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2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <title></title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><strong></strong><strong></strong><font size="+1"><strong></strong></font><font size="+1"><strong>2004/20 <u>SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</u></strong></font><strong></strong></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong></strong></font><font size="+1"><strong>NOTES POUR UNE ALLOCUTION</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>DE</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>L'HONORABLE JIM PETERSON,</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>&Agrave; L'OCCASION DE LA JOURN&Eacute;E DE LA POLITIQUE COMMERCIALE</strong></font><strong></strong></p> <p><font size="+1"><strong></strong></font><font size="+1"><strong>OTTAWA (Ontario)<br> Le 29 mars 2004</strong></font></p> <p>La Journ&eacute;e de la politique commerciale est devenue l'un des &eacute;v&eacute;nements importants figurant au calendrier du nouveau minist&egrave;re du Commerce international. Je me r&eacute;jouis qu'un aussi grand nombre de hauts fonctionnaires du Minist&egrave;re y prennent part. Je tiens aussi &agrave; f&eacute;liciter la Chambre du commerce du Canada, le Conseil canadien des chefs d'entreprise et les Manufacturiers et Exportateurs du Canada d'avoir accompli un aussi bon travail cette ann&eacute;e.</p> <p>Le 23&nbsp;mars, mon coll&egrave;gue, le ministre des Finances, M. Ralph Goodale, a d&eacute;pos&eacute; le premier budget du nouveau gouvernement de Paul Martin. J'ai peut-&ecirc;tre un pr&eacute;jug&eacute; favorable, mais le budget de 2004 me semble exceptionnel, et j'ai bon espoir que Ralph en d&eacute;posera beaucoup d'autres.</p> <p>Des observateurs plus impartiaux partagent aussi mon avis. Je cite&nbsp;: «&nbsp;Le gouvernement a entendu notre appel et a livr&eacute; un budget fond&eacute; sur l'essentiel qui r&eacute;tablit notre confiance dans la gestion financi&egrave;re du gouvernement.&nbsp;» Cette citation est la preuve que Nancy Hughes Anthony [pr&eacute;sidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada] est non seulement une bonne h&ocirc;te, mais une h&ocirc;te qui est aussi perspicace.</p> <p>Le budget de 2004 est juste et t&eacute;moigne du sens des responsabilit&eacute;s et de la discipline. Il associe avec prudence un engagement &agrave; toute &eacute;preuve &agrave; maintenir l'&eacute;quilibre budg&eacute;taire et des investissements strat&eacute;giques propres &agrave; renforcer nos assises sociales et la comp&eacute;titivit&eacute; de notre &eacute;conomie. Il pr&eacute;voit des investissements cl&eacute;s dans les domaines de la sant&eacute; et de l'apprentissage, ainsi que d'importantes premi&egrave;res mesures pour donner suite &agrave; l'engagement de notre gouvernement &agrave; forger un nouveau pacte avec les collectivit&eacute;s d'un bout &agrave; l'autre du Canada.</p> <p>Toutefois, pour vous qui &ecirc;tes ici pr&eacute;sents, je voudrais aborder le budget dans l'optique de l'entreprise et du commerce. Le budget reconna&icirc;t que, si nous voulons que le Canada soit un pays qui multiplie les r&eacute;alisations en ce nouveau si&egrave;cle, il doit se donner une &eacute;conomie solide qui est propuls&eacute;e par la technologie et l'innovation.</p> <p>Le budget de 2004 soutient une &eacute;conomie canadienne fondamentalement solide par un puissant engagement sur le plan de la discipline financi&egrave;re et du contr&ocirc;le des d&eacute;penses. Pour le Canada, il s'agit du septi&egrave;me budget cons&eacute;cutif qui est &eacute;quilibr&eacute;. C'est la plus longue s&eacute;rie de budgets f&eacute;d&eacute;raux &eacute;quilibr&eacute;s depuis la Conf&eacute;d&eacute;ration. Il pr&eacute;voit &eacute;galement des budgets &eacute;quilibr&eacute;s ou exc&eacute;dentaires pour les deux prochains exercices. Le budget de 2004 propose en outre comme objectif de ramener le ratio de la dette du Canada par rapport &agrave; son PIB &agrave; 25&nbsp;p.