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<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <title>LE MINISTRE AXWORTHY RENOUVELLE SON OFFRED'AIDER LE GOUVERNEMENT DU QU&Eacute;BEC &Agrave; CONCLURE UNE ENTENTE DE COLLABORATION AVEC LA FRANCE DANS LE DOMAINE JURIDIQUE</title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Courier"></font><font face="Univers" size="+2">Le 22 octobre 1997 Nº 170</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+2">LE MINISTRE AXWORTHY RENOUVELLE SON OFFRE</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+2">D'AIDER LE GOUVERNEMENT DU QU&Eacute;BEC &Agrave; CONCLURE UNE ENTENTE DE COLLABORATION AVEC LA FRANCE DANS LE DOMAINE JURIDIQUE</font></p> <p><font face="Courier">Le ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res, M.&nbsp;Lloyd Axworthy, a souhait&eacute;, aujourd'hui, une prompte reprise des consultations avec le gouvernement du Qu&eacute;bec concernant un projet d'entente de collaboration entre le gouvernement du Qu&eacute;bec et la France dans le domaine juridique pour les affaires de comp&eacute;tence civile, de fa&ccedil;on &agrave; permettre aux Qu&eacute;b&eacute;cois de profiter des dispositions favorables de cette entente. Pour &ecirc;tre valide en France, l'entente doit &ecirc;tre conforme &agrave; la convention de collaboration conclue entre le Canada et la France en 1996 dans le domaine juridique pour les affaires de comp&eacute;tence civile, et doit y &ecirc;tre li&eacute;e.</font></p> <p><font face="Courier"> </font></p> <p><font face="Courier">«&nbsp;Nous souhaitons vivement aider le gouvernement du Qu&eacute;bec &agrave; conclure une entente valide avec la France, a indiqu&eacute; le ministre Axworthy. Il est dans l'int&eacute;r&ecirc;t des Qu&eacute;b&eacute;cois que les consultations entre le gouvernement f&eacute;d&eacute;ral et le gouvernement du Qu&eacute;bec reprennent rapidement, afin de r&eacute;soudre les probl&egrave;mes qui se posent encore sur la substance de l'accord.&nbsp;»</font></p> <p><font face="Courier">La convention sign&eacute;e entre le Canada et la France est un accord-cadre qui permet aux provinces de conclure des ententes avec la France dans les domaines de comp&eacute;tence provinciale ou territoriale.</font></p> <p><font face="Courier">- 30 -</font></p> <p><font face="Courier">Un document d'information exhaustif est joint au pr&eacute;sent communiqu&eacute;.</font></p> <p><font face="Courier">Pour de plus amples renseignements, les repr&eacute;sentants des m&eacute;dias sont pri&eacute;s de communiquer avec&nbsp;:</font></p> <p><font face="Courier">Debora Brown</font></p> <p><font face="Courier">Cabinet du ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res</font></p> <p><font face="Courier">(613) 995-1851</font></p> <p><font face="Courier">ou avec le :</font></p> <p><font face="Courier">Service des relations avec les m&eacute;dias</font></p> <p><font face="Courier">Minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res et du Commerce international</font></p> <p><font face="Courier">(613)&nbsp;995-1874</font></p> <p><font face="Courier">Ce document se trouve &eacute;galement au site Internet du Minist&egrave;re&nbsp;:</font></p> <p><font face="Courier">http://www.dfait-maeci.gc.ca</font></p> <p align="CENTER"><font face="Univers" size="+1">Document d'information</font></p> <p><font face="Courier"></font><font face="Courier"> En 1977, le gouvernement du Qu&eacute;bec avait conclu une entente avec la France sur l'entraide judiciaire. Cette entente n'a pas force de loi en France pr&eacute;cis&eacute;ment pour la raison qu'elle n'a pas &eacute;t&eacute; conclue sous le couvert d'une convention entre le Canada et la France. La cons&eacute;quence de cet &eacute;tat de fait concernant l'entente est que les Qu&eacute;b&eacute;cois sont p&eacute;nalis&eacute;s en France, particuli&egrave;rement en ce qui concerne les pensions alimentaires, alors que les Fran&ccedil;ais peuvent b&eacute;n&eacute;ficier de l'entente en vertu d'une loi qu&eacute;b&eacute;coise.</font></p> <p><font face="Courier"> Le gouvernement du Canada a reconnu qu'il existait entre le Canada et la France le besoin tr&egrave;s r&eacute;el d'assurer &agrave; leurs citoyens un plus grand acc&egrave;s aux tribunaux de chaque pays pour y faire appliquer des jugements rendus dans l'autre pays en mati&egrave;re civile et commerciale, et pour assurer la subsistance et la garde des enfants, ainsi que l'acc&egrave;s &agrave; ces derniers. &Agrave; cette fin, la Convention Canada-France a &eacute;t&eacute; sign&eacute;e en juin&nbsp;1996.