éducation de langue française et la Médaille du Richelieu international ainsi que les
décorations de l'Ordre de la Pléiade.
Pour sa part, M. Duhamel s'est dit « particulièrement fier du succès éclatant du Symposium de Bamako où la
Francophonie a adopté un texte fort qui exprime bien le tournant majeur de l'organisation au chapitre de la
démocratie et des droits de la personne. » L'allocution du ministre était principalement axée sur les principales
réalisations de la Francophonie à mi-parcours entre le Sommet de Moncton et celui de Beyrouth, qui se tiendra
en octobre 2001.
« Partout au pays, j'ai rencontré des parents, des gens d'affaires, des étudiants, des artistes, autant d'hommes
et de femmes qui m'ont raconté leur fierté de vivre en français en terre d'Amérique, a déclaré Mme Copps. Les
francophones du Canada nous rappellent que notre force en tant que pays repose sur cette solidarité et sur le
respect de la diversité. En cette Journée internationale de la Francophonie, j'invite la population canadienne et
le monde entier à se réjouir de la richesse des cultures francophones de chez nous. »
« La tenue des Jeux de la Francophonie au Canada constitue pour les Canadiens et les Canadiennes une
chance unique de rapprochement et de partage avec des citoyens des quatre coins du monde qui ont le
français en partage. Les Jeux de la Francophonie représentent une occasion incomparable pour les jeunes
athlètes et artistes de chez nous de rivaliser avec l'élite sportive et culturelle des pays et gouvernements
membres de la Francophonie », a déclaré le ministre Boudria.
« En cette Journée internationale de la Francophonie, je vous invite à célébrer plus particulièrement la
jeunesse, qui est au coeur des IVe Jeux de la Francophonie qui auront lieu dans la région de la capitale
nationale, du 14 au 24 juillet prochain », a conclu M. Duhamel.
La jeunesse était le thème central du Sommet de Moncton, en septembre 1999. De nombreux programmes ont
été lancés pour la mise en oeuvre de ce volet important du Plan d'action de Moncton, dont le Programme de
mobilité des jeunes qui favorise les partenariats entre jeunes de divers pays autour de projets communs dans
tous les domaines qui les intéressent.
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Des documents d'information figurent en annexe.
Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :
Le Service de presse du CPM
(613) 957-5555
Jean-Pierre Morin
Cabinet du ministre des Anciens combattants et secrétaire d'État (Diversification de l'économie de l'Ouest
canadien) (Francophonie)
(613) 715-2150
Le Service des relations avec les médias
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(613) 995-1874
Krista Pawley
Attachée de presse
Cabinet de la ministre du Patrimoine canadien
(819) 997-7788
Marc Roy
Cabinet du leader du gouvernement à la Chambre des communes
(613) 996-6708
Ce document se trouve également dans le site Web du ministère des Affaires étrangères et du Commerce
international : http://www.dfait-maeci.gc.ca
Document d'information
LE CANADA ET LA FRANCOPHONIE
Le Canada a été l'un des premiers pays à promouvoir la Francophonie. En participant activement à la création
et au développement des nombreuses institutions de la Francophonie, le Canada a reconnu non seulement
l'importance du fait français sur son territoire, mais a aussi contribué à son rayonnement sur la scène
internationale. C'est ainsi qu'il fut l'un des membres fondateurs de l'Agence de coopération culturelle et
technique (ACCT), créée à Niamey, au Niger, en 1970. L'Agence est maintenant connue sous le nom d'Agence
intergouvernementale de la Francophonie et assume depuis un rôle de premier plan. Elle est également
membre de toutes les institutions multilatérales et conférences ministérielles de la Francophonie.
Le Canada a été l'hôte de la VIIIe Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français
en partage à Moncton, au Nouveau-Brunswick, en septembre 1999. La conférence, également connue sous le
nom de Sommet de la Francophonie, se réunit tous les deux ans dans l'un des pays membres de la
Francophonie. Le Canada a également été l'hôte du deuxième Sommet, qui s'est tenu à Québec en 1987.
Pour le Canada, appartenir à la Francophonie, c'est s'allier au riche réseau des 55 États et gouvernements qui
ont le français en partage, réseau qui s'étend depuis l'Europe jusqu'à l'océan Indien en passant par l'Afrique et
le Moyen-Orient, et depuis l'Asie du Sud-Est et le Pacifique jusqu'au continent américain, y compris les Antilles.
