M. MARCHI - ALLOCUTION À L'OCCASION DU DÉJEUNER ORGANISÉ PAR NORTHSTAR TRADE FINANCE - TORONTO (ONTARIO)
97/29 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE SERGIO MARCHI,
MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,
À L'OCCASION
DU DÉJEUNER ORGANISÉ PAR NORTHSTAR TRADE FINANCE
TORONTO (Ontario)
Le 28 août 1997
Ce document se trouve également au site Internet du Ministère :
http://www.dfait-maeci.gc.ca
Mesdames et Messieurs, bonjour!
Je me réjouis d'être ici aujourd'hui pour fêter le soutien à Northstar Trade
Finance annoncé par la Banque Royale. Je félicite la Banque Royale et la Banque de
Montréal pour leur volonté d'aider les petites et moyennes entreprises à réussir
sur le marché international de l'exportation.
La fête d'aujourd'hui célèbre en réalité la coopération, à savoir la coopération
entre deux des plus grandes institutions financières du Canada et la coopération
entre le gouvernement et le secteur privé canadien.
En bref, c'est l'essence même de l'Équipe Canada.
Je félicite le président de Northstar, M. Scott Shepherd, pour les efforts
incommensurables qu'il a déployés pour mettre sur pied un partenariat gagnant
entre le gouvernement et les banques. C'est en bonne partie à sa ténacité et à sa
vision entrepreneuriale que Northstar doit son succès.
Aider les petites entreprises figure sur la liste de mes priorités de ministre du
Commerce international.
Au Canada, un emploi sur trois et plus de 40 p. 100 du produit intérieur brut
dépendent directement des exportations.
Jusqu'ici cependant, les 50 plus gros exportateurs du Canada alimentent près de la
moitié de nos exportations totales, alors que moins de 10 p. 100 des petites et
moyennes entreprises du Canada profitent des débouchés qui s'ouvrent sur les
marchés internationaux.
Quand on pense que la plupart des nouveaux emplois créés au Canada le sont par les
petites entreprises, il faut de toute évidence aider ces dernières à explorer en
plus grand nombre de nouveaux marchés.
Nous devons transformer notre culture commerciale pour tirer profit des
possibilités de la gamme complète des types d'entreprises canadiennes.
À ce titre, il était réconfortant de constater que plus de la moitié des
participants à la mission de l'Équipe Canada de janvier dernier venaient des
petites et moyennes entreprises, alors que cette proportion était du tiers environ
dans les missions antérieures. De fait, des 73 contrats commerciaux signés ne
serait-ce qu'en Corée, plus des deux tiers sont allés à des petites et moyennes
entreprises.
C'est la raison pour laquelle il nous faut absolument munir les petites et
moyennes entreprises des outils nécessaires à leur réussite, des outils qui les
aideront à implanter leurs entreprises sur de nouveaux marchés sans compromettre
leurs résultats financiers.
Et le financement des exportations et l'assurance facilement accessibles sont
parmi ces outils.
L'an dernier, des entreprises canadiennes ont effectué des transactions de plus de
22 milliards de dollars sur les marchés mondiaux avec pour partenaire la Société
canadienne pour l'expansion des exportations, la SEE. Plus de 85 p. 100 des
clients de la SEE sont des petites et moyennes entreprises.
Bien que ces résultats soient encourageants, nous nous sommes depuis longtemps
rendu compte de la nécessité d'aider davantage ces entreprises. Il y a trois ans,
le gouvernement et des institutions financières ont exploré ensemble les meilleurs
moyens d'accroître le soutien financier à l'exportation pour les petits
entrepreneurs.
Le résultat le plus prometteur de ces discussions a été les nouveaux partenariats
dynamiques entre les banques et la SEE. Fondés sur le partage du risque, ces
partenariats comblent les lacunes du marché financier.
Certaines transactions étant trop petites n'offrent pas assez d'attraits pour que
les plus grandes institutions leur assurent des services efficaces. Northstar
occupe manifestement un important créneau.
Vous n'avez pas à me croire sur parole cependant. Scott Shepherd peut vous montrer
un recueil de témoignages qui le prouvent!
Je suis particulièrement heureux de constater que le financement par Northstar a
contribué à stimuler grandement les exportations vers les marchés qui connaissent
une rapide expansion et qui présentent un si grand intérêt pour l'avenir des
entreprises canadiennes. Par exemple, alors qu'environ 15 p. 100 du financement
par Northstar est allé à des exportations vers les États-Unis, le Mexique en a
reçu 15 p. 100 également et l'Asie-Pacifique, environ 30 p. 100.
Je sais, alors que je commence à sillonner le pays, que je pourrai citer Northstar
comme un exemple probant de partenariat réussi en partage du risque.
Grâce à ce partenariat, des entreprises canadiennes pourront se lancer à l'assaut
des marchés mondiaux et y connaître le succès.
Nous devons continuer à travailler ensemble pour parvenir à notre objectif qui est
de doubler le nombre d'exportateurs actifs d'ici l'an 2000. Nous pouvons de toute
évidence faire davantage et mieux, et, cela, je m'y engage.
Les efforts coopératifs louables de Northstar sont une preuve de l'esprit
d'entreprise qui anime notre grand pays. Après tout, dans la galaxie des pays, le
Canada est véritablement une étoile du Nord, et j'encourage d'autres banques à se
rallier à cette entreprise pour faire briller cette étoile d'un éclat encore plus
vif.
Je vous remercie.