&nbsp;100 d'ici 10 ans.</p> <p>Un grand nombre d'entre vous reconnaissent que 2003 a &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e difficile pour l'&eacute;conomie canadienne. Elle a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par des chocs comme l'ESB [enc&eacute;phalite spongiforme bovine], le SRAS [syndrome respiratoire aigu s&eacute;v&egrave;re], la panne d'&eacute;lectricit&eacute; qui a frapp&eacute; ici en Ontario, les feux de for&ecirc;t et l'ouragan Juan. Ces incidents, ajout&eacute;s &agrave; l'incertitude de la conjoncture &eacute;conomique mondiale et &agrave; l'appr&eacute;ciation de la devise canadienne, ont limit&eacute; la croissance &eacute;conomique &agrave; 1,7&nbsp;p.&nbsp;100 l'an dernier. Une gestion financi&egrave;re prudente nous a permis de faire face &agrave; ces difficult&eacute;s sans subir de d&eacute;ficit.</p> <p>Pour att&eacute;nuer les effets de tout autre choc qui pourrait survenir, le gouvernement maintiendra sa r&eacute;serve pour &eacute;ventualit&eacute;s de 3 milliards de dollars et mettra de c&ocirc;t&eacute; 1&nbsp;milliard de plus, comme mesure de prudence &eacute;conomique, en 2004-2005 et en 2005-2006.</p> <p>Personne ne sait mieux que ceux qui sont ici rassembl&eacute;s que l'&eacute;conomie du XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle d&eacute;pend des id&eacute;es et de l'innovation. Dans ce contexte, l'entreprise a besoin d'un partenariat avec l'&Eacute;tat qui favorise une capacit&eacute; de recherche avanc&eacute;e et r&eacute;compense l'entrepreneuriat et la prise de risques.</p> <p>Pour respecter ces priorit&eacute;s, le budget de 2004 renforce &eacute;galement le financement des trois conseils subventionnaires du Canada pour aider &agrave; favoriser le savoir et l'innovation, et il pr&eacute;voit 270 millions de dollars pour fournir du capital de risque &agrave; des entreprises qui d&eacute;marrent dans des secteurs cl&eacute;s &eacute;mergents. Le budget de 2004 pr&eacute;voit aussi une hausse du taux de d&eacute;duction pour amortissement du mat&eacute;riel informatique. Il passe de 30 &agrave; 45&nbsp;p.&nbsp;100. Dans le cas du mat&eacute;riel &agrave; large bande, d'Internet et des autres mat&eacute;riels des r&eacute;seaux de donn&eacute;es, il passe de 20 &agrave; 30&nbsp;p.&nbsp;100.</p> <p>Le budget de 2004 reconna&icirc;t que le secteur des petites entreprises est une p&eacute;pini&egrave;re d'id&eacute;es neuves. C'est pourquoi, entre autres mesures, nous devan&ccedil;ons d'un an, c'est-&agrave;-dire en 2005, le rel&egrave;vement d&eacute;j&agrave; pr&eacute;vu, &agrave; 300&nbsp;000&nbsp;dollars, de la d&eacute;duction accord&eacute;e aux petites entreprises - il s'agit du montant des revenus d'entreprise auquel s'applique le taux d'imp&ocirc;t plus faible de 12&nbsp;p.&nbsp;100. Nous faisons dispara&icirc;tre un obstacle qui emp&ecirc;chait les petites entreprises, en certaines occasions, de b&eacute;n&eacute;ficier pleinement du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t remboursable pour la recherche scientifique et le d&eacute;veloppement exp&eacute;rimental. Nous portons &agrave; 10&nbsp;ans la p&eacute;riode de report prospectif des pertes autres qu'en capital. Cette mesure sera particuli&egrave;rement b&eacute;n&eacute;fique pour les petites entreprises novatrices en d&eacute;marrage, qui peuvent subir des pertes financi&egrave;res pendant qu'elles mettent au point des technologies et produits nouveaux.