LE MINISTRE MANLEY FÉLICITE LA GRÈCE ET LA TURQUIE DE LEUR INTENTION D'ADHÉRER À LA CONVENTION D'OTTAWA
Le 13 avril 2001 (9 h 30 HAE) Nº 47
LE MINISTRE MANLEY FÉLICITE LA GRÈCE ET LA TURQUIE DE LEUR INTENTION
D'ADHÉRER À LA CONVENTION D'OTTAWA
Le ministre des Affaires étrangères, M. John Manley, a félicité aujourd'hui la Grèce et la Turquie à l'annonce de leur
décision de devenir simultanément parties à la Convention d'Ottawa interdisant les mines antipersonnel.
« Cette décision audacieuse apportera une énorme contribution au renforcement de la confiance et à la stabilité dans la
région, a déclaré le ministre Manley. Voilà qui confirme que l'action antimines constitue une mesure efficace et une aide à
la sécurité et à la stabilité mondiales. »
Le ministre des Affaires étrangères de la République hellénique, M. George Papandréou, et le ministre des Affaires
étrangères de la République turque, M. Ismail Cem, ont annoncé le 6 avril que la Grèce (qui a signé la Convention le 4
décembre 1997) entreprendra le processus de ratification de la Convention et que la Turquie entreprendra le processus
d'adhésion à la Convention. L'instrument de ratification de la Grèce et l'instrument d'adhésion de la Turquie seront
déposés simultanément auprès du secrétaire général des Nations Unies.
Les ministres Papandréou et Cem ont déclaré que leurs pays « reconnaissent que l'interdiction complète des mines
antipersonnel est une importante mesure de renforcement de la confiance qui contribuera à la sécurité et à la stabilité dans
la région ».
La Convention d'Ottawa, connue officiellement sous le nom de Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de
la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, a été ouverte à la signature à Ottawa en
décembre 1997 et est entrée en vigueur le 1er mars 1999, ce qui en fait le traité de désarmement multilatéral ayant été ratifié
le plus rapidement dans toute l'histoire de l'humanité.
La Convention, qui prévoit l'interdiction complète de la production, de l'utilisation et du transfert des mines antipersonnel
ainsi que la destruction des stocks de mines dans un délai de quatre ans suivant son entrée en vigueur, a été un élément
important de l'établissement d'une nouvelle norme internationale. Depuis décembre 1997, 139 États ont signé la
Convention ou y ont adhéré. De ce nombre, 111 ont formellement accepté ses obligations.
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