</font></p> <p><font face="Courier"> La Convention est con&ccedil;ue comme un «&nbsp;accord-cadre&nbsp;» en vertu duquel toute province ou tout territoire peut conclure une entente avec la France concernant les questions vis&eacute;es par la Convention relevant de la comp&eacute;tence provinciale ou territoriale et dans la mesure o&ugrave; une telle entente ne va pas &agrave; l'encontre des dispositions de la Convention.</font></p> <p><font face="Courier"> Au cours des pr&eacute;paratifs en vue des n&eacute;gociations men&eacute;es avec la France, le gouvernement du Canada a effectu&eacute; de multiples consultations avec les provinces et les territoires, vu que les questions formant l'objet de la Convention rel&egrave;vent principalement de leurs comp&eacute;tences. Le gouvernement du Qu&eacute;bec a constamment refus&eacute; de participer aux discussions, mais il a &eacute;t&eacute; tenu au courant de l'&eacute;volution des n&eacute;gociations avec la France, et les projets de texte lui ont &eacute;t&eacute; transmis au fur et &agrave; mesure de leur r&eacute;daction.</font></p> <p><font face="Courier"> La France a demand&eacute; les vues du gouvernement du Canada sur l'entente Qu&eacute;bec-France propos&eacute;e ainsi que l'approbation de celle-ci avant la signature. Le gouvernement du Canada a fait part de ses vues au gouvernement du Qu&eacute;bec en d&eacute;pit du fait que le gouvernement du Qu&eacute;bec avait refus&eacute; d'acc&eacute;der &agrave; sa demande d'obtenir le texte que le gouvernement du Qu&eacute;bec n&eacute;gociait avec la France. Il faut noter que le gouvernement du Qu&eacute;bec a toujours refus&eacute; de remettre ses projets d'entente avec des pays &eacute;trangers au gouvernement du Canada pour examen avant leur signature.</font></p> <p><font face="Courier"> Le gouvernement du Canada a indiqu&eacute; au gouvernement du Qu&eacute;bec ses pr&eacute;occupations notamment sur le plan de la forme, &agrave; savoir entre autres l'absence de r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la Convention en tant «&nbsp;qu'accord-cadre&nbsp;» et la mention de la r&eacute;solution des diff&eacute;rends r&eacute;sultant de l'application de l'entente par voie diplomatique, m&eacute;canisme qui existe seulement entre &Eacute;tats souverains. Ce sont l&agrave; les pr&eacute;occupations de fond qui retiennent essentiellement l'attention.</font></p> <p><font face="Courier"> L'entente Qu&eacute;bec-France propos&eacute;e ne serait pas &agrave; proprement parler valide en France sans s'appuyer sur la Convention. La concordance avec la Convention permettrait de plus de mettre effectivement en oeuvre l'entente en France. De plus, le Canada a l'obligation de notifier la France &agrave; quelles provinces et &agrave; quels territoires la Convention s'applique. Cette obligation est pr&eacute;vue express&eacute;ment dans la Convention, de sorte que le Canada sera tenu d'informer la France de l'application de la Convention au Qu&eacute;bec.</font></p> <p><font face="Courier"> Il existe des conflits entre le champ d'application propos&eacute; de l'entente et celui de la Convention. Le projet d'entente ne permet pas l'application r&eacute;troactive du texte aux d&eacute;cisions relatives &agrave; la garde des enfants ni aux pensions alimentaires contrairement aux dispositions de la Convention. L'une des conditions pour toute entente en vertu de la Convention est pr&eacute;cis&eacute;ment que l'entente soit conforme au texte de la Convention. De toute &eacute;vidence, cette condition n'est pas remplie ici.</font></p> <p><font face="Courier"> En ce qui concerne les ententes pr&eacute;alables qui sont pr&eacute;sent&eacute;es comme des pr&eacute;c&eacute;dents, telles que l'Entente en mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute; sociale et celle en mati&egrave;re de double imposition, il faut rappeler qu'elles n'ont d'effet que parce qu'elles tombent sous le coup «&nbsp;d'accords-cadres&nbsp;» Canada-France.</font></p> <p><font face="Courier"> Les tentatives par le gouvernement du Canada de r&eacute;gler les probl&egrave;mes juridiques avec le gouvernement du Qu&eacute;bec avant la visite du premier ministre Bouchard &agrave; Paris se sont sold&eacute;es par un &eacute;chec. L'invitation faite au gouvernement du Qu&eacute;bec de discuter de modifications acceptables au texte de l'entente en vue de sa signature prochaine demeure.</font></p> <p><font face="Courier">Le 22 octobre 1997</font></p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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