</p> <p>&Eacute;tant donn&eacute; que l'&eacute;dification de l'&eacute;conomie du XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle est une pi&egrave;ce ma&icirc;tresse du programme du gouvernement, j'ai &eacute;t&eacute; grandement r&eacute;confort&eacute; par la r&eacute;action favorable du secteur de la technologie de pointe au budget. La Canadian Advanced Technology Alliance, a comment&eacute; de la fa&ccedil;on suivante&nbsp;: «&nbsp;Il s'agit d'un budget tr&egrave;s constructif qui investit de fa&ccedil;on judicieuse dans l'innovation.&nbsp;» L'Association canadienne de la technologie de l'information a dit ceci&nbsp;: «&nbsp;Nous estimons que le gouvernement a mis en place un cadre solide pour favoriser la croissance.&nbsp;»</p> <p>Je suis vraiment tr&egrave;s fier des initiatives propos&eacute;es dans le budget de 2004. La discipline financi&egrave;re, l'insistance sur le renforcement de nos assises sociales et de nos collectivit&eacute;s et l'accent sur l'&eacute;dification de l'&eacute;conomie du XXI<sup>e</sup>&nbsp;si&egrave;cle m'aideront grandement dans mon r&ocirc;le de ministre du Commerce international, l'un des principaux repr&eacute;sentants commerciaux du Canada. Par ce budget, le Canada envoie un message clair au monde&nbsp;: il demeurera l'un des pays les plus accueillants pour faire des investissements et brasser des affaires. C'est ainsi que le budget de 2004 appuie la strat&eacute;gie dynamique en mati&egrave;re de commerce et d'investissement que m&egrave;nera le nouveau minist&egrave;re du Commerce international.</p> <p><strong>L'&eacute;tat du commerce </strong></p> <p>Tout &agrave; l'heure, j'ai fait allusion aux chocs qui ont secou&eacute; l'&eacute;conomie canadienne l'an dernier. S'il est vrai que la vigueur fondamentale de notre &eacute;conomie nous a permis de r&eacute;sister &agrave; chacune de ces &eacute;preuves et d'en sortir indemnes, on ne s'&eacute;tonnera pas qu'ils aient nui aux r&eacute;sultats du Canada sur les plans du commerce et de l'investissement l'an dernier.</p> <p>Le cinqui&egrave;me rapport annuel sur l'&eacute;tat du commerce du Canada que je rends public aujourd'hui t&eacute;moigne des effets de ces chocs. Il fait &eacute;tat d'un d&eacute;clin g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; dans les exportations et les importations de secteurs &eacute;conomiques allant de l'automobile jusqu'au tourisme en passant par les machines et les &eacute;quipements. Il montre aussi que, l'an dernier, l'investissement &eacute;tranger au Canada et l'investissement canadien &agrave; l'&eacute;tranger ont fl&eacute;chi.</p> <p>Les chiffres sont d&eacute;cevants, certes, mais ils t&eacute;moignent &eacute;galement de l'incroyable solidit&eacute; de l'&eacute;conomie canadienne et de la sagesse de la lib&eacute;ralisation des &eacute;changes. Imaginez les cons&eacute;quences d'une ann&eacute;e comme 2003 si le Canada n'avait pas mis de l'ordre dans ses finances. Imaginez les r&eacute;percussions, si nous n'&eacute;tions pas signataires de l'ALENA ou si nous ne pouvions b&eacute;n&eacute;ficier des r&egrave;gles de l'OMC qui garantissent l'acc&egrave;s aux march&eacute;s. Imaginez o&ugrave; nous en serions si nous avions &eacute;cout&eacute; les conseils de ceux qui imputent les moindres hoquets de l'&eacute;conomie &agrave; la mondialisation, &agrave; l'innovation, au fait que d'autres pays modernisent leur &eacute;conomie et deviennent nos concurrents. Imaginez tout cela, et vous ne seriez pas seulement pessimistes, aujourd'hui. Vous seriez carr&eacute;ment d&eacute;prim&eacute;s.