2004/11 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE GAR KNUTSON,
MINISTRE D'ÉTAT
(MARCHÉS NOUVEAUX ET ÉMERGENTS),
À L'OCCASION DE LA RÉCEPTION
DU CIRCUIT AMÉRIQUE CENTRALE
SAN SALVADOR, Salvador
Le 2 mars 2004
C'est un grand plaisir pour moi d'être des vôtres ce soir à l'occasion de ma première
visite en Amérique centrale avec des membres de la plus grande délégation d'affaires
canadienne à jamais être venue dans la région. J'aimerais remercier l'ambassadeur
Lambert et son personnel d'avoir organisé cette réception et de mettre à l'honneur les
relations grandissantes entre le Canada et le Salvador. J'aimerais aussi saluer la
présence des partenaires de notre mission, dont le soutien est fort apprécié :
Agriculture et Agroalimentaire Canada, Industrie Canada, Exportation et
développement Canada, la Corporation commerciale canadienne et le ministère du
Développement économique régional du Québec. Je vous encourage à leur parler ce
soir afin de voir en quoi ils peuvent vous aider sur ce marché.
Je suis heureux de savoir que les réunions d'aujourd'hui entre les délégués canadiens
et leurs homologues salvadoriens ont été très productives. C'est grâce à des
manifestations comme cette mission commerciale que nous découvrirons la multitude
de possibilités qui existent pour resserrer nos liens en matière de commerce et
d'investissement.
Le 12 décembre 2003, Paul Martin a prêté serment en tant que nouveau premier
ministre du Canada. Le même jour, il m'a fait l'honneur de me faire entrer dans son
nouveau Cabinet au poste de ministre d'État chargé des marchés nouveaux et
émergents. Le premier ministre Martin a dit clairement que notre gouvernement entend
mieux faire connaître le Canada sur des marché dynamiques et en expansion, comme
celui du Salvador.
Voilà pourquoi je suis ici aujourd'hui en compagnie de représentants d'entreprises --
petites, moyennes et grandes, et de tout le Canada -- qui sont impatients de faire
connaître leurs biens, leurs services, leurs capitaux, leurs gens et leur savoir au
Salvador et sur les marchés d'Amérique centrale.
Le Canada est une nation commerçante. En 2002, il a enregistré une croissance
économique pour la 11e année consécutive, et ses échanges de biens et de services
avec le reste du monde se sont chiffrés à 2,5 milliards de dollars par jour. Les
exportations de biens et de services représentaient plus de 40 p. 100 du produit
intérieur brut (PIB) canadien, soit approximativement quatre fois plus qu'aux États-Unis
et au Japon, ce qui classe le Canada en tête du G7 en ce qui concerne les exportations
par habitant.
Le Salvador est un modèle pour ce qui est de bâtir une économie régionale dynamique
fondée sur un secteur privé confiant et sur le libre-échange, tout en prenant des
mesures importantes pour faire reculer la pauvreté et développer les services sociaux.
Le dynamisme de la culture politique salvadorienne est très évident dans la campagne
électorale actuelle. Dernièrement, alors qu'il présidait le processus du Sommet des
Amériques, le Canada a défendu le développement démocratique et la saine gestion
publique dans toutes les Amériques. Le Salvador est un exemple pour la région de ce
qui peut être fait pour développer une culture démocratique et améliorer la gestion
publique.
Bien des Canadiens se rappelleront la contribution du président Flores au Sommet des
Amériques de Québec, où il a prononcé un discours puissant de sept minutes dans
lequel il invitait instamment à gérer la mondialisation de manière à améliorer la vie de
tous.
Les échanges commerciaux se développent rapidement entre nos deux pays et dans
toute la région, et il existe un immense potentiel de croissance future. De fait, les
échanges entre nos deux pays dépassent maintenant les 100 millions de dollars, et
nous sommes ici pour renforcer encore nos relations commerciales. Les exportations
canadiennes de blé, de papier journal, d'huiles, d'amiante, de produits laitiers et de
machines spécialisées sont égalées par les exportations salvadoriennes de café, de
crevettes et autres produits agricoles, de vêtements et textiles, de machines électriques
et d'articles de sport. Ce type de relations bilatérales mutuellement bénéfiques est
essentiel à l'expansion fructueuse de nos liens.
En plus d'être un bon partenaire, le Canada est aussi un partenaire responsable. La
promotion de la responsabilité sociale des entreprises est un élément important de
l'approche du gouvernement canadien en ce qui concerne l'expansion du commerce
extérieur et de l'investissement. En étant présentes à l'étranger et en y investissant de
manière socialement responsable, les entreprises canadiennes contribuent de façon
positive aux collectivités dans lesquelles elles travaillent.
Le Canada comprend aussi la valeur du libre-échange. Il reste attaché à la conclusion
de l'Accord de libre-échange entre le Canada et l'Amérique centrale et à la création de
la Zone de libre-échange des Amériques, avec des partenaires hémisphériques comme
le Salvador. Je suis certain que le Salvador saisira les nouvelles possibilités que le
libre-échange peut ouvrir à tous. Le Canada considère le Salvador comme un
partenaire.
Ces cinq dernières années, le Salvador a beaucoup progressé dans la modernisation,
la stabilisation et la libéralisation de l'économie, grâce à la déréglementation et à la
conclusion d'accords de libre-échange. Le Salvador en retire les fruits et il jouit d'une
grande stabilité économique.
Ce matin, la ministre des Affaires étrangères, Brizuela de Avila, et moi-même avons
annoncé que le Canada nommera un ambassadeur résident au Salvador dans les six
mois à venir, autre exemple du renforcement de nos relations. Par ailleurs, le Canada
continuera sa large coopération avec le Salvador dans des domaines tels que l'aide
aux sinistrés et la réponse aux besoins élémentaires en eau et en matière de santé.
Cependant, c'est le partenariat commercial qui nous réunit ce soir. Laissez-moi vous
redire combien je suis heureux de me trouver ici en compagnie d'entreprises
canadiennes qui partagent la vision de relations commerciales accrues entre le Canada
et le Salvador. Le Canada sait combien il est important de favoriser ces relations et il
entend le faire. Cette mission commerciale témoigne de cette volonté continue.
Pendant cette visite, j'ai apprécié d'en apprendre plus sur le Salvador, la région et les
possibilités sur le plan du commerce et de l'investissement. Plus que tout, je suis
heureux d'avoir rencontré des gens comme vous qui êtes à l'avant-garde de la
coopération entre nos deux pays.
J'encourage tous ceux et celles ici présents ce soir, Canadiens et Salvadoriens, à
profiter de ces instants et à capter l'esprit d'engagement et d'entrepreneuriat qui nous a
réunis.
Je vous remercie.