Sautez tous les menus (clé d'accès : 2) Sautez le premier menu (clé d'accès : 1)
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Affaires étrangères et Commerce international Canada
English
Accueil
Contactez-nous
Aide
Recherche
canada.gc.ca
Canada International

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Services aux voyageurs canadiens

Services aux entreprises

Le Canada dans le monde

À propos du Ministère

COMMUNIQUÉS


2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <title>DES DOCUMENTS ULTRASECRETS DE 1956-1957FONT LA LUMI&Egrave;RE SUR LA CRISE DE SUEZ</title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Arial"></font><font face="Arial Bold" size="+1">Le 6 juin 2001 (<em>14 h 10 HAE</em>) Nº 76</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Bold" size="+1">DES DOCUMENTS ULTRASECRETS DE 1956-1957</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Bold" size="+1">FONT LA LUMI&Egrave;RE SUR LA CRISE DE SUEZ</font><font face="Arial"></font></p> <p><font face="Arial">Le ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res, M. John Manley, a salu&eacute; aujourd'hui la parution du dernier volume des <em>Documents relatifs aux relations ext&eacute;rieures du Canada,</em> publi&eacute;s par le minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res et du Commerce international. Le volume 22 est le premier de deux volumes consacr&eacute;s &agrave; la p&eacute;riode de janvier 1956 &agrave; juin 1957.</font></p> <p><font face="Arial">«&nbsp;Le Canada s'est distingu&eacute; durant la courte histoire de ses relations internationales, a soulign&eacute; M.&nbsp;Manley. Certains aspects de la politique peuvent changer, mais certains th&egrave;mes et certains objectifs, qui repr&eacute;sentent les id&eacute;aux et les int&eacute;r&ecirc;ts de notre nation, persistent. Ces documents en disent long sur ce que nous sommes.&nbsp;»</font></p> <p><font face="Arial">Le principal sujet trait&eacute; dans ce volume est la politique du Canada &agrave; l'&eacute;gard du </font></p> <p><font face="Arial">Moyen-Orient, notamment son r&ocirc;le la crise de Suez.</font></p> <p><font face="Arial">En juillet 1956, l'&Eacute;gypte nationalise le canal de Suez et les forces anglaises, fran&ccedil;aises et isra&eacute;liennes l'attaquent pour reprendre possession du canal. Fond&eacute; sur des documents ultrasecrets et confidentiels du Minist&egrave;re, le volume raconte l'histoire de la crise de Suez d'une perspective canadienne. Il documente, entre autres, la r&eacute;action s&eacute;v&egrave;re et impitoyable du premier ministre Louis Saint-Laurent &agrave; cette attaque et, surtout, rappelle les efforts d&eacute;ploy&eacute;s par le secr&eacute;taire d'&Eacute;tat aux Affaires ext&eacute;rieures, Lester B. Pearson, pour pr&eacute;venir une guerre d'envergure au Moyen-Orient. Pour avoir contribu&eacute; &agrave; cr&eacute;er la Force d'urgence des Nations Unies et, ce faisant, la version moderne du maintien de la paix, Pearson a re&ccedil;u le prix Nobel de la paix en 1957.</font></p> <p><font face="Arial">«&nbsp;Lester B. Pearson a r&eacute;ussi &agrave; d&eacute;samorcer la crise de Suez, comme le montrent les documents publi&eacute;s ici pour la premi&egrave;re fois, et c'est l&agrave; une source permanente de fiert&eacute; pour tous les Canadiens et un exploit qui continue &agrave; inspirer notre r&ocirc;le dans le monde aujourd'hui&nbsp;», d'ajouter M.&nbsp;Manley.</font></p> <p><font face="Arial">Le volume documente &eacute;galement les activit&eacute;s du Canada au sein de l'Organisation du Trait&eacute; de l'Atlantique Nord (OTAN) en 1956-1957 et reproduit des rapports canadiens r&eacute;cemment d&eacute;classifi&eacute;s sur les entretiens &agrave; huis clos des ministres de la D&eacute;fense et des Affaires &eacute;trang&egrave;res de l'OTAN. Il expose en d&eacute;tail les contributions d'aide mutuelle du Canada &agrave; l'Allemagne, &agrave; la Belgique et &agrave; la Turquie et les efforts d&eacute;ploy&eacute;s par Pearson pour mener l'Alliance sur une nouvelle base de coop&eacute;ration transatlantique.