</p> <p>Nous soulignons cette ann&eacute;e le 10<sup>e</sup> anniversaire de l'entr&eacute;e en vigueur de l'ALENA, un accord que l'entreprise canadienne a appuy&eacute; &agrave; fond et qu'elle a aid&eacute; &agrave; faire fructifier. Vous pouvez &ecirc;tre fiers du r&ocirc;le que vous avez jou&eacute; dans cette r&eacute;ussite.</p> <p>Les &eacute;changes commerciaux du Canada avec les &Eacute;tats-Unis et le Mexique ont presque doubl&eacute; et d&eacute;passent d&eacute;sormais les 659 milliards de dollars par ann&eacute;e. En 2003, le total de l'investissement &eacute;tranger direct au Canada a atteint 358 milliards de dollars, car les investisseurs sont de plus en plus conscients de l'avantage concurrentiel du Canada et du fait qu'il est un pays de choix pour acc&eacute;der au march&eacute; le plus important du monde. La croissance de notre PIB s'est maintenue au premier rang ou tout pr&egrave;s, parmi les pays du G7.</p> <p>Quant aux emplois, les ann&eacute;es de l'ALENA ont co&iuml;ncid&eacute; avec nos taux de ch&ocirc;mage les plus faibles depuis les ann&eacute;es 1960. M&ecirc;me l'an dernier, 334&nbsp;000 nouveaux emplois ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;s au Canada, dont un bon nombre dans le secteur des exportations. C'est le meilleur bilan du G7.</p> <p>Contrairement &agrave; ce qu'ont dit les sceptiques, nous avons conquis ces avantages sans sacrifier notre souverainet&eacute; ni les valeurs qui nous sont propres - notre culture, notre r&eacute;gime de soins de sant&eacute;, nos services publics d'&eacute;ducation et nos services sociaux.</p> <p><strong>2004 et au-del&agrave;</strong></p> <p>J'aborde 2004 avec la confiance que nous verrons une relance du commerce et de l'investissement au Canada et qu'un nouveau cycle de croissance s'amorcera. L'&eacute;conomie mondiale reprend de la vigueur. Le Br&eacute;sil, la Chine, les &Eacute;tats-Unis, l'Inde, le Japon et le Royaume-Uni -- nos meilleurs partenaires de l'heure et nos principaux march&eacute;s en puissance -- pr&eacute;voient une croissance plus muscl&eacute;e cette ann&eacute;e. Le Canada conserve une position financi&egrave;re exc&eacute;dentaire, et notre compte courant affiche un exc&eacute;dent qui est &agrave; la hausse. Nous sommes m&ecirc;me le seul pays du G7 qui puisse s'enorgueillir de ce double exc&eacute;dent. Le rapport montre &eacute;galement que nos exportations d'&eacute;nergie et de produits &eacute;nerg&eacute;tiques sont &agrave; la hausse.</p> <p>Une autre raison motive mon optimisme&nbsp;: le Canada est toujours reconnu comme l'un des meilleurs pays du monde pour investir et brasser des affaires. Ainsi, KPMG, par exemple, a r&eacute;cemment class&eacute; le Canada comme le pays o&ugrave; les co&ucirc;ts des entreprises sont les plus faibles, parmi les 11 grands pays &eacute;tudi&eacute;s, dont tous les pays du G7. KMPG reconna&icirc;t au Canada un avantage comparatif de 9&nbsp;p.&nbsp;100 sur le plan des co&ucirc;ts par rapport aux &Eacute;tats-Unis, malgr&eacute; l'appr&eacute;ciation de notre devise.</p> <p>Le Canada continuera aussi de tirer une &eacute;nergie nouvelle de sa rapide transformation en une &eacute;conomie du XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle. L'un des constats les plus favorables qui sont faits dans le rapport sur l'&eacute;tat du commerce concerne les &eacute;changes de services commerciaux, secteur qui demeure vigoureux. Les secteurs qui offrent des services en environnement, en finances, en g&eacute;nie et en logiciels sont ceux qui nous propulsent &agrave; l'avant-garde de l'&eacute;conomie de la nouvelle technologie, et ce sont eux qui fournissent certains des emplois les mieux r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s. Nous continuons de chercher de nouveaux moyens de maximiser notre potentiel dans ces secteurs de croissance.