C'est aussi donner aux Canadiennes et aux Canadiens davantage de possibilités de rayonner
internationalement dans les domaines de la langue et de la culture, de la politique, de l'économie, des
nouvelles technologies et de la coopération internationale. C'est enfin permettre au reste du monde de mesurer
la contribution du Canada au développement d'une francophonie internationale moderne et ouverte à la
diversité.
Pour faciliter la participation des provinces aux activités de la Francophonie, le gouvernement du Canada a
proposé, au début des années 70, une formule originale, soit le statut de gouvernement participant à l'Agence
intergouvernementale de la Francophonie, accordé au Québec en 1971 et au Nouveau-Brunswick en 1977, qui
a permis à ces deux provinces d'apporter une contribution active et distincte à l'Agence.
Il peut même arriver, à l'occasion, qu'un ministre provincial, parlant au nom du Canada, dirige la délégation
canadienne, comme ce fut le cas aux conférences ministérielles sur l'éducation et sur la jeunesse et les sports.
Cet esprit d'ouverture a permis d'associer dès le début le Québec et le Nouveau-Brunswick au déroulement
des sommets de la Francophonie. Grâce à des ententes conclues avec le gouvernement fédéral en 1985, les
deux provinces participent à part entière au volet de la coopération, interviennent en concertation et avec
l'accord ponctuel du Premier ministre dans les dossiers relatifs à la situation économique mondiale qui les
intéressent, et ont le statut d'« observateur intéressé » sur les questions de politique internationale discutées
aux Sommets.
Depuis plusieurs années, le gouvernement du Canada invite les gouvernements du Manitoba et de l'Ontario à
participer aux sommets en nommant un représentant au sein de la délégation canadienne.
STATUT (ET DATES D'ADHÉSION) À LA FRANCOPHONIE
[* Également membres du Commonwealth]
Albanie Associé (septembre 1999)
Belgique Membre (mars 1970)
Bénin Membre (mars 1970)
Bulgarie Membre (décembre 1993)
Burkina Faso Membre (mars 1970)
Burundi Membre (mars 1970)
Cambodge Membre (décembre 1993)
Cameroun* Membre (décembre 1991)
Canada* Membre (mars 1970)
Canada Nouveau-Brunswick Gouvernement participant (décembre 1977)
Canada Québec Gouvernement participant (octobre 1971)
Cap-Vert Membre (décembre 1996)
Centrafrique (République centrafricaine) Membre (octobre 1973)
Communauté française de Belgique Membre (mars 1980)
Comores Membre (décembre 1977)
Congo Membre (décembre 1981)
Côte d'Ivoire Membre (mars 1970)
Djibouti Membre (décembre 1977)
Dominique* Membre (décembre 1979)
Égypte Membre (décembre 1983)
Ex-république yougoslave de Macédoine Associé (septembre 1999)
France Membre (mars 1970)
Gabon Membre (mars 1970)
Guinée Membre (décembre 1981)
Guinée-Bissau Membre (décembre 1979)
Guinée équatoriale Membre (décembre 1989)
Haïti Membre (mars 1970)
Laos Membre (décembre 1991)
Liban Membre (juin 1973)
Lituanie Observateur (octobre 1999)
Luxembourg Membre (mars 1970)
Madagascar Membre (décembre 1989)
Mali Membre (mars 1970)
Maroc Membre (décembre 1981)
Maurice* Membre (mars 1970)
Mauritanie Associé (mars 1980)
Moldova Membre (février 1996)
Monaco Membre (mars 1970)
Niger Membre (mars 1970)
Pologne Observateur (octobre 1997)
République démocratique du Congo Membre (décembre 1977)
République tchèque Observateur (octobre 1999)
Roumanie Membre (décembre 1993)
Rwanda Membre (mars 1970)
Sainte-Lucie* Associé (décembre 1981)
São Tomé-et-Principe Membre (décembre 1995)
Sénégal Membre (mars 1970)
Seychelles* Membre (juin 1976)
Slovénie Observateur (octobre 1999)
Suisse Membre (février 1996)
Tchad Membre (mars 1970)
Togo Membre (mars 1970)
Tunisie Membre (mars 1970)
Vanuatu* Membre (décembre 1979)
Vietnam Membre (mars 1970)