</font></p> <p><font face="Arial">Les ann&eacute;es 1956-1957 ont aussi &eacute;t&eacute; une p&eacute;riode de grand progr&egrave;s dans la gen&egrave;se du Commonwealth moderne. Outre la contribution continue du Canada au premier programme d'aide &agrave; l'&eacute;tranger de l'association, le Plan de Colombo, le volume 22 expose la r&eacute;ponse du Canada &agrave; la d&eacute;colonisation de Chypre, des Antilles britanniques et du Ghana.</font></p> <p><font face="Arial">La d&eacute;colonisation &eacute;tait aussi un th&egrave;me important aux Nations Unies &agrave; cette &eacute;poque. La m&eacute;diation assur&eacute;e par le Canada entre les pays d&eacute;velopp&eacute;s et les pays en voie de d&eacute;veloppement est abondamment racont&eacute;e dans les documents sur le Conseil &eacute;conomique et social et sur l'Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. Parmi les documents relatifs &agrave; la 11<sup>e</sup>&nbsp;Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, on en remarque qui portent sur les d&eacute;lib&eacute;rations concernant le droit de la mer et la d&eacute;cision du Canada de d&eacute;clarer une limite de 12&nbsp;milles, ainsi qu'une &eacute;valuation franche de l'&eacute;tat des Nations Unies en 1957 par le diplomate distingu&eacute; John Holmes.</font></p> <p><font face="Arial"><em>Documents relatifs aux relations ext&eacute;rieures du Canada</em> est une s&eacute;rie permanente qui publie les documents les plus importants sur l'&eacute;volution et l'application de la politique &eacute;trang&egrave;re canadienne. Le premier volume a &eacute;t&eacute; publi&eacute; en 1967, et la s&eacute;rie couvre maintenant les ann&eacute;es 1909 &agrave; 1957, les volumes les plus r&eacute;cents paraissant simultan&eacute;ment sur papier et en ligne &agrave; <a href="https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20070221042409/http://www.dfait-maeci.gc.ca/hist">http://www.dfait-maeci.gc.ca/hist</a></font></p> <p><font face="Arial">Un second volume de documents sur la p&eacute;riode de janvier 1956 &agrave; juin 1957 est attendu pour le printemps 2002. Il portera sur les relations du Canada avec les &Eacute;tats-Unis, l'Union sovi&eacute;tique, l'Europe de l'Est, l'Europe de l'Ouest et l'Extr&ecirc;me-Orient.</font></p> <p><font face="Arial"><em>Documents relatifs aux relations ext&eacute;rieures du Canada</em>, volume 22, est publi&eacute; sous la direction de Greg&nbsp;Donaghy, historien au minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res et du Commerce international. On peut se le procurer en s'adressant aux :</font></p> <p><font face="Arial">&Eacute;ditions du gouvernement du Canada</font></p> <p><font face="Arial">Travaux publics et Services gouvernementaux Canada</font></p> <p><font face="Arial">Ottawa (Ontario)</font></p> <p><font face="Arial">K1A 0S9</font></p> <p><font face="Arial">T&eacute;l&eacute;phone&nbsp;: (613) 956-4800</font></p> <p><font face="Arial">T&eacute;l&eacute;copieur&nbsp;: (613) 994-1498</font></p> <p><font face="Arial">Courriel&nbsp;: publishing@ccg.gcc.ca</font></p> <p><font face="Arial">- 30 -</font></p> <p><font face="Arial">Un document d'information, soulignant les faits saillants des documents, figure en annexe.