</p> <p>R&eacute;cemment, au Sommet Canada-Union europ&eacute;enne, &agrave; Ottawa, le commissaire au commerce de l'Union europ&eacute;enne, Pascal Lamy, et moi-m&ecirc;me nous sommes entendus sur un cadre en vue d'un Accord sur le renforcement du commerce et de l'investissement [ARCI]. Il s'agit d'une initiative fort importante pour les entreprises canadiennes, notamment dans le secteur des services. L'ARCI est un autre exemple qui montre que la mondialisation n'effraie pas le Canada. </p> <p>En fait, nous croyons que le monde a besoin d'accro&icirc;tre, et non de freiner, la lib&eacute;ralisation des &eacute;changes. Ce qui est plus important encore, le premier ministre Martin comprend les liens inh&eacute;rents qui existent entre le commerce et l'investissement et les objectifs fondamentaux en mati&egrave;re de politiques de notre nouveau gouvernement, soit b&acirc;tir une &eacute;conomie du XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle; consolider les assises sociales du Canada; et renforcer le r&ocirc;le du Canada dans le monde. Et c'est pour que nos programmes en mati&egrave;re de commerce et d'investissement contribuent plus strat&eacute;giquement et efficacement &agrave; l'atteinte de ces objectifs, avec l'appui de nos partenaires &agrave; l'&eacute;chelle du gouvernement et dans tout le Canada, qu'il a d&eacute;cid&eacute; de cr&eacute;er le nouveau minist&egrave;re du Commerce international.</p> <p>Je sais que les repr&eacute;sentants de mon Minist&egrave;re vous ont pr&eacute;sent&eacute; en d&eacute;tail notre nouvelle strat&eacute;gie. Mais je tiens &agrave; en souligner certains points essentiels aujourd'hui. D'abord, le nouveau Minist&egrave;re fera mieux conna&icirc;tre de par le monde nos secteurs technologiques du XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle comme des partenaires de choix pour le commerce et l'investissement. En second lieu, nous moderniserons nos outils de d&eacute;veloppement du commerce international pour qu'ils r&eacute;pondent &agrave; vos besoins dans les march&eacute;s du XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle. Troisi&egrave;mement, nous examinerons comment la promotion de l'investissement au Canada et &agrave; l'&eacute;tranger peut nous placer dans une meilleure position pour tirer parti des nouvelles cha&icirc;nes d'approvisionnement mondiales. Quatri&egrave;mement, nous continuerons &agrave; nous montrer cr&eacute;atifs et dynamiques afin de r&eacute;aliser au maximum le potentiel du Canada dans les march&eacute;s o&ugrave; il a traditionnellement remport&eacute; du succ&egrave;s et les march&eacute;s &eacute;mergents.</p> <p>Naturellement, une grande partie de nos efforts sera consacr&eacute;e au maintien de relations solides avec notre principal march&eacute;, les &Eacute;tats-Unis. La semaine derni&egrave;re, le Canada a remport&eacute; une nette victoire dans le diff&eacute;rend du bois d'œuvre qui l'oppose aux &Eacute;tats-Unis. En effet, l'OMC a conclu que les &Eacute;tats-Unis n'avaient pas justifi&eacute; les droits prohibitifs de 27,2&nbsp;p.&nbsp;100 qu'ils ont impos&eacute;s sur les importations de bois canadien. Voil&agrave; qui montre que nous avons choisi la bonne voie en saisissant de ce litige l'OMC et un groupe sp&eacute;cial de l'ALENA, qui doit du reste se prononcer bient&ocirc;t, en notre faveur croyons-nous.</p> <p>Pendant ce temps, en partenariat avec l'industrie, mes homologues provinciaux et moi-m&ecirc;me cherchons &agrave; parvenir &agrave; un r&egrave;glement n&eacute;goci&eacute;, qui d&eacute;boucherait sur une solution durable et &agrave; long terme avec les &Eacute;tats-Unis. Des diff&eacute;rends comme celui-l&agrave; font la manchette, il est vrai, mais plus de 95&nbsp;p.&nbsp;100 de nos &eacute;changes avec les &Eacute;tats-Unis ne donnent lieu &agrave; aucune friction.</p> <p>Pour que ceci demeure vrai, nous avons mis en place l'initiative en 30 points de la fronti&egrave;re intelligente pour am&eacute;liorer et maintenir la s&eacute;curit&eacute; et l'efficacit&eacute; de la fronti&egrave;re. Nous continuons aussi &agrave; aller de l'avant avec l'Initiative de repr&eacute;sentation accrue, qui nous permettra de d&eacute;fendre avec vigueur nos int&eacute;r&ecirc;ts aux &Eacute;tats-Unis. Nous poursuivons par ailleurs le travail avec nos partenaires de l'ALENA, les &Eacute;tats-Unis et le Mexique, pour garantir que cet accord continue de bien fonctionner.</p> <p>Nous sommes &eacute;galement r&eacute;solus &agrave; renforcer notre pr&eacute;sence au-del&agrave; du march&eacute; nord-am&eacute;ricain. Sur le plan bilat&eacute;ral, nous cherchons &agrave; obtenir un meilleur acc&egrave;s aux march&eacute;s pour les entreprises canadiennes en n&eacute;gociant des accords de libre-&eacute;change avec Singapour et quatre pays d'Am&eacute;rique centrale. Des discussions sur des projets d'accords de libre-&eacute;change sont aussi en cours avec plusieurs autres partenaires commerciaux, comme le CARICOM [March&eacute; commun des Cara&iuml;bes], les pays de la communaut&eacute; andine et la R&eacute;publique dominicaine. Sur le plan r&eacute;gional, le Canada appuie la cr&eacute;ation de la Zone de libre-&eacute;change des Am&eacute;riques, qui s'&eacute;tendrait du Nunavut jusqu'&agrave; la Terre de Feu.</p> <p>Dans les n&eacute;gociations de Doha, &agrave; l'OMC, nous menons un combat pour faire dispara&icirc;tre des subventions agricoles d&eacute;raisonnables de plus de 1 milliard de dollars par jour qui faussent les &eacute;changes et plongent dans les difficult&eacute;s non seulement nos agriculteurs, mais aussi ceux des pays en d&eacute;veloppement, qui ont besoin de l'acc&egrave;s &agrave; nos march&eacute;s pour s'arracher &agrave; la pauvret&eacute;.</p> <p>Des &eacute;conomies &eacute;mergentes comme celles du Br&eacute;sil, de la Chine et de l'Inde sont en train de devenir nos clients en puissance, car leurs populations am&eacute;liorent leur niveau de vie et leur pouvoir d'achat. Nous sommes en train de travailler sur une strat&eacute;gie propre &agrave; garantir aux exportateurs et investisseurs canadiens le soutien dont ils ont besoin pour profiter pleinement de ces march&eacute;s.</p> <p>Il est ind&eacute;niable que l'ann&eacute;e derni&egrave;re a &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e difficile. Mais j'ai bon espoir que 2004 sera une meilleure ann&eacute;e. Comme le ministre des Finances l'a dit dans son budget, notre &eacute;conomie est vigoureuse et r&eacute;sistante. Elle est bien plac&eacute;e pour tirer pleinement parti de la croissance mondiale qui s'amorce.</p> <p>La vigueur de l'&eacute;conomie est le r&eacute;sultat ultime que les Canadiens obtiennent gr&acirc;ce &agrave; l'orientation financi&egrave;re prudente que le gouvernement de Paul Martin a choisie. C'est un trait distinctif du Canada au XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle dans un monde ou les d&eacute;fis abondent. Plus fondamentalement, je crois que, si le Canada et le monde continuent &agrave; faire progresser la lib&eacute;ralisation des &eacute;changes, si nous restons d&eacute;termin&eacute;s &agrave; avoir des march&eacute;s vraiment ouverts au commerce et &agrave; l'investissement, 2004 et toutes les ann&eacute;es qui suivront seront meilleures non seulement pour le Canada, mais aussi pour le monde entier.</p> <p>Je vous remercie.</p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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