2004/7 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE JIM PETERSON,
MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,
À L'OCCASION DU
LANCEMENT DE L'ÉDITION 2004 DES CHOIX CONCURRENTIELS,
ÉTUDE SUR LES COÛTS DES ENTREPRISES INTERNATIONALES
RÉALISÉE PAR KPMG
TORONTO (Ontario)
Le 18 février 2004
Je suis très heureux d'être parmi vous ici à Toronto ce matin. Et je tiens en particulier à
remercier la Bourse de Toronto, notre hôte aujourd'hui.
J'ai prononcé ma première allocution internationale importante en tant que ministre du
Commerce international du Canada le mois dernier à un événement organisé par la
Bourse de Toronto à Francfort, en Allemagne. J'ai donc eu l'occasion de constater par
moi-même le travail formidable que font Barbara Stymiest et son équipe pour
convaincre les entreprises à l'étranger de venir faire des affaires au Canada. Et c'est
aussi la raison de notre présence ici aujourd'hui.
Nous avons un message clair à faire passer au reste du monde. Le Canada est dans
les affaires; il tient à mieux se faire connaître et à être connu dans le monde comme
étant le partenaire commercial de choix. Lorsqu'une entreprise décide d'investir chez
nous, le Canada n'en est que plus fort. Cette décision se traduit par des emplois plus
nombreux, l'amélioration des programmes de santé et d'éducation, une capacité accrue
dans le domaine des sciences et de la technologie et une plus grande prospérité pour
les villes et les localités canadiennes.
Le rapport de 2004 de KPMG, intitulé Les choix concurrentiels, analyse les coûts du
commerce international. En plus des pays du G7, l'étude porte sur l'Australie, l'Islande,
le Luxembourg et les Pays-Bas.
C'est la cinquième étude du genre réalisée depuis 1996. Et elle nous livre tout un
message. Pour la cinquième fois d'affilée, c'est au Canada qu'il coûte aux entreprises le
moins cher de faire des affaires.
L'avantage global de 9 p. 100 dont nous jouissons par rapport aux États-Unis au
chapitre des coûts confirme qu'il n'y a pas de meilleur endroit que le Canada pour les
entreprises désireuses d'offrir leurs produits et services au plus riche marché du
monde, c'est-à-dire l'Amérique du Nord.
Pour réaliser cette analyse comparative des coûts à l'échelle internationale, les auteurs
ont retenu pour le dollar canadien un taux de change de 75 cents américains. Le plus
étonnant cependant c'est que le Canada jouirait de cet avantage même si la valeur de
notre dollar augmentait de 25 p. 100. De sorte que notre avantage concurrentiel se
maintiendrait même si notre dollar atteignait 95 cents.
Une des raisons pour lesquelles nous faisons si bonne figure, c'est l'impôt des sociétés.
D'ici à 2005, les entreprises paieront en moyenne cinq points de pourcentage de moins
en impôts qu'aux États-Unis.
Par ailleurs, KPMG mentionne en particulier que, parmi les pays du G7, c'est le Canada
qui accorde le traitement fiscal le plus avantageux à la R-D. Voilà, en partie, la raison
pour laquelle le Canada l'emporte sur les États-Unis au chapitre des coûts dans le cas
des industries où il se fait de la R-D, car ces industries font partie de la vision du
XXIe siècle que s'est donnée le gouvernement.
Les Canadiens et les Canadiennes dans les grandes et petites villes d'un océan à
l'autre peuvent se réjouir de cet avantage concurrentiel global qui place le Canada à la
tête des 11 pays compris dans l'étude. Chacune des 39 villes canadiennes est plus
concurrentielle sur le plan des coûts que chacune des 44 localités états-uniennes
visées par l'étude.
Cette dernière étude de KPMG vient s'ajouter aux nombreux points forts que le Canada
peut faire valoir lorsqu'il affirme être le pays qui offre aux entreprises les meilleures
conditions dans le monde. C'est pourquoi je suis ravi d'être ici en tant qu'un des
principaux représentants commerciaux du Canada.
Cette étude vient aussi grossir la liste des moyens efficaces à la disposition de tous
ceux et de toutes celles qui font la promotion de l'image de marque du Canada, des
moyens qui sont à ma disposition et à celle de nos fonctionnaires du ministère du
Commerce international et des Affaires étrangères, des provinces et des municipalités,
de nos dirigeants universitaires et de nos capitaines d'industrie ainsi qu'à votre
disposition et à celle de vos collègues des médias partout dans le monde.
Nous voulons livrer le message suivant au monde entier : les portes du Canada sont
ouvertes aux gens d'affaires et c'est le Canada qui offre l'accès le plus avantageux au
marché nord-américain.
Nous sommes les meilleurs.
Je vous remercie.