</font></p> <p><font face="Arial">Pour de plus amples renseignements, les repr&eacute;sentants des m&eacute;dias sont pri&eacute;s de communiquer avec&nbsp;:</font></p> <p><font face="Arial">Sanjeev Chowdhury</font></p> <p><font face="Arial">Attach&eacute; de presse</font></p> <p><font face="Arial">Cabinet du ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res</font></p> <p><font face="Arial">(613) 995-1851</font></p> <p><font face="Arial">Le Service des relations avec les m&eacute;dias</font></p> <p><font face="Arial">Minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res et du Commerce international</font></p> <p><font face="Arial">(613)&nbsp;995-1874</font></p> <p><font face="Arial Bold" size="+1">Document d'information</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Bold" size="+1">POINTS SAILLANTS DU VOLUME 22 (1956-1957) DES <em>DOCUMENTS RELATIFS AUX RELATIONS EXT&Eacute;RIEURES DU CANADA</em></font><font face="Arial"></font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial"><strong></strong>(Tous les documents sont disponibles en ligne &agrave; l'adresse : <a href="https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20070221042409/http://www.dfait-maeci.gc.ca/hist">http://www.dfait-maeci.gc.ca/hist</a>)<strong></strong></font></p> <p><font face="Arial"><strong>Le Canada et la crise de Suez</strong></font></p> <p><font face="Arial">• Le 10 mai 1956, Lester B. Pearson, secr&eacute;taire d'&Eacute;tat aux Affaires ext&eacute;rieures, rencontre son homologue am&eacute;ricain, John Foster Dulles, au cours d'une conf&eacute;rence minist&eacute;rielle de l'OTAN &agrave; Paris. Dulles explique que les &Eacute;tats-Unis ont peine &agrave; approvisionner Isra&euml;l en avions de combat et demande &agrave; Pearson si le Canada peut remplir ce r&ocirc;le. (Document 39)</font></p> <p><font face="Arial">• Le 27 juillet 1956, en r&eacute;ponse &agrave; la d&eacute;cision du pr&eacute;sident &eacute;gyptien Nasser de nationaliser le canal de Suez, le premier ministre de Grande-Bretagne, Anthony Eden, d&eacute;clare au premier ministre Louis Saint-Laurent&nbsp;: «&nbsp;Nous ne pouvons pas laisser Nasser commettre impun&eacute;ment cet acte d'expropriation&nbsp;». Saint-Laurent r&eacute;agit avec sympathie, mais fait observer &agrave; Eden dans un avertissement proph&eacute;tique que «&nbsp;le recours &agrave; la force dans les circonstances pr&eacute;sentes -- m&ecirc;me en dernier recours -- pr&eacute;sentera des risques et des difficult&eacute;s&nbsp;». (Documents 75 et 78)</font></p> <p><font face="Arial">• Le 1<sup>er</sup> novembre 1956, le cabinet Saint-Laurent se r&eacute;unit pour &ecirc;tre mis au courant du conflit au Moyen-Orient. Pour la premi&egrave;re fois, Pearson pr&eacute;sente sa proposition de r&eacute;soudre la crise par l'application imm&eacute;diate d'un cessez-le-feu et l'envoi de «&nbsp;forces de police substantielles stationn&eacute;es aux fronti&egrave;res isra&eacute;lo-arabes pour maintenir la paix&nbsp;». (Document 117)</font></p> <p><font face="Arial">• Le 4 novembre 1956, aux petites heures du matin, l'Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale des Nations Unies adopte une r&eacute;solution canadienne engageant le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral, Dag Hammarskj&ouml;ld, &agrave; examiner la possibilit&eacute; de cr&eacute;er une «&nbsp;force de police&nbsp;» pour le Moyen-Orient. Pearson rapporte que le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral, qui se montrait fort pessimiste depuis une semaine, a repris espoir en constatant que le Royaume-Uni ne rejetait pas la r&eacute;solution d'embl&eacute;e. (Document 130)</font></p> <p><font face="Arial">• Le 7 novembre 1956, les forces fran&ccedil;aises et britanniques acceptent un cessez-le-feu et l'Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale adopte la r&eacute;solution finale instituant la Force d'urgence des Nations Unies. Le pr&eacute;sident des &Eacute;tats-Unis, Dwight Eisenhower, t&eacute;l&eacute;phone aussit&ocirc;t &agrave; Saint-Laurent, lui affirmant «&nbsp;qu'il ne connaissait aucun gouvernement ayant agi plus admirablement dans la pr&eacute;sente crise que celui du Canada&nbsp;». (Document 142)</font></p> <p><font face="Arial">• Le 12 novembre 1956, Pearson rencontre l'ambassadeur d'&Eacute;gypte aux Nations Unies, Omar Loutfi, &agrave; l'h&ocirc;tel Drake, &agrave; New York. Loutfi &eacute;tonne fort Pearson en d&eacute;clarant que les troupes canadiennes ne seraient pas les bienvenues en &Eacute;gypte dans le cadre de la force de maintien de la paix. Tandis qu'il tente de r&eacute;gler ce probl&egrave;me &agrave; New York, Pearson exhorte le premier ministre de garder &agrave; tout prix ces renseignements secrets, pr&eacute;voyant que les Canadiens r&eacute;agiraient avec «&nbsp;consternation et col&egrave;re&nbsp;». (Document&nbsp;152)</font></p> <p><font face="Arial">• Du 11 au 14 d&eacute;cembre 1956, Pearson assiste &agrave; la conf&eacute;rence des ministres des Affaires &eacute;trang&egrave;res de l'OTAN &agrave; Paris. Le principal sujet &agrave; l'ordre du jour est le pi&egrave;tre &eacute;tat de l'Alliance apr&egrave;s la crise de Suez et les relations tendues entre la Grande-Bretagne, la France et les &Eacute;tats-Unis. Pearson n'est pas optimiste et ne croit pas que les d&eacute;g&acirc;ts seront faciles &agrave; r&eacute;parer. «&nbsp;&Agrave; mon avis, dit-il dans un t&eacute;l&eacute;gramme &agrave; Ottawa, cette session du Conseil a confirm&eacute; que la brouille entre Washington, Londres et Paris est s&eacute;rieuse [...] La m&eacute;fiance s'est install&eacute;e entre eux -- personnellement et officiellement -- et va persister un certain temps.&nbsp;» (Document 582)</font></p> <p><font face="Arial">• &Agrave; la mi-d&eacute;cembre 1956, Pearson fait un saut &agrave; Londres pour y discuter des relations anglo-canadiennes. Il s'ensuit une s&eacute;rie d'entretiens longs et «&nbsp;francs au point d'en &ecirc;tre g&ecirc;nants&nbsp;» avec des membres influents du Cabinet britannique, au sujet de la Grande-Bretagne et de la crise de Suez. Plusieurs coll&egrave;gues d'Eden expriment «&nbsp;des doutes croissants sur son aptitude physique et mentale &agrave; faire face aux probl&egrave;mes &agrave; venir&nbsp;» et estiment qu'il devrait d&eacute;missionner. Selwyn Lloyd, ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res, nie cat&eacute;goriquement que les Britanniques connaissaient &agrave; l'avance les projets d'invasion isra&eacute;liens (contrairement aux Fran&ccedil;ais, qui avaient appuy&eacute; les Isra&eacute;liens) et affirme que Londres craignait en fait qu'Isra&euml;l n'attaque plut&ocirc;t la Jordanie. Les Britanniques auraient alors d&ucirc; intervenir de concert avec l'arm&eacute;e &eacute;gyptienne de Nasser, car l'&Eacute;gypte et la Grande-Bretagne &eacute;taient toutes deux alli&eacute;es de la Jordanie. Pearson trouvait «&nbsp;&eacute;trange et quelque peu malsain&nbsp;» que les coll&egrave;gues d'Eden soient aussi dispos&eacute;s &agrave; discuter de son &eacute;tat avec un membre «&nbsp;d'un autre gouvernement&nbsp;». Seul fait exception Harold Macmillian, qui, estime Pearson, «&nbsp;est plus enclin &agrave; se soucier de ses propres malheurs&nbsp;» que de ceux de son chef. (Document&nbsp;202)</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Divers</strong></font></p> <p><font face="Arial">• Le 14 juin 1956, le premier ministre de Nouvelle-Z&eacute;lande, Sydney Holland, rend visite &agrave; Pearson pour un entretien d'une franchise &eacute;tonnante sur la politique canadienne et internationale. Pearson fait &agrave; Holland un compte rendu tr&egrave;s franc du d&eacute;bat sur le pipeline qui se poursuit &agrave; la Chambre des communes, o&ugrave; les tactiques de l'opposition «&nbsp;d&eacute;sesp&egrave;rent le Cabinet&nbsp;». Pearson est tout aussi direct dans sa description des dirigeants mondiaux. Il croit que le premier ministre Eden de Grande-Bretagne est devenu «&nbsp;irrationnel et &eacute;motif sur la question de Chypre&nbsp;» et qualifie le pr&eacute;sident Dwight Eisenhower des &Eacute;tats-Unis d'«&nbsp;enflamm&eacute; et irrationnel au sujet de la Chine&nbsp;». (Document 694)</font></p> </body> </html>

2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
Haut de